Passer avec quatre points. Le match nul entre l'Afrique du Sud et le Mexique (1-1), vendredi en match d'ouverture, a laissé Carlos Alberto Parreira plutôt optimiste. L'Afrique du Sud est passée tout près de réussir le premier match de «sa» Coupe du monde, alors que les chances de la voir se qualifier pour les huitièmes de finale sont toujours très incertaines. Face au Mexique (1-1), les Bafana Bafana ont vécu une première période difficile face à des Aztèques extrêmement vifs. Mais après la pause, les hommes de Parreira ont pris le dessus. Ils ont ouvert le score avant de manquer trois grosses occasions, dont une dernière sur le poteau. De quoi rassurer le technicien brésilien. «Je ne suis ni déçu ni frustré, a-t-il répété devant la presse à l'issue de la partie. Les Mexicains ont eu davantage le ballon, mais nous les avons bien contenus. Nous y sommes plutôt bien arrivés.» Si son équipe a fini en boulet de canon, Parreira a vu comme tout le monde l'apathie de ses joueurs en première période. Il a tenté de les dédouaner de cette entame calamiteuse. «Il y a toujours beaucoup de pression sur le premier match, et pour les deux équipes. Lors du premier quart d'heure, mon équipe était beaucoup trop crispée. Puis, nous avons mis le ballon à terre. En seconde période, nous avons su gérer la pression et la rencontre est devenue équilibrée. Nous aurions pu gagner, mais le nul est assez juste.» Passer avec quatre points Rassuré par certains points, le sélectionneur auriverde ne peut s'empêcher de regretter les deux points perdus en chemin. «Ce n'est pas le résultat que nous voulions, le bon résultat c'est de gagner, mais ce nul nous convient, nous restons en course dans ce groupe très difficile. N'oubliez pas qu'il y a aussi la France et l'Uruguay !» L'attente du peuple sud-africain est immense. La première étape est passée. Il en reste deux autres tout aussi importantes et compliquées à négocier. Parreira se veut clair : «Maintenant, il faut préparer le match contre l'Uruguay. Mais je crois qu'on peut passer avec 4 points dans ce groupe. On ne peut pas décevoir tout ce peuple qui est derrière nous !»