«Même si le match avait duré 5 heures, le ballon ne serait pas rentré» Le néo-sociétaire du club grec de l'AO Kavala, Djamel Abdoun, qu'on a joint hier par téléphone pour quelques minutes, s'est refusé le moindre commentaire sur la décision prise par le désormais ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, de rendre le tablier après le semi-échec concédé à domicile vendredi dernier face à la modeste équipe de Tanzanie. Abdoun nous a affirmé que cette décision revenait uniquement à Saâdane et qu'en tant que joueur dans l'équipe, il n'avait pas le droit d'émettre un jugement. Il précise qu'il sera toujours disponible pour la sélection avec n'importe quel autre sélectionneur. «Comme tout le monde, j'ai appris la démission du coach hier (Ndlr : samedi). C'est une décision qui lui appartient et je n'ai pas à faire le moindre commentaire sur ça. Cela dépasse mes prorogatives, car mon rôle se résume seulement sur le terrain. Dans tous les cas, et comme je l'ai toujours fait jusqu'à présent, je reste à la disposition de la sélection, peu importe le nouvel entraîneur qui viendra après.» «Même si le match avait duré 5 heures, le ballon ne serait pas rentré» En revenant sur ce match raté face à la Tanzanie, l'ancien Nantais affirme que la malchance a joué un grand rôle dans l'échec concédé à domicile. Abdoun ira jusqu'à dire que même si ladite rencontre avait duré 5 heures de suite, le ballon n'aurait sans doute jamais franchi la ligne de but adverse. «Contrairement à ce que beaucoup ont pu penser, on a fait un bon match face à la Tanzanie. On n'a pas été si mauvais que ça, c'est juste que le ballon ne voulait pas rentrer. On a manqué de réussite et surtout de chance, c'est tout ! Je crois sincèrement que même si la rencontre avait duré 5 heures de suite, le ballon n'aurait pas franchi cette maudite ligne de but. C'est comme ça ! Des fois, ça marche, des fois non. Il faut accepter cela.» «Le nul du Maroc nous arrange» Pour ce qui est de son avis par rapport au résultat nul de l'autre match de ce groupe D, qui a opposé le Maroc à la formation centrafricaine, à Rabat, Abdoun estime que cela arrangeait bien évidemment les affaires de l'EN, qui garde ainsi ses chances intactes pour arracher au final la très convoitée première place du groupe. «Le match nul qui a caractérisé le match entre le Maroc et la République centrafricaine nous arrange, bien entendu. On est tous logés à la même place au classement, ce qui fait que nos chances de terminer premiers de ce groupe restent grandes, et ce malgré le résultat nul qu'on a concédé à domicile, vendredi dernier. Cela démontre aussi qu'il n'y a pas que nous et le Maroc dans ce groupe et qu'il faut compter avec les deux autres concurrents. La lutte promet d'être acharnée jusqu'au bout.»