Sera-t-il de nouveau dans les plans de Gamondi ? L'attaquant Brahim Boussehaba est contraint de rester au CRB suite à l'échec des négociations entre Kerbadj et la direction du WAT sur le transfert du joueur. En effet, les deux clubs se sont mis d'accord pour que Boussehaba puisse endosser le maillot bleu et blanc, et la somme exigée par le CRB en contrepartie de sa lettre de libération qui s'élève à 250 millions de centimes. Le montant financier, jugé raisonnable par les dirigeants du Widad, ne posait pas problème, seulement le manque d'argent dans les caisses du club leur a joué un mauvais tour. Le WAT a demandé dimanche soir à Kerbadj de leur accorder un peu de temps pour collecter l'argent nécessaire afin de pouvoir payer la lettre de libération de Boussehaba. Face à l'impossibilité de rassembler ladite somme, les Widadis ont voulu donner un chèque de garantie aux Belouizdadis qui ont refusé cette proposition. La direction du CRB a décidé donc de garder Boussehaba. Une source digne de foi nous a confié que certains proches du club ont tout fait afin que les dirigeants reviennent sur leur décision de transférer le joueur, ce qui a pesé dans la décision finale du CRB, celle de refuser un chèque de garantie. Le joueur dans une situation embarrassante Toutefois, cette situation n'est pas faite pour arranger les affaires de Boussehaba, car le joueur est écœuré par tout ce qu'il a enduré, lui qui était le dernier a être mis au courant des négociation entre son club et le WAT sur son propre transfert. Comme il nous l'a affirmé, Boussehaba ne veut plus rester au Chabab du moment qu'on ne voulait pas de lui. Reste à savoir s'il reviendra à de meilleurs sentiments, ou il campera sur sa position. Une chose est sûre, il se sentira toujours gêné de rester dans une équipe où il ne jouit pas de la confiance du coach. Il aurait confié à ses proches qu'il n'arrive toujours pas à comprendre pour quelle raison le CRB n'a pas voulu le libérer alors qu'il voulait jouer au WAT. En exigeant pas moins de 700 millions de centimes pour sa lettre de libération afin de dissuader le WAT et toutes les équipes qui veulent s'attacher ses services. Sera-t-il de nouveau dans les plans de Gamondi ? Bien que Boussehaba affirme ne pas vouloir rester au CRB, tout porte à croire que le joueur va reprendre les entraînements le plus vite possible. Une source digne de foi nous a confié qu'il devait même réintégrer le groupe hier. Toutefois, on se demande s'il sera de nouveau dans les plans de Gamondi, car ce dernier a clairement signifié à la direction du club qu'il ne compte pas sur Boussehaba, d'où la décision des pensionnaires du Carroubier d'entamer les négociations face au WAT, qui ont été vouées à l'échec au grand dam du joueur. ---------------- Y a-t-il une crise au sein du staff technique ? Il n'y a pas de fumée sans feu, c'est ce qu'on peut dire de la situation qui prévaut actuellement au sein du staff technique. Comme nous l'avons déjà rapporté, Gamondi veut établir des changements au sein du staff, en ayant recours aux services d'un technicien marocain avec lequel il a déjà travaillé. Face au refus affiché par la direction du club pour le recrutement d'un technicien étranger qui revient cher à la trésorerie du club, certains auraient proposé à Gamondi les services de Abdelhak Meguellati, l'ex-entraîneur adjoint du MCA. On peut en déduire qu'il y a un malaise au sein du staff technique, sinon comment expliquer le fait que le technicien argentin veille un nouvel adjoint à ses côtés et se séparer des services de Bouhila. Il se trouve que l'entraîneur du Chabab reproche à son adjoint d'être trop gentil avec les joueurs, et manque de fermeté. C'est pour cette raison qu'il veut à ses côtés un autre technicien. Toutefois, ceux qui connaissent bien Bouhila savent pertinemment qu'il s'agit de quelqu'un qui connaît assez bien son métier en sa qualité de conseiller technique en sport et son expérience avec le CRB au niveau des jeunes ou avec l'équipe fanion sera d'un très grand apport pour Gamondi. A moins qu'on veille de Bouhila qu'il fasse le gendarme, car sa mission et d'aider le technicien argentin pour faire du bon travail et non de se montrer virulent avec les joueurs. On peut même parier que si Bouhila avait haussé le ton envers les joueurs on l'aurait sans aucun doute accusé de vouloir dépasser ses prérogatives, arguant que la discipline relève exclusivement de l'entraîneur en chef . De cela, on peut dire d'ores et déjà qu'il y a une volonté de nuire à Bouhila. K. M.