"Je n'ai été ni appelé chez les jeunes avec l'équipe de France, ni avec l'Algérie." Le petit frère de l'attaquant international algérien, Abdelkader Ghezzal, poursuit sa formation du côté de l'Olympique Lyonnais. Ce milieu gauche vient de signer un contrat Elite de cinq ans avec le club rhodanien. Pour Footafrica365, le jeune joueur, qui est âgé de 18 ans, revient sur son parcours avec les Gones. Il nous parle également de sa grande admiration pour son frère et sa préférence pour les Fennecs. Rachid, racontez-nous comment êtes-vous venu au football… J'ai commencé à jouer à l'âge de 5 ans dans un club familial de Vaulx-en-Velin (Rhône). J'y suis resté jusqu'à 12 ans, puis le plus grand club de l'agglomération qu'est l'Olympique Lyonnais m'a appelé. J'ai joué de nombreux tournois et matchs. J'entame ma sixième saison avec Lyon. Là, je joue avec la CFA. Lors de l'exercice précédent, j'ai surtout évolué avec les 18 ans de l'OL. L'aventure va encore se poursuivre avec Lyon où vous avez paraphé le mois dernier un contrat… Oui, en effet. J'ai signé un contrat Elite pour cinq ans, c'est-à-dire pour deux ans en tant que stagiaire et les trois prochaines années parmi l'élite, donc avec les professionnels. Je suis très heureux. Du côté de Lyon, on vous surnomme la Mouche. Ce surnom vient-il de l'ancien international algérien, Ali Bouafia ? Non, du tout. Il n'y a pas de rapport. On m'a surnommé ainsi car j'ai tendance à trop garder le ballon. Je ne le lâche pas. Quels sont vos points forts et vos faiblesses ? Je suis un joueur percutant et un assez bon dribbleur. Pour mon principal point faible, je dirais le replacement défensif. Je ne fais pas toujours les efforts qu'il faut. Votre frère Abdelkader a opté pour la sélection algérienne, avez-vous arrêté votre choix ? Je n'ai été ni appelé chez les jeunes avec l'équipe de France, ni avec l'Algérie. Je n'ai pas encore arrêté définitivement mon choix mais je pense que je choisirai les Fennecs pour ma famille. L'ambiance de la sélection algérienne est chaleureuse. Les joueurs jouent avec le cœur. Votre frère vous donne-t-il des conseils ? Je l'ai régulièrement au téléphone. Il suit mes résultats avec Lyon. Il me dit de rester sérieux et de continuer à travailler. Les choses arriveront grâce au travail que je fournis. Prenez-vous exemple sur lui ? J'essaye de jouer mon propre jeu. Mais, mon frère, c'est mon modèle. Quand j'ai des coups de moins bien, je pense à son parcours atypique. Ca me booste. Il a réussi à percer. Qu'est-ce qu'il a et que vous aimeriez avoir ? Je dirai sa hargne. Sur le terrain, il ne lâche rien. Il se donne à fond et fait son maximum. Sa principale qualité est sa détermination. On ne peut rien lui reprocher sur la pelouse. Les matchs éliminatoires comptant pour la CAN Orange 2012 approchent à grands pas… Que vous inspire le groupe D de l'Algérie ? Ce groupe est relevé mais c'est faisable. Le Maroc est l'équipe qui me fait le plus peur. Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ? J'espère apparaître le plus de fois possible avec les professionnels de l'Olympique Lyonnais cette saison. Et pourquoi pas être appelé un jour en sélection algérienne…