A la fin de la séance matinale, nous avons eu une discussion avec le futur capitaine de la JSK, Nabil Saâdou. Ce dernier, considéré comme l'un des éléments qui méritent de porter le brassard de capitanat, a accepté volontiers de répondre à nos questions. Il a dans un premier temps parler du capitanat avant d'évoquer la préparation, les automatismes, le match de cet après-midi ainsi que la première journée de championnat face à la JSS. Entretien. Cela fait une semaine que vous êtes ici en Allemagne, comment se déroule la préparation ? Sincèrement, la préparation se déroule dans les meilleures conditions. Cela fait une semaine que nous sommes ici en Allemagne et je peux vous dire que tout a été mis à notre disposition. On s'entraîne régulièrement sous la houlette des entraîneurs et du préparateur physique. On essaie d'appliquer leurs consignes afin qu'on soit tous prêts pour la nouvelle saison. Que pensez-vous des conditions trouvées ici à Weiskirchen ? Les conditions sont magnifiques, l'hôtel renferme toutes les commodités qui nous permettent d'être à l'aise. Les stades d'entraînement ne sont pas loin. Je crois que la JSK a bien fait d'organiser ce stage en Europe. Même le climat est formidable, il nous a permis de bien travailler. Justement, même les terrains d'entraînement sont excellents, n'est-ce pas ? Tout à fait, on s'entraîne sur une pelouse gazonnée dans un état exceptionnel. Le ballon circule tellement bien que ça nous donne envie de s'entraîner sans voir le temps passé. Et pour les exercices physiques et depuis deux jours, on s'entraîne sur du synthétique, qui est aussi en très bon état. Vous avez joué deux matchs amicaux devant des équipes moyennes. Comment jugez-vous votre rendement ? Tout à fait, depuis notre arrivée en Allemagne, nous avons joué deux rencontres amicales devant des équipes moyennes mais qui renferment dans leurs rangs de très bons joueurs. Le premier match s'est joué devant une formation qui était déjà à son quatrième match amical. Donc, il est logique qu'on trouve des difficultés physiques. La deuxième rencontre, je crois que nous nous sommes bien débrouillés et la victoire nous a permis de reprendre confiance. Il faut aller doucement car ce n'est pas encore le moment de nous juger. Nous sommes toujours en train de corriger nos lacunes et d'améliorer notre manière de jouer. Physiquement, peut-on dire qu'il y a une nette amélioration ? Oui, par rapport à notre arrivée, je crois que tout le monde se sent bien physiquement. N'oubliez pas qu'on travaille avec acharnement avec le préparateur Rodolphe, qui est en train d'appliquer à la lettre son programme. La charge de travail monte en puissance et apparemment, il ne compte pas la baisser. Il souhaite aller au bout de son programme, soit jusqu'aux derniers jours du stage. Vous allez jouer un troisième match amical, cet après-midi, devant une équipe de la D1 luxembourgeoise. S'agit-il d'un vrai test pour vous ? C'est un vrai test pour nous, du moment que nous allons avoir affaire à une équipe de haut niveau qui évolue dans un bon championnat. Certes, on ne joue pas pour gagner mais pour améliorer notre manière de se produire sur le terrain et gagner nous rassurera et libérera tous les joueurs. Notre objectif est d'améliorer notre cohésion et notre emplacement sur le terrain. Ce sera aussi l'occasion au coach d'avoir encore une idée sur le groupe avant de dégager le onze type. On vous annonce comme le futur capitaine et leader de la JSK. Seriez-vous prêt à assumer cette tâche ? Certes cela m'honore énormément. Devenir un capitaine est une fierté pour moi mais n'oubliez pas qu'à la JSK, il y a plusieurs leaders qui peuvent encadrer les jeunes à l'image de Salhi, Benaldjia, Boukhanchouche ou Belaïli. Nous sommes un groupe soudé et chacun de nous a une tâche à assumer. L'effectif est jeune, il a besoin d'être orienté et dirigé par des éléments d'expérience. Nous sommes donc là pour assumer convenablement cette tâche. On critique déjà la charnière centrale alors qu'aucun match officiel n'a encore été programmé. Cela pourrait vous déstabiliser, n'est-ce pas ? Sincèrement, je ne sais pas pourquoi on critique déjà la défense alors qu'on est toujours en période de préparation. Et ce qui m'a attristé, c'est le fait de blâmer des jeunes qui n'ont pratiquement joué que quelques rencontres avec l'équipe première la saison passée, à l'image de Tizi Bouali. Ces jeunes ont besoin de protection et non de destruction. Il faut aller doucement avec eux, l'expérience viendra avec le temps. Sincèrement, l'équipe sera-t-elle prête pour la première journée face à la JSS ? On travaille d'arrache-pied pour qu'on soit prêts pour le premier match. Il reste encore quelques jours, nous allons au même temps jouer deux autres rencontres amicales. Ça devrait suffire pour qu'on soit au top physiquement et techniquement. Qu'avez-vous à dire aux supporters ? Je tiens à leur dire qu'ils doivent se montrer patients avec cette jeune équipe. Il faut qu'ils sachent que l'effectif a été remanié à 90% et qu'il faudrait du temps pour apprendre à jouer ensemble. Donc, nous avons besoin du soutien de tout le monde et surtout ne pas blâmer les jeunes qui, je vous assure, se donnent à fond.