Le CRB risque d'hypothéquer ses chances de se qualifier pour la phase des poules. L'annonce du projet du professionnalisme et les avantages dont vont bénéficier les clubs de la part des pouvoirs publics sont les préoccupations de tous les clubs actuellement. D'anciens dirigeants et les membres de l'assemblée générale multiplient les contacts avec les présidents et les membres du comité directeur pour essayer de trouver la meilleure manière de mettre en œuvre le projet de professionnalisme. Ce qui n'est pas le cas chez les Belouizdadis, où seul Kerbadj et les membres de son bureau se penchent actuellement sur ce grand chantier, et ce, dans l'indifférence totale de la majorité des membres de l'AG, des anciens dirigeants et de ceux qui se disent amoureux du club. Au point de se demander où sont passés les Belouizdadis et se poser la question s'il ne reste de cette grande équipe que le nom. Le professionnalisme n'est guère un choix sur lequel le CRB peut faire l'impasse, il s'agit d'une nécessité au risque de voir cette prestigieuse formation se contenter de jouer, la saison prochaine, dans le championnat amateur. On peut dire que certains, dont ceux qui se sont retirés des affaires du club, ne veulent pas s'immiscer dans les affaires du CRB. Mais cela ne les empêche pas de tomber dans leur péché mignon, celui de se réunir dans les cafés ou les salons situés sur les hauteurs d'Alger pour formuler de virulentes critiques qui ont porté préjudice au club. Au lieu d'essayer d'apporter leur contribution au CRB, car l'avenir du club est en péril. Kerbadj est confronté à une situation difficile Souvent lorsqu'un club réussit à se qualifier à un stade avancé à la compétition internationale, on assiste à l'union sacrée autour de lui, où chacun essaye de mettre l'intérêt du club au dessus de toute considération. Ce qui n'est pas le cas aussi au CRB, alors que l'équipe n'est qu'à une petite marge de la phase des poules de la Coupe de la CAF. Face au manque des moyens financiers dans le club, personne ne vient en aide au président pour que l'équipe puisse préparer le prochain exercice dans de meilleures conditions. Alors que Kerbadj doit régulariser la situation financière des joueurs, convaincre ceux qui sont en fin de contrat de rempiler, assurer un recrutement judicieux et organiser le stage de préparation dans les plus brefs délais, lorsqu'on sait que le CRB doit reprendre tôt les entraînements à l'inter-saison. Puisque le match aller de la Coupe de la CAF aura lieu à la fin de la deuxième semaine du mois de juillet, cette situation n'est pas faite pour annoncer un avenir radieux pour le Chabab la saison prochaine, alors que les Belouizdadis attendent de meilleurs résultats de leur équipe, sans que personne ne s'en soucie du club, où Kerbadj s'est retrouvé seul, à l'exception de certains membres de son bureau qui essayent de l'aider dans sa tâche. Qui a peur du professionnalisme ? Dans l'entourage du club, on se demande pour quelle raison le professionnalisme n'attire pas un engouement du côté du CRB. Ceux qui ont crié par le passé sur tous les toits qu'ils n'étaient pas associés à la gestion du club, reprochant à ce cercle restreint de dirigeants ou au président d'accaparer le pouvoir, c'est-à-dire n'associer personne à la prise de décision. Le passage au professionnalisme leur permettra de participer à toutes les décisions importantes relatives au club qui sera géré par un conseil d'administration. Le nombre d'actions achetées par chaque actionnaire, du moment que le club sera transformé en SPA, lui permettra d'être assimilé directement aux affaires du club. Seulement cette formule de gestion ne semble pas arranger les affaires de certains qui ne veulent pas investir dans le club, ils préfèrent plutôt le gérer par les subventions et les opération du sponsoring. Ce qui est d'ailleurs le cas chez plusieurs formations, où il semble que le passage vers le professionnalisme fait vraiment peur. Vers la professionnalisation du club sans les Belouizdadis Si les choses n'évoluent pas dans le bons sens au CRB en cette fin de saison, le professionnalisme étant un passage obligé, une fois que le club deviendra une SPA, le président du CRB n'aura d'autre alternative que d'ouvrir le capital du club à tous ceux qui veulent investir au sein du club. Autrement dit, on s'achemine directement vers la professionnalisation du club sans les Belouizdadis, à moins que les bonnes volonté se manifestent pour éviter au club de perdre son identité. --------------------------------------------------------- Le CRB risque d'hypothéquer ses chances de se qualifier pour la phase des poules A l'approche de la fin du championnat, les dirigeants du CRB sont appelés à renouveler les contrats des joueurs en fin de contrat et qui disposent de la licence africaine. En effet, le club n'a le droit d'engager de nouvelles recrues en Coupe de la CAF que si le club arrive à se qualifier pour la phase des poules. Conformément aux règlements de la CAF qui régissent cette épreuve. Ainsi, le CRB doit maintenir la même ossature pour qu'il puisse garder ses chances de se qualifier à la phase des poules intactes. A signaler le profit financier que tirera le Chabab en cas de qualification à cette phase. Et comme le match aller est programmé pour la mi-juillet, les Belouizdadis doivent agir vite pour qu'ils puissent convaincre les joueurs en fin de contrat à rempiler, à l'image de Berradja, Lahmar, Saïbi, Younès, Ousserir et Fellah. Ainsi, et si ces éléments ne rempilent pas, le club de Laâquiba risque tout simplement d'être privé de leurs services et hypothéquer ses chances de se qualifier à la phase des poules. --------------------------------------------------------- Saïbi présent à l'entraînement Blessé au niveau de la plante du pied, l'attaquant du CRB s'est présenté hier à l'entraînement, mais sans qu'il ne puisse s'entraîner du fait qu'il ne s'est pas encore rétabli de sa blessure. Ce dernier a discuté avec le médecin pour être fixé sur l'évolution de son état de santé. Ainsi, le joueur ne sera pas présent demain face à l'USMH au stade de Rouiba.