Apparemment, certains supporters, fous furieux, n'ont pas encore digéré la défaite subie à Chlef et s'en sont pris aux joueurs lors de la reprise des entraînements. Apparemment, certains supporters, fous furieux, n'ont pas encore digéré la défaite subie à Chlef et s'en sont pris aux joueurs lors de la reprise des entraînements. Bien que la défaite des Rouge et Blanc soit logique, du moment qu'il y avait en face une équipe de l'ASO qui renferme dans ses rangs des éléments d'expérience, certains fans surexcités ont violement invectivé les joueurs dont Aïssaoui et Ouasti. Des scènes qui ont perturbé ces deux séances puisque les entraîneurs devaient à chaque fois aller calmer les supporters. Ainsi, l'on se demande pourquoi le service de sécurité du club n'est pas présent au stade Zabana pour au moins protéger les joueurs qui ne sont pas à l'abri d'une agression, comme ce fut le cas pour Ouasti qui a dû en arriver aux mains avec un supporter. L'autre tâche de CEO L'entraîneur du MCO se voit à chaque fois obligé d'aller à la rencontre des supporters en colère qui ne trouvent aucun mal à se frayer un chemin jusqu'au terrain, se permettant même de lâcher quelques mot pas du tout tendres aux joueurs. Il a fallu, lundi passé, toute la diplomatie de l'entraîneur pour discuter avec certains supporters qui reprochent à l'équipe d'avoir fait la réconciliation avec les Chélifiens. Le changement de programme irrite l'OPOW La séance d'entraînement de jeudi passé a failli être annulée, dans la mesure où la direction du club n'a pas avisé les responsables de l'OPOW de son déroulement au stade Zabana. La présence des joueurs le matin a soulevé l'étonnement des responsables du stade qui ont exhibé le programme rédigé par les dirigeants du club eux-mêmes. Puisque le terrain était libre, l'OPOW a permis au MCO de s'entraîner et d'éviter par conséquent la polémique. 1,5 million comme prime de l'Aïd Les joueurs du Mouloudia d'Oran ont touché une prime de l'Aïd d'un million et demi de centimes. Chose qui devra motiver les coéquipiers de Kechamli avant d'accueillir l'USM Alger pour le compte de la prochaine journée de championnat. ---------------------- Le club a vécu la même agression il y a de cela 22 ans à Chlef Sebbah Benyagoub «En 1988, Elimam nous avait montré la technique pour se protéger» L'entraîneur adjoint du Mouloudia d'Oran pense que ses poulains ont manqué de tact lors de leur sortie au stade Boumerzag. Pour expliquer la naïveté des joueurs et peut-être des dirigeants qui sont pratiquement tous les élèves du défunt Elimam, Sebbah Benyagoub a relaté les même faits qui se sont produits il y a de cela 22 ans .«En 1988, lorsqu'on a gagné à Chlef, on s'est bien préparés à l'attaque dont notre bus allait faire l'objet. Elimam savait avant même qu'on ne quitte le stade qu'on allait nous lancer différents projectiles. Avant de monter dans le bus, il nous a demandé de prendre nos cabas avec nous. Il a ensuite demandé aux joueurs de les mettre au-dessus de la tête. Dès qu'on a quitté le stade, on nous a bombardé de cailloux et autres projectiles divers, mais personne d'entre nous n'a été blessé grâce à cette méthode très efficace», dira Sebbah Benyagoub avant d'ajouter. «Pour ce qui est de ce match, on ne s'attendait pas à cette agression car l'équipe locale avait gagné. On était vraiment surpris.» Alors qu'en aurait-il été si le MCO avait gagné ? En amical : MCO-CRTce matin à Zabana Les Hamraoua donneront aujourd'hui la réplique au CR Témouchent entrainé par Drid Nasreddine. Un match amical qui devra permettre à l'entraîneur en chef d'avoir son idée sur l'équipe qui va affronter l'USM Alger pour le compte d ela prochaine journée du championnat. Il faut dire que Chérif El Ouazzani va récupérer plusieurs éléments à l'occasion de ce prochain match puisque El Ghoul et Sebbah ont récupéré de leurs blessures alors que Fellah et Benattia viennent de purger leur suspension. Tout ce beau monde sera présent aujourd'hui pour cette joute amicale. Aïssaoui : «Je n'ai jamais songé à retourner à El Harrach» Le meneur de jeu des Rouge et Blanc est en train de passer par des moments difficiles, puisque cette blessure contractée à la veille du match contre l'ASO est tombée au mauvais moment pour lui. Ainsi, les pires rumeurs sont en train de circuler à propos du joueur, dont l'idée de le voir quitter le MCO dès ce mercato n'est pas du tout à écarter. «Personnellement, je n'ai jamais songé à quitter le MCO pour aller à un quelconque club, encore moins à El Harrach», explique le joueur qui souffre toujours des adducteurs. «J'ai contacté une blessure après le match du CABBA, ce qui explique mon absence. A présent, je pense seulement à récupérer et reprendre ma place dans l'équipe», ajoute t il. «Boumechra est bien là où il est» Pour ce qui est de l'option dont on parle, à savoir celle d'un probable échange avec Boumechra, Aïssaoui annonce. « Je viens juste d'apprendre cette nouvelle. Personne ne m'a parlé de cette option, ni le MCO ni El Harrach. Je trouve que Boumechra est bien là où il est.» ll Programme spécial pour El Bahari Ayant repris en solo les entraînements, El Bahari Nasreddine qui a passé un premier examen médical devra entamer un programme spécial consacré à un travail d'endurance. En effet, le joueur sera soumis à un travail spécial, toujours en solo, qui va lui permettre de retrouver sa forme physique. C'est Maghfour qui devra s'occuper de lui durant une période d'un mois. Entretemps, El Bahari devra effectuer quelques séances de musculation. Son retour à la compétition est prévu dans 45 jours, à condition qu'il respecte le programme établi par le médecin et le staff technique. ll 20 jours de repos pour Benaoumer S'il y a une personne qui a payé cash l'attaque du bus du MCO, c'est bel et bien Akram Benaoumeur. Le joueur a failli en effet perdre un œil. Il a dû subir une intervention chirurgicale dès son arrivée à Oran pour qu'on lui enlève les débris des vitres. Pour refermer les plaies, il a fallu lui mettre sept points de suture. Benaoumeur qui a passé ensuite des examens approfondis a eu vingt jours de repos. Ses coéquipiers l'on tous appelé pour avoir de ses nouvelles et surtout se montrer solidaires avec lui en ces moments difficiles.