Quand on discute avec les principaux responsables du MSPB, on comprend que le désir de ces derniers d'accéder au monde du professionnalisme est grand. Quand on discute avec les principaux responsables du MSPB, on comprend que le désir de ces derniers d'accéder au monde du professionnalisme est grand. Zidani et Zedam parlent du Mouloudia de Batna avec la certitude de figurer parmi le gotha des clubs professionnels. Mais ces deux hommes ne sont pas les seuls à venir en aide financièrement au club. On pourrait en citer au moins une dizaine qui sont dans le monde du commerce, de l'industrie et autres domaines économiques. Pour apurer ses comptes, le club doit payer ses créanciers. Les membres du comité directeur du MSPB ont dans leur majorité mis la main à la poche pour aider le club. Le dernier en date est le président de section, Hakou. Il a en personne négocié le recrutement des joueurs arrivés durant le mercato. Mais avant de parler de l'apport de Salhi, commençons par les aides financières apportées par les anciens Qui a donné plus que Zidani ? En fait, cette question posée de manière abrupte est reprise par l'entourage du président. On laisse entendre que le numéro un aurait déclaré dans son entourage que s'il se trouvait une personne en mesure de donner plus que n'aurait mis le responsable actuel du club, il pourrait gérer le MSPB sans la moindre contestation. On ne connaît pas la somme mise par le président du club depuis qu'il a été élu par l'assemblée générale. Ce qui est sûr, c'est que cela n'a pas été une sinécure de faire accéder le MSPB en Division 2. Zedam aurait donné 4 milliards Zedam est revenu dans le giron du club depuis au moins quatre ans. Il a dirigé le club en tant que président. Il a sauvé en compagnie des dirigeants qui travaillaient à ses côtés le club de la relégation en interrégions. Par la suite, il a fait partie du comité directeur de Zidani. L'entourage de Zedam le dit : «Il aurait mis plus de 4 milliards de sa poche.» Ce qui est certain, c'est qu'un certain nombre de joueurs avaient des chèques en son nom. Certains en ont encore, mais ils sont rares, à l'image de Reziouak. Bouaraba a déposé un chèque d'une somme de 200 millions. Yacef avait en sa possession un chèque de 350 millions de centimes. Il avait signé pour près de 7 millions de dinars. Il aurait touché avant son arrivée en Tunisie, pour le stage de l'intersaison, 100 millions. Avant de quitter le MSPB, il aurait empoché une somme avoisinant les 5 millions de dinars. Somme que Zedam aurait entièrement prise en charge. Qui a mis le plus de sa poche ? Mystère et boule de gomme. Salhi et Maâla : plus d'un milliard chacun Pour revenir au président de section, on laisse entendre qu'il aurait réglé les joueurs qui avaient opté pour le MSPB, et le coach Latrèche. Il s'agit des Hafid, Debous, Toual. Le président de section attendrait la prochaine occasion pour récupérer son argent. Il aurait mis près de 1 milliard de centimes à son arrivée. Maâla s'est quelque peu éclipsé. Il réside dans la capitale. A l'intersaison, pour ceux qui l'auraient oublié, il était chargé du recrutement des joueurs. Il avait par exemple négocié à Aïn M'lila avec Saïdi. Il venait de terminer une bonne saison, sous le maillot du CAB et malgré son renvoi, après le match face à Blida, il jouait régulièrement cette saison. Ce dirigeant a-t-il récupéré son argent ? On ne peut pas clore ce chapitre sans parler de Kamel Bitam qui a participé à l'aide du club. Une somme qui dépasse les 500 millions de centimes. On ne connaît pas les montants des contributions de Hassinet, de Grabsi, de Hasrouni et sans doute d'autres fans du Boubiya discrets et qui ne veulent pas se faire connaître. Comme cela se fait partout dans les clubs algériens, les membres du comité directeur, quand ils donnent de grandes sommes, récupèrent tout leur argent, sinon, ils se les font déduire des impôts. Le MSPB n'est pas le seul club tiraillé par ce genre de souci financier, mais le temps presse pour espérer faire partie du train qui mènera les premières équipes au professionnalisme.