«Benchikha aura un conseiller après le match du Luxembourg» Invité hier soir de l'émission «Ness Nessma» sur Nessma TV à l'occasion de la signature du contrat à travers lequel la chaîne de télévision maghrébine acquiert les droits de retransmission de la Coupe de l'Union nord-africaine de football (UNAF), Mohamed Raouraoua s'est exprimé à deux titres : président de l'UNAF et président de la FAF. Le président de l'UNAF a salué la conclusion du contrat de retransmission, précisant «qu'au-delà du critère incontournable qu'est l'aspect financier, l'offre de Nessma TV a la particularité de permettre au public maghrébin de suivre la compétition sur une chaîne locale dédiée à la région». «Nous sommes convaincus que cela ne fera que raffermir les relations entre les peuples de la région», a-t-il conclu sur ce volet. «Bientôt un accord pour un Tunisie-Algérie à Tunis» En sa qualité de président de la FAF, Raouraoua a été inévitablement interrogé au sujet de la sélection algérienne. Surfant sur la particularité de l'endroit où il se trouvait, il y est allé d'un petit scoop en annonçant la conclusion imminente d'un match amical entre l'Algérie et la Tunisie pour le mois de février, soit au début de l'année prochaine. «Nous sommes en discussions avancées pour un match amical à Tunis. Un accord sera trouvé incessamment», a-t-il révélé. Ce sera une grande première pour les joueurs des deux sélections puisqu'aucun d'eux n'a disputé une confrontation contre la sélection nationale adverse. Il faut dire que le dernier match entre les deux sélections remonte à 11 ans. «Il est temps de casser le tabou de l'entraîneur étranger» Il était clair que la question du renforcement du staff technique des Verts allait être posée au patron du football algérien. Ce dernier s'en est tenu au discours officiel qu'il tient depuis plusieurs semaines, à savoir qu'il n'y a pas feu en la demeure. «On parle d'entraîneur étranger, mais est-ce vraiment la solution ? Je ne le crois pas. Il y a des sélections de grand standing qui ont des entraîneurs étrangers prestigieux, mais cela ne leur a pas servi à grand-chose. Prenez l'exemple de l'Angleterre, dont le sélectionneur est Capello, qui n'est pas n'importe qui. Qu'a-t-elle fait en Coupe du monde ? Vous voyez donc que cela ne veut rien dire», a-t-il argumenté, ajoutant : «Il est temps de casser certains tabous.» «Benchikha aura un conseiller après le match du Luxembourg» Pour lui, «Abdelhak Benchikha est le sélectionneur». «Bien sûr, il avait été décidé dès le départ qu'il lui aura un adjoint comme conseiller. Sa nomination se fera au moment opportun, après le match amical face au Luxembourg, en concertation avec Abdelhak.» Et d'insister sur la nécessité de donner leur chance aux entraîneurs locaux. «Il y a des entraîneurs valables en Tunisie, au Maroc et en Algérie. Il faut leur faire confiance.»