"Rabah Saâdane maintient le suspense concernant son avenir à la tête de la barre technique des Verts. Alors qu'il devait annoncer sa démission lors de la conférence de presse d'après-match à Pretoria à la fin de la rencontre entre l'Algérie et les USA." Rabah Saâdane maintient le suspense concernant son avenir à la tête de la barre technique des Verts. Alors qu'il devait annoncer sa démission lors de la conférence de presse d'après-match à Pretoria à la fin de la rencontre entre l'Algérie et les USA, Rabah Saâdane a affirmé que c'est au président de la FAF qu'il devra annoncer sa décision avant de la rendre publique. Alors qu'il n'a pas cessé de répéter à maintes reprises qu'il ne remettra plus les pieds à la sélection après le Mondial, le sélectionneur semble avoir changé d'avis. La pression étant descendue d'un cran après que les supporters se sont montrés satisfaits du rendement de leur équipe favorite, Rabah Saâdane songe à rester et repartir pour un autre bail avec la sélection. Et comme nous l'avons rapporté dans notre édition d'hier, des hommes de l'ombre veulent que le coach reste au moins pour deux saisons supplémentaires quitte à renvoyer les joueurs qui se sont montrés indisciplinés. Mais les résultats réalisés par Rabah Saâdane en deux phases finales de Coupe du monde (1986 et 2010) ne plaident pas en sa faveur. En 1986, l'Algérie a concédé deux défaites contre le Brésil et l'Espagne et un nul devant l'Irlande. 24 ans après, l'Algérie est revenue au Mondial et a réalisé le même résultat avec deux défaites face à la Slovénie et les USA et un nul contre l'Angleterre. En six matches, Saâdane a concédé quatre défaites et deux nuls : résultats en deçà des attentes des Algériens. Si Saâdane doit se targuer du fait de mener la sélection en phase finale d'une Coupe du monde, il a montré toutefois ses limites une fois dans la cour des grands. Un entraîneur de renom, une nécessité Il est temps peut-être de viser plus loin au niveau de la barre technique en désignant un entraîneur de renom capable d'aller plus loin que ce qu'a réalisé Saâdane, qui a montré ses limites dans la compétition la plus prestigieuse au monde. Les responsables doivent dès maintenant songer à ramener un entraîneur d'envergure qui pourra donner une autre dimension à cette jeune équipe prometteuse des Verts. Ce que les joueurs ont montré lors des trois matches qu'ils ont livrés en Afrique du Sud prête à l'optimisme, mais la nomination d'un entraîneur de classe mondiale à sa tête s'impose. La FAF doit mettre le paquet pour convaincre et de préférence le plutôt possible un entraîneur qui saura maîtriser son groupe et l'amener à bon port. La Côte d'Ivoire, qui n'est pas mieux lotie que nous en matière de moyens, s'est permis un entraîneur de la trempe de Sven-Goran Erickson. Pourquoi ne pas faire de même en Algérie ? Cela dit, même la venue de Rabah Madjer, celui qui fait l'unanimité que ce soit au niveau des spécialistes ou les supporters, ne sera pas de trop pour les Verts qui renoueront avec la compétition officielle dès le mois de septembre prochain à l'occasion du début des éliminatoires de la CAN 2012.