Il a pris attache avec Babouche, Bouguèche, Derrag et Mokdad A défaut d'avoir pu priver le Mouloudia du titre de champion, le président de l'ESS, Abdelhakim Serrar, a désormais pour ambition de vider le MCA de certains de ses meilleurs éléments. Le fait que des cadres de l'équipe comme Réda Babouche, Hadj Bouguèche, Mohamed Derrag et Abdelmalek Mokdad soient en fin de contrat semble être une aubaine pour le boss ententiste qui a pris officiellement attache avec les quatre éléments en question. Le but de la manœuvre paraît clair : se renforcer tout en affaiblissant le Mouloudia d'Alger afin qu'il ne puisse pas rivaliser avec l'Entente sur les différents fronts lors du prochain exercice. Et pour y arriver, Serrar, comme à son habitude, n'hésitera pas à mettre le prix fort pour parvenir à ses fins. La direction du MCA est avertie pour savoir trouver la bonne parade et éviter de s'exposer au pillage. Mokdad pourrait se laisser tenter Même si les joueurs concernés ont juré de donner la priorité au Mouloudia, il n'en demeure pas moins que Abdelmalek Mokdad a de fortes chances de répondre favorablement à l'offre juteuse de Serrar. L'ex-joueur de l'US Créteil pourrait donc opter pour l'Entente de Sétif qui lui fait depuis quelques semaines les yeux doux. Sachant que le joueur a toujours été en conflit avec la direction du MCA pour une question d'argent, il ne faudrait donc pas être surpris si le joueur émigré venait à prendre la direction de Sétif. Michel vise le recrutement d'un élément par compartiment Dès que son retour a été officialisé au Mouloudia, Alain Michel s'est aussitôt penché sur le volet recrutement en établissant une liste d'éléments susceptibles de renforcer l'équipe pour le prochain exercice. Toutefois, il n'y a pas lieu de s'attendre à de très gros chamboulements au sein de l'équipe puisqu'on compte recruter entre quatre et cinq éléments seulement. Un latéral droit, un gardien de but, un milieu offensif et un avant-centre. Tels sont les postes qui sont visés par Michel qui travaille en étroite collaboration avec Omar Ghrib et Kamel Achouri. Ces derniers veulent mettre sur pied un plan de recrutement adéquat à même de permettre au vieux club algérois de s'illustrer en Ligue des champions africaine. Il a refusé de donner son aval pour la célébration du sacre à la Coupole Le wali d'Alger déçoit les Mouloudéens Alors que tout a été mis en place pour l'organisation d'une fête, ce jeudi, à la Coupole afin de célébrer en présence des Chnaoua le 7e sacre du club, voilà que tout est tombé à l'eau. La raison en que la direction du Mouloudia n'a pas eu l'aval du wali d'Alger qui a évoqué des problèmes de sécurité pour justifier son refus. De quoi démoraliser les pensionnaires de Chéraga qui avaient à coeur d'organiser une fête digne de l'exploit réalisé par la bande à Bracci. La célébration du titre en présence d'une brochette de chanteurs algériens parmi eux Cheb Toufik devait être grandiose. Mais tout semble remis en question avec ce refus pour le moins inattendu du premier responsable de la Wilaya d'Alger. Il a pourtant donné son accord à Nedjma… Par ailleurs, le wali d'Alger, en accordant son aval à la boîte de la téléphonie mobile Nedjma afin qu'elle puisse organiser une fête en l'honneur des Verts, traduit parfaitement le deux poids deux mesures de la Wilaya d'Alger. De quoi écoeurer les responsables du MCA à l'image de Omar Ghrib qui n'a pas compris ce mépris affiché par le wali d'Alger. … et avait reçu la saison passée le CRB La saison passée, le wali d'Alger n'avait pas hésité à recevoir la délégation du CRB afin de l'honorer avec à la clé un chèque assez conséquent pour avoir décroché la coupe. Ce qui est loin d'être le cas pour le Mouloudia d'Alger qui a remporté son 7e sacre dans l'indifférence la plus totale, car jusqu'à présent aucune initiative n'a été prise par les autorités locales pour rendre l'hommage qui sied au succès de cette bande de jeunots qui a conquis avec mérite le titre de champion. On se demande d'ailleurs si le wali d'Alger n'est pas en train de faire du favoritisme en affichant son penchant à certaines équipes, car après tout, nous sommes dans un pays où tout est possible.