Karim Matmour a enterré sa vie de célibataire dimanche dernier. Karim Matmour a enterré sa vie de célibataire dimanche dernier. L'ailier droit de l'EN, qui se trouvait en Algérie, a en effet fêté son mariage en toute intimité avec sa famille et ses proches. C'est un homme comblé que nous avons eu au bout du fil mardi passé. Il nous dit dans l'entretien qui suit tout son bonheur d'homme marié et parle de ses ambitions à l'orée du stage de Crans-Montana. * Sans vouloir être indiscret, peut-on connaître les vraies raisons de votre séjour en Algérie en début de semaine ? Je suis venu pour célébrer mon mariage, voilà, c'est dit ! J'ai organisé une fête très intime, en attendant la grande fête pour bientôt, Inch'Allah ! * Pourquoi avoir choisi ce moment précisément pour convoler en justes noces ? Je voulais partir en Coupe du monde en ayant l'esprit libéré. Comme ça, je n'aurai à me concentrer que sur la préparation. Sincèrement, depuis dimanche, je suis encore plus heureux. Je nage dans un bonheur indescriptible que ma nouvelle vie d'homme marié me procure. C'est important. Comme ça, mon attention sera focalisée seulement sur la Coupe du monde. * Comment avez-vous connu votre épouse ? Vous m'excuserez, mais je n'ai pas envie d'étaler ça dans les journaux. C'est quelque chose d'intime qui nous concerne tous les deux. Je me suis entendu avec elle pour ne pas en parler. L'essentiel est que je me sente bien dans ma peau. J'aborderai le stage de Suisse avec beaucoup d'ambitions. * Vos coéquipiers vous ont-il chambré depuis que vous avez quitté le groupe des célibataires pour celui des mariés ? Non ! Non, pas du tout. En fait, c'est tout le monde qui m'a félicité. Il y a ceux qui ont assisté à la fête, tandis que les autres m'ont appelé au téléphone pour me présenter leurs vœux. * En parlant de votre avenir, on sait que plusieurs clubs veulent s'attacher vos services, où en est la situation à l'heure qu'il est ? J'ai laissé le soin à mon agent de s'en occuper. Comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas envie de m'encombrer la tête avec ça. Je préfère me concentrer pleinement sur la sélection. Mon agent s'occupera du reste. * Dites-nous au moins si cette saison est la dernière pour vous à Mönchengladbach ? Difficile à dire. Je dirai que je laisse une porte entrouverte. C'est quand même grâce à mon club que j'ai atteint certains de mes objectifs. Mönchengladbach m'a offert l'opportunité de passer un cap. Du coup, je ne ferme pas la porte définitivement. Avec le coach, on a abordé la question et on s'est quittés avec des convictions. * Que vous a-t-il dit ? Qu'il voulait naturellement m'avoir dans le groupe pour la saison prochaine. Mais il ne refuse pas pour autant de me laisser partir. En fait, la situation est simple : si une bonne offre se présentait et que le club autant que moi trouvons notre compte, on ne me bloquera pas. C'est ce qu'il m'a dit et pour être franc, cela me convient. Après, il faudra attendre de voir les offres qui se présenteront. On étudiera tout ça tranquillement, puis on verra… * Le stage de la sélection débutera samedi prochain (entretien réalisé mardi, ndlr), les joueurs se présentent avec des temps de jeu différents, ne craignez-vous pas un déséquilibre au sein de l'équipe par rapport à ce paramètre ? Je pense qu'il faudra attendre la fin du stage pour en parler. Là, on ne ferait que spéculer. Il reste encore un mois pour nous préparer en conséquence. Les staffs technique et médical sont là pour évaluer l'état de forme de chacun de nous et préconiser un programme de travail en fonction de ce paramètre. Attendons la veille du match face à l'Irlande pour en parler. Ça ne sert à rien de polémiquer. * Il y aura de nouveaux joueurs au stage de Crans-Montana ; en tant qu'ancien, allez-vous les aider à s'intégrer dans le groupe ? D'abord, je dois préciser que je ne me considère pas comme ancien. Ce serait manquer de respect à des tôliers comme Saïfi et Mansouri qui sont là depuis dix ans minimum. Après, il est certain que je ferai de mon mieux pour les aider à s'intégrer. Personnellement, je connais trois d'entre eux. On va bien s'entendre, c'est certain. * Vous souvenez-vous de votre premier stage en EN ? Oui ! Cela remonte à février 2007. C'était lors d'un stage précédant un match contre la Libye. C'est comme si c'était hier. * Y a-t-il des joueurs de l'actuel groupe qui vous ont aidé à vous intégrer à vos débuts ? Oui, tous m'ont aidé. Mais il y a trois en particulier qui ont beaucoup fait pour moi. Il s'agit de Saïfi, Mansouri et Ziani. Je ne l'oublie pas.