Anthar Yahia affirme que sa présence avec l'Equipe nationale dès le premier jour du stage lui a fait oublier sa déception suite à la relégation de son club, Bochum, en deuxième division. Anthar Yahia affirme que sa présence avec l'Equipe nationale dès le premier jour du stage lui a fait oublier sa déception suite à la relégation de son club, Bochum, en deuxième division. Il s'est dit content de retrouver ses camarades de la sélection. Pour lui, le Mondial sud-africain a déjà commencé. Vous êtes parmi les premiers arrivés à Crans-Montana, ce qui renseigne sur votre volonté d'effectuer une bonne préparation pour le Mondial, n'est-ce pas ? Absolument, nous avons rendez-vous avec la compétition la plus prestigieuse au monde, et chacun souhaite être à son meilleur niveau. Je dois dire que c'est avec beaucoup de plaisir que je rejoins l'Equipe nationale, car avec les joueurs, on forme une seule famille. Croyez-moi, j'étais très content de rencontrer mes camarades et les membres du staff technique. D'autant plus que la fin de saison n'était pas une sinécure pour vous, avec la descente de votre club en division inférieure… C'est exact. Me retrouver avec l'EN me procure un peu de joie et me permet d'oublier mes déboires avec Bochum. Mais actuellement, je ne songe qu'au Mondial et à la façon de bien me préparer pour cet important rendez-vous. Justement, on a prévu un programme spécial en ramenant des spécialistes et de nouveaux médecins pour vous prendre en charge ; un commentaire ? Comme je viens de vous le dire, nous nous apprêtons à disputer une compétition de haut niveau. Mettre tous les moyens nécessaires pour réussir une bonne préparation est indispensable. La présence de tous ces spécialistes ne sera que bénéfique pour les joueurs. Sincèrement, ne craignez-vous pas le manque de compétition de certains joueurs d'autant plus que la dernière sortie de la l'Equipe nationale contre la Serbie n'a pas été une réussite ? Je suis optimiste et je crois que nous allons être au rendez-vous au début du Mondial, pour la simple raison que nous avons quatre semaines devant nous pour nous préparer. Nous allons suivre un programme qui a été élaboré sur des bases scientifiques ; et mentalement, nous les joueurs, y sommes déjà. Nous devons continuer à travailler avec sérieux aux entraînements pour être prêts le jour du premier match contre la Slovénie. En ce qui concerne le match de la Slovénie, il faut tirer les choses au clair. C'est-à-dire ? La rencontre amicale contre la Serbie s'est déroulée dans des circonstances pas du tout ordinaires. La plupart des joueurs souffraient de blessures, nous n'avons pas préparé ce match comme il se doit, puisque des joueurs étaient arrivés la veille du match. En plus, il ne s'agissait que d'un match amical comme celui que nous allons jouer contre l'Irlande. Nous n'avons pas joué devant une équipe modeste, mais contre une équipe de Serbie très forte, et vous allez voir de quoi est capable cette équipe lors du Mondial. Donc, le match face à la Serbie ne doit pas nous servir de baromètre pour évaluer le niveau de l'Equipe nationale. Mais les supporters s'inquiètent pour leur équipe, du moment que plusieurs éléments sont blessés ou en manque de compétition… Je leur dirai qu'à plusieurs reprises on a été confrontés à des situations plus difficiles et nous avons réussi à nous en sortir à bon compte. C'était le cas la veille de la rencontre de l'Egypte lorsqu'on était au centre de préparation à Coverciano où l'équipe comptait plusieurs blessés. Idem pour le match de la Côte d'Ivoire où tout le monde s'inquiétait après notre lourde défaite contre le Malawi. Mais nous avons toujours su réagir lorsqu'on se trouvait dos au mur. C'est pour cela que je ne m'inquiète pas de tout. De nouveaux joueurs ont rejoint l'Equipe nationale, comment les avez-vous trouvés en ce début de stage ? On n'a pas eu beaucoup de temps de leur parler, mais je suis persuadé qu'ils vont vite s'adapter au groupe. Je crois que c'est là le point fort de notre équipe où les nouveaux éléments sont toujours bien accueillis par les anciens. Vous pouvez demander aux nouveaux l'accueil qui leur a été réservé. Nous avons le même objectif, à savoir défendre les couleurs nationales et honorer l'Algérie en Coupe du monde. Vous avez exprimé votre peine pour les éléments qui ont été écartés, après avoir passé plusieurs années avec vous… Absolument. Ceux qui ont été écartés ont contribué à la qualification des Verts au Mondial. J'étais également déçu après les critiques qui ont suivi la rencontre de la Serbie. Ce sont des joueurs qui ont des sentiments, il ne fallait pas les critiquer de cette façon,0 après avoir contribué à procurer de la joie au peuple algérien. Je crois qu'il est nécessaire de rendre hommage à des joueurs comme Zaoui et Raho et tous ceux qui ont contribué à la réussite de l'EN. Parlons de votre avenir, du moment que votre départ de Bochum est quasiment sûr. Y a-t-il du nouveau ? Je ne veux pas user de langue de bois, mais je suis bien concentré sur le Mondial et je ne pense pas du tout à mon avenir au club. Je ne veux pas rater ce rendez-vous mondial en pensant à des choses secondaires. J'aspire à réussir une bonne préparation et être prêt pour réaliser un bon Mondial. Quans songeriez-vous à votre avenir ? Après le Mondial bien sûr. Que voulez-vous ajouter à la fin ? J'espère qu'on sera épargnés par les blessures et que les préparatifs se déroulent dans de bonnes conditions, car nous voulons faire sortir le peuple algérien dans la rue à nouveau pour faire la fête.