L'élimination du CRB en Coupe de la CAF était presque prévisible, car ce n'est pas au bout de quelques séances d'entraînement qu'on prépare une telle compétition. L'élimination du CRB en Coupe de la CAF était presque prévisible, car ce n'est pas au bout de quelques séances d'entraînement qu'on prépare une telle compétition. Les Belouizdadis savaient bien qu'il leur fallait un exploit pour franchir le cap de Djoliba en raison du manque flagrant de préparation dont souffrait l'équipe. Si le miracle a eu lieu au match aller au cours duquel les camarades de Saïbi ont réalisé un bon résultat, la réalité du terrain à tranché en faveur du Djoliba samedi dernier au stade du 20-Août, car le CRB a manqué de rythme et les joueurs étaient à court physiquement. Ce qui ne leur a pas permis de suivre le rythme de la rencontre. Seulement, il faut se demander si cette élimination n'est pas salutaire pour le CRB. En effet, si les Belouizdadis avaient réussi à franchir le cap de la formation malienne, Gamondi aurait été contraint de préparer le premier match de la phase de poule. Une situation qui l'aurait privé de bien préparer son équipe pour le début du championnat en raison de l'enchaînement des rencontres. Lorsque nous avons évoqué le sujet avec Gamondi, ce dernier nous dira : «Vous me dites que cette élimination va me permettre d'axer mon travail uniquement sur la préparation du championnat. Je pense qu'une élimination reste toujours difficile à digérer, car le joueur reste toujours motivé lorsqu'il est qualifié à une compétition internationale. Et puis avec un peu de chances, on aurait pu passer, car nous avons manqué une occasion de réaliser le break, avant d'encaisser un but sur une erreur de marquage suite à une balle arrêtée. Maintenant que nous sommes éliminés, je pense qu'on aura suffisamment de temps pour préparer le championnat comme vous dites. Mais ce que je peux retenir de cette expérience, c'est que les joueurs étaient volontaire sur le terrain, ce qui est une satisfaction, car je ne veux pas revenir sur les conditions dans lesquelles nous avons préparé cette compétition face à une bonne équipe du Djoliba qui a atteint son rythme de croisière.» Du pain sur la planche pour Gamondi Il est vrai que le CRB n'a pas eu affaire à un foudre de guerre et que le Djoliba a pu arracher son billet de qualification seulement parce qu'il était mieux préparé que le CRB. Il faut toutefois reconnaître que les Belouizdadi ont montré certaines carences, entre autres leur mauvais placement sur le terrain, un abus des balles aériennes et les erreurs commises en défense. C'est dire que du pain sur la planche attend Gamondi qui a certainement décelé les lacunes de son team. Les joueurs, pour leur part, doivent se remettre en cause, pour éviter que le même scénario de la saison passée ne se reproduise. ------------------------- La mauvaise réaction des supporters Décidément, certains supporters du CRB ne sont pas prêts à renoncer à leur mauvaise habitude, celle d'insulter les joueurs de leur équipe au lieu de les encourager dans les moments difficiles. Au moment où le score était de parité, un but partout, le CRB pouvait bien ajouter un autre but et ce même dans les arrêts de jeu et arracher sa qualification ; malheureusement, ces supporters ont traité les joueurs de tous les noms d'oiseau. D'ailleurs, les joueurs étaient très déçus par cette mauvaise réaction que nul ne peut interpréter. En effet, tout le monde savait que l'équipe n'était pas assez bien préparée pour tenir le coup et c'est seulement le résultat réalisé au match aller qui a donné espoir au CRB de maintenir ses chances de qualification. Il faut chercher les raisons de l'élimination ailleurs Ceux qui connaissent bien la maison belouizdadie savent bien que la responsabilité de l'échec n'incombe pas essentiellement aux joueurs ou l'entraîneur, voire même la direction du club. Au contraire, les Belouizdadis ont quitté cette compétition la tête haute, sachant qu'avant le match aller, les plus optimistes souhaitaient seulement que le CRB puisse éviter l'humiliation. Il faut donc chercher les raisons de l'échec ailleurs, et se rappeler de ceux qui au lieu d'aider le club ont choisi de pêcher dans les eaux troubles, mettant des bâtons dans les roues à l'équipe. C'est pour cette raison que le club a entamé en retard sa préparation pour la compétition africaine. Kerbadj : «Tous les joueurs ont perçu l'argent de la saison passée» «Je suis vraiment étonné d'entendre dire que les joueurs n'ont pas perçu leur argent de la saison passée. Sachez qu'à l'exception de certains éléments qui sont en fin de contrat, tous les joueurs ont perçu leur argent. Et puis, il faut savoir que dans tous les clubs et pour que les joueurs puissent percevoir l'intégralité de leur argent, ils doivent atteindre l'objectif tracé ; ce qui n'était pas le cas pour nous la saison passée, mais nous avons tout de même honoré nos engagements et payé les joueurs. Quant à la première tranche du prochain exercice, les joueurs vont la percevoir au moment opportun», dira Kherbaj. «Je déplore la réaction de certains supporters» «Je déplore l'attitude des supporters qui ont insulté les joueurs, et c'est vraiment inadmissible, car les joueurs se sont donnés à fond sur le terrain. Aussi, il ne faut pas oublier que nous avons joué face au leader du championnat malien qui est en pleine compétition, alors que notre équipe vient juste d'entamer sa préparation D'ailleurs, je n'ai jamais déclaré que la Coupe de la CAF était un objectif pour le club», a déclaré Kherbaj. -------------------------------------------------- Bourekba, Aït Ali et Abdat retenus Le Chabab de Belouizdad, qui avait mis à l'essai plusieurs joueurs, a finalement retenu trois joueurs seulement. Il s'agit de l'ex-joueur kabyle Bourekba, Aït Ali (ex-USMA) et Abdat (ex-USMH). Si pour les deux premiers nommés la libération ne causera aucun problème, étant donné qu'ils sont libres de tout engagement, ce n'est pas le cas de l'ex-joueur du CAK et du NAHD, Abdat, qui doit négocier sa libération. AZiz