Dans un entretien accordé à France Football, Sofiane Feghouli a évoqué la situation actuelle de l'EN: «Je suis partisan de dire que c'est davantage de la faute des joueurs quand ça ne va pas. Des coaches mauvais, il y en a partout, ça part, ça vient. Mais les joueurs sont principalement les mêmes. Au bout d'un moment, quand tu vires un coach, puis deux, puis trois, c'est aux joueurs de se remettre en question. C'est qu'il y a un problème au sein de l'effectif. Ça fait un moment que l'équipe ne va pas bien. Personnellement, je n'ai pas été appelé pendant près d'un an, je suis revenu et, sincèrement, je vois un changement par rapport au passé. Ça prendra du temps. En plus, en Afrique, les matches sont très difficiles. Mais, sincèrement, je pense qu'on a les qualités. Aux joueurs de saisir leur chance quand on fait appel à eux. La concurrence est revenue alors qu'il y en avait moins par le passé. Ça amène une dynamique positive. Ça va le faire !»a-t-il déclaré, avant d'ajouter : «S'il n'y a pas un collectif soudé, exceptés Messi et Ronaldo qui peuvent vous faire des différences sur une action et marquer, personne ne peut se reposer sur des individualités. Il faut un collectif fort. Aujourd'hui, peut-être que ce ne sont pas les meilleurs qui doivent jouer mais les plus rigoureux, les plus travailleurs. Il faut s'appuyer à 80% sur une base de joueurs généreux, qui en veulent. On doit fonder notre équipe sur quelque chose de fort, en se battant les uns pour les autres. Être sincère par les actes sur le terrain.»