Trois entraîneurs en une saiso. Présent au Maroc où lui est parvenue la nouvelle de la démission de Slimani jeudi dernier, le président Medouar n'a point marqué d'étonnement comme pour ne pas perdre de temps en prenant aussitôt ses dispositions pour dénicher un nouveau coach à son équipe. Ainsi, sans aller loin, il a aussitôt décidé de réactiver une piste qui avait déjà été à l'ordre du jour à l'intersaison dernière avant que Saïb ne prenne en mains les destinées techniques du club chélifien. En effet, mettant à profit sa présence de l'autre côté de la frontière ouest, Medouar a tout de suite songé à son ami Badou Zaki, l'ancien entraîneur des Lions de l'Atlas, à qui il a réitéré son vœu de le voir s'occuper des Lions du Chélif. Une proposition qui n'a pas semblé être pour déplaire à l'ex-keeper du onze national chérifien qui aurait même donné son accord de principe au boss chélifien. Un accord qui devrait être officialisé dans les toutes prochaines heures puisque Zaki serait même attendu pour débarquer incessamment à Chlef pour coacher les derniers matchs qui restent à disputer par l'ASO pour avoir une idée sur le groupe avant la fin de la saison où il sera alors l'heure de passer à la table des négociations pour discuter de l'avenir et des modalités du contrat devant éventuellement lier les deux parties. En attendant, c'est toujours l'éternel coach adjoint Mohamed Benchouia qui se charge d'assurer l'intérim en dirigeant les séances d'entraînement de l'équipe. Trois entraîneurs en une saison Alors que l'ASO était cité comme un modèle de stabilité au niveau du staff technique avec comme exemple culminant les quatre saisons passées par l'équipe sous la coupe de Amrani, voilà que le club chélifien entre lui aussi dans la valse à deux, trois entraîneurs, voire plus que ça pour une seule saison, à laquelle nous ont habitués les clubs du championnat algérien. C'est, en effet, si nos souvenirs sont bons, pour la première fois de son histoire que l'ASO Chlef va consommer trois entraîneurs au cours d'un exercice commencé avec Saïb qui a fini par rendre le tablier avant qu'il ne soit fait appel à Slimani qui vient donc d'emboîter le pas à l'ancien Auxerrois en attendant de voir qui sera le prochain technicien sous la coupe duquel le club chélifien terminera la saison, sachant que Bouchouia a refusé tout autre statut que celui d'intérimaire. Slimani est revenu… prendre son dû Il va sans dire que la nouvelle de la démission de Sid Ahmed Slimani de la barre technique de l'ASO a vite fait de se répandre dans les différents fiefs du club où on ne parlait que de ça jeudi dernier, et donc c'est tout autant compréhensible que son retour samedi à Chlef, où soit dit en passant il ne compte pas que des détracteurs, a été aussitôt interprété comme… un retour à de meilleurs sentiments du technicien au grand soulagement des fans qui le portent dans leur cœur. Malheureusement pour ces derniers, ils durent aussitôt déchanter en apprenant que leur ex-coach préféré n'avait fait le saut que pour empocher son dû demeuré en suspens avant de reprendre dare-dare la route pour son Tlemcen natal. Et l'on reparle de Amrani ! Décidément, c'est devenu d'un classique pour le moins déconcertant d'entendre le nom de Abdelkader Amrani revenir sur pratiquement toutes les langues du côté de Chlef à chaque fois que l'ASO éprouve le besoin de s'attacher les services d'un nouvel entraîneur. C'est ainsi que dès le lendemain de la démission de Slimani, la perspective d'un retour de l'actuel coach de l'USM Annaba a été remise à l'ordre du jour avec à l'appui comme argument, et en plus du lien affectueux qui unit le club chélifien à ce technicien, le fait que ce dernier ne se sentirait plus dans son élément du côté de la Coquette comme en témoignent les cas d'indiscipline de joueurs auxquels il est confronté autant que les derniers résultats de son équipe qui est loin de répondre aux attentes fondées en elle par le président Menadi qui se plaint de ne pas en avoir eu pour ses investissements. Pour l'heure, ce n'est là qu'une rumeur, mais aussi une piste à prendre au sérieux dans le cas où le projet de faire venir le Marocain Badou Zaki à l'ASO tomberait à l'eau.