Le coach a effectué des rotations pendant les matchs amicaux et il y a eu un temps de jeu bien partagé. Il y a eu aussi un dernier test intéressant contre Monastir (0-1). Plus le stage tire à sa fin et plus la pression monte doucement. C'est dans ce contexte que le polyvalent milieu de terrain blidéen, tire un bilan de la période préparatoire estivale et se projette sur le début du championnat. Tout d'abord, comment avez-vous vécu le retour aux entraînements ? C'est toujours douloureux de revenir après un mois de vacances (il sourit). Plus sérieusement, on a réalisé une bonne préparation. Il a fallu gérer la chaleur au départ, tout en assimilant la charge de travail. On a parfois forcé au niveau musculaire, mais l'entraîneur a su doser quand il le fallait. Ce stage qui tire à sa fin a-t-il été bénéfique ? Effectuer un stage au cours duquel tous les joueurs de l'effectif sont regroupés est toujours bénéfique. Le coach a effectué des rotations pendant les matchs amicaux et il y a eu un temps de jeu bien partagé. Il y a eu aussi un dernier test intéressant contre Monastir (0-1). Justement, qu'en retirez-vous de ces rencontres amicales ? Des choses encourageantes car on a gardé notre sérieux à chaque fois, même si ça n'était pas toujours évident. On essayait de pousser la machine, de nous mettre dans le rouge. On a fait tout ce qu'il fallait. Mais la seule vérité reste la compétition, c'est indéniable. L'effectif a subi de profonds changements, cela risque-t-il de poser problème à l'équipe ? Pas du tout. Il est vrai qu'il y a d'importants changements dans l'effectif, mais on a préservé l'ossature de l'équipe tout de même. Les joueurs qui sont venus, nous les connaissons tous, on joue dans le même championnat. Et puis la phase de préparation sert aussi à consolider un groupe et trouver les automatismes entre les joueurs. C'est maintenant ou jamais qu'on doit travailler cet aspect avant d'entamer la compétition officielle. Pensez-vous que la cohésion s'installera très vite ? Le début du championnat est encore loin. Ce stage de préparation sert, justement, à améliorer le volet de la cohésion. Il y a aussi un point très important. Pour le moment, personne n'est assuré d'être titulaire et c'est au staff technique de faire les meilleurs choix. Nous, les joueurs, devons travailler pour prouver qu'on mérite une place dans l'équipe. Le plus important est que l'entente est parfaite entre nous. Des éléments qui jouent dans le même registre que vous ont été recrutés. Des inquiétudes ? On doit accepter la concurrence. Si on veut réaliser quelque chose en championnat, tout le monde doit accepter la concurrence et penser d'abord à l'intérêt du groupe. Et tant mieux s'il y a beaucoup de bons éléments, c'est au staff technique ensuite de trouver la bonne formule pour que l'USMB réussisse son parcours. La concurrence existe partout, et du moment qu'on a choisi ce métier de footballeur il faut l'accepter Et pour ce qui est du championnat ? Ce sera, c'est certain, très compliqué même si on se focalisera d'abord sur nos qualités, nos vertus et nos principes de jeu. Nous devrons aussi trouver nos repères très rapidement. Les débuts de saison de l'USMB sont toujours laborieux. Qu'en sera-t-il cette saison ? C'est vrai que les démarrages sont souvent un peu difficiles. Il faut que les automatismes se mettent en place. Il y a aussi de bons joueurs qui sont arrivés et si le groupe n'a pas beaucoup changé, cela fait malgré tout deux mois qu'on n'a pas joué ensemble, à un niveau tel que celui de la D1. La coupure casse un peu la dynamique et on doit tout remettre en route. On espère démarrer plus tôt cette année. On ne doit pas pour autant se mettre de pression. Personnellement, vous êtes-vous fixé des objectifs ? Je dois continuer sur ma lancée, multiplier les matchs, faire partie de ceux qui ont le plus de temps de jeu pour maintenir cette progression. C'est à travers l'enchaînement des matchs qu'on avance. Et, surtout, c'est assez valorisant d'être titulaire, de se sentir important pour l'équipe et d'être reconduit le plus régulièrement possible.