Rien n'est encore clair au sujet de l'entraîneur national qui succédera à Rabah Madjer, démis de ses fonctions lors de la précédente réunion du Bureau fédéral, le 24 juin au centre technique national de Sidi-Moussa. Il faut dire que la situation est un peu complexe pour la FAF. Le président de l'instance, Kheireddine Zetchi, avait en effet pris attache avec l'ancien sélectionneur, Vahid Halilhodzic, pour lui proposer de revenir. Le Franco-Bosniaque, qui a rencontré Zetchi ainsi que Rebouh Haddad, n'est pas chaud pour revenir préférant une autre destination pour s'assurer du succès car avec les Verts, rien n'est assuré pour l'instant. Entre-temps, il y a eu des rebondissements, qui ont fait que la FAF ne puisse pas engager un nouveau sélectionneur, malgré les annonces de Kheireddine Zetchi qui avait déclaré que le nouveau sélectionneur sera connu juste à la fin du mondial. Aux dernières nouvelles, Zetchi a relancé ces dernières heures les discussions avec Carlos Queiroz. Ce second round de discussions sera en effet déterminant pour savoir si le Portugais sera le nouveau sélectionneur national. Il s'est montré intéressé à l'idée de venir, mais... Comme nous l'avions déjà indiqué lors de nos précédentes livraisons, un premier round de discussions a eu lieu déjà entre la FAF et Queiroz. Le technicien portugais en question avait donné son accord de principe car il souhaite connaître une nouvelle expérience après six ans et demi passés en Iran. Puis, Queiroz souhaite se rapprocher un peu de chez lui, et pouvoir éviter les longs trajets. Néanmoins, la fédération devra le convaincre à son tour pour qu'il accepte le challenge algérien. Avec l'aide de l'Etat, il n'y aura pas de souci financier Financièrement, Carlos Queiroz peut coûter cher à la fédération puisqu'en Iran, il touchait 150 000 euros par mois. La FAF pourra jouer la carte de la distance entre l'Algérie et le Portugal, pour faire baisser un tant soit peu son salaire, surtout que ce même technicien s'était entendu avec Mohamed Raouraoua, prédécesseur de Zetchi, il y a deux ans, pour un salaire de 120 000 euros, avant que ça ne tombe à l'eau à cause du refus de l'Iran de le libérer. C'est une carte très importante entre les mains du président Kheireddine Zetchi. Reste à savoir s'il pourra l'exploiter. Dans le cas contraire, Zetchi pourra compter sur l'apport de l'Etat pour engager le Portugais, dans la mesure où le ministre de tutelle, Mohamed Hattab, lui a assuré le soutien financier de l'Etat. Zetchi est vraiment sous pression Pour sa part, le président de la fédération Kheireddine Zetchi est vraiment sous pression, selon son entourage. Le président commence à sentir en effet le danger puisque deux pistes sur les quatre qu'on disait la priorité de la FAF, sont déjà écartées et qui sont Halilhodzic et Renard. Zetchi a ainsi perdu deux paris et redoute d'autres échecs. Aussi, Zetchi a beaucoup de craintes du fait que les Verts auront un stage à la fin août avant d'affronter la Gambie à Banjul, pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2019. Autrement dit, il y a danger et Zetchi doit faire vite et éviter les pertes de temps. Il craint un scénario Halilhodzic-bis Le président de la FAF craint aussi un scénario Halilhodzic-bis, dans cette affaire Queiroz. Le technicien portugais est devenu la priorité de l'instance fédérale, surtout après que Renard a décidé de rester au Maroc.