Donovan : «Nous avons l'expérience de ce genre de matches» Hier encore, la sélection des Etats-Unis, prochain adversaire de l'Algérie, a organisé un point de presse à Irene Farm, pas loin de son camp de base. Cette fois, les animateurs étaient le défenseur Steve Cherundolo et les milieux de terrain Michael Bradley et Landon Donovan. Il a été essentiellement question de l'actualité de la sélection américaine, mais aussi de l'équipe d'Algérie. Cherundolo : «Il faudra bloquer Belhadj» «C'est vrai que les montées de Belhadj peuvent créer le danger. C'est pour ça qu'il faudra le bloquer. Il jouera sur mon couloir et ce ne sera pas facile contre lui, mais je suis optimiste car nous agirons en équipe. Il nous faudra travailler en bloc durant tout le match.» «Les Algériens sont techniques et créatifs» «En observant la sélection algérienne, on voit bien qu'ils sont techniques et créatifs. Ils sortent bien avec le ballon et jouent en mouvement. S'ils ont tenu en échec les Anglais, cela démontre qu'ils ne sont pas maladroits. Nous devons donc nous en méfier et faire très attention derrière. Ils peuvent créer le danger à tout moment.» Bradley : «J'ai été heureux d'avoir remis mon équipe à flot, pas d'avoir marqué un but» «Contre la Slovénie, j'ai joué mon rôle de milieu défensif tout en essayant d'aider mes coéquipiers en attaque. Cela a porté ses fruits puisque j'ai réussi à inscrire le but égalisateur. Je fais de mon mieux pour servir le jeu d'équipe. C'était émouvant d'avoir inscrit ce but, non pas parce que j'avais marqué, mais plutôt parce que j'avais remis mon équipe à flot dans le match. Nous avons réussi à renverser la mauvaise tendance de la première mi-temps et c'était cela le plus important.» «Eliminer l'Egypte et battre la Côte d'Ivoire sont des références» «L'Algérie est une bonne équipe, comme en témoigne sa performance durant la Coupe d'Afrique des nations. Nous avons vu la manière avec laquelle elle avait battu la Côte d'Ivoire et la qualité de son jeu collectif. De plus, se qualifier en Coupe du monde en éliminant l'Egypte n'est pas une mince affaire. Toutes ces performances constituent des références pour la sélection algérienne. Les joueurs sont vifs et mobiles. Ce sera difficile pour nous de les contrer.» «Le danger viendra de Matmour, Ziani et Belhadj» «Je connais très bien ce que peut faire Karim Matmour, mon coéquipier au Borussia Mönchengladbach. Il est rapide, fait des appels de balle en continu, percute et se déplace sur tout le front de l'attaque. Il est très habile lorsqu'il a le ballon. Je le vois faire ça toutes les semaines en club et je sais de quoi il est capable. L'Algérie a aussi un meneur de jeu redoutable, Ziani, qui évolue à Wolfsburg. Il joue sur le flanc droit, mais il rentre souvent vers l'axe. C'est le meneur de jeu de l'équipe et il peut, par quelques gestes techniques, faire la différence. Il ne faut pas oublier Belhadj, très dangereux lorsqu'il déborde sur son flanc gauche. L'Algérie a un bon collectif, mais le danger peut venir aussi de ces individualités.» Donovan : «Nous avons l'expérience de ce genre de matches» «Il peut y avoir plusieurs scénarios dans ce match car l'évolution du score peut faire pencher la balance pour une équipe aux dépens d'une autre. Nous n'avons pas l'intention de faire des calculs. A ce stade, ce serait une erreur. Nous allons jouer ce match pour le gagner, sans nous poser de questions. Nous avons l'expérience de ce genre de matches. Nous jouons ensemble depuis de nombreuses années et nous savons comment négocier cette rencontre.» «L'Algérie est difficile à manier» «Je ne pense pas que notre mission sera facile car l'Algérie est une formation difficile à manier. Pour preuve, elle a posé de graves problèmes aux Anglais. Elle repose son jeu sur le collectif. C'est pour ça que je dis que nous devons jouer tout en faisant preuve de vigilance. Il faudra combiner intelligemment en attaque tout en restant prudent derrière.» «Les Algériens seront agressifs durant les premières minutes» «Par expérience, je sais qu'une équipe qui revient dans une compétition après une longue absence est particulièrement motivée afin de démontrer qu'elle mérite d'être là. Ce sera le cas de l'Algérie durant ce match. Je présume que les Algériens seront agressifs durant les vingt premières minutes et se jetteront dans la bataille. C'est là où il nous faudra résister et ne pas encaisser comme cela nous est arrivé ces derniers temps. Nous devrons surtout gérer la deuxième mi-temps, qui sera la période la plus importante.» ------------------------------------------ La décision de ne pas s'entraîner dans le stade principal avantage les USA Comme révélé dans notre précédente livraison, la FIFA a contacté les Verts pour leur annoncer qu'il leur était impossible de s'entraîner sur le terrain principal du stade Lotus Versfeld en raison de l'état défectueux de la pelouse. En revanche l'instance du football mondial a désigné un autre stade pour les Fennecs afin qu'ils puissent poursuivre les entraînements. ------------------------------------------ Les entraînements se déroulent au stade Pitdje Après la délocalisation du terrain, la FIFA a choisi pour les Algériens le stade Pitdje pour poursuive les entraînements dans de bonnes conditions. Les Verts se sont ainsi entraînés hier à 16h30. La dernière séance d'entraînement est prévue pour demain, soit la veille de la rencontre sur la même pelouse. ------------------------------------------ Les Américains ont appris le changement 48 h avant les Algériens Si la décision de changer le lieu des entraînements est logique car la pelouse se trouve dans un mauvais état, ce qui ne l'est pas, c'est le fait d'avoir informé les Américains de ce changement avant de l'apprendre aux Algériens. On a appris cette nouvelle de la bouche de l'entraîneur américain Bob Bradley lors de sa conférence de presse où il fit part aux présents de cette modification. ------------------------------------------ Les Yankees connaissent ce terrain La décision de changer le lieu des entraînements pour les deux nations, les USA et l'Algérie, avantage beaucoup plus la bande à Bob Bradley. En effet, les Yankees ont déjà joué sur cette pelouse lors de la Coupe des Confédérations en 2009. Les Algériens, pour leur part, n'ont jamais mis les pieds dans ce stade. Autrement dit, les Américains connaissent parfaitement Lotus Versfeld du fait qu'ils y ont affronté en 2009 l'Italie, le Brésil et l'Egypte. Par ailleurs, si l'Algérie a parcouru plus de 800 km pour arriver à Pretoria depuis San Lameer, les rencontres des USA ont été programmées juste à côté. La preuve, la première de ce groupe C qui a mis aux prises l'Angleterre avec les USA s'est déroulée à 160 km du lieu de résidence des coéquipiers de Carlos Bocanegra. Alors que la seconde a eu lieu à Johannesburg (55 km) face à la Slovénie. Pour cette dernière rencontre, les Américains ne devront parcourir que 12 km pour rallier le lieu de sa domiciliation.