«Il est comme un père pour moi» En fin de contrat le mois prochain, l'attaquant nigérian, qui ne rentre plus dans les plans du technicien suisse Alain Geiger, n'est pas du tout chaud de prolonger. Même s'il n'a pas affiché clairement ses intentions à ce sujet, tout porte à croire que sa décision de quitter la JSK le 15 du mois prochain est irrévocable. Pour la énième fois, vous n'êtes pas dans la liste des 18 pour le match face au WAT. Cela doit sûrement peser sur votre moral, non ? Bien évidemment. Je ne joue pratiquement plus depuis un bon bout de temps déjà. Je ne vous cache pas que cela me gêne énormément car rien ne remplace la compétition. Ce qui me met hors de moi, c'est de savoir que je peux jouer. Je me sens en forme, mais le staff technique ne me fait pas confiance. C'est dur à gérer, ce genre de situation, pour un joueur qui a envie d'apporter un plus à son équipe. En avez-vous discuté avec votre entraîneur ? Non, ce n'est pas de mes habitudes d'aller pleurnicher à l'entraîneur après chaque non-convocation. Je suis un joueur qui sait ce qu'il a dans les jambes. Je sais ce que je vaux, alors pas besoin de le crier sur les toits. J'ajoute aussi que le staff technique me connaît parfaitement. Je n'ai jamais fait le moindre problème dans l'équipe, et ce n'est pas à moins d'un mois de la fin de mon contrat que je vais changer. En toute franchise, cette situation ne vous encourage certainement pas à prolonger votre contrat avec la JSK… C'est évident. Mais je ne raisonne tout de même pas de cette façon. Je me dis qu'il y a un président que j'estime beaucoup. Il m'a toujours facilité la tâche et je n'ai jamais manqué de quoi que ce soit. C'est pour cela que j'ai évité jusque-là d'évoquer la moindre question sur mon départ au prochain mercato. Je préfère avant tout discuter avec Hannachi. Ce n'est qu'après mon entrevue avec lui que je serai définitivement fixé. Sous-entendez-vous qu'il y a une possibilité de prolonger ? Oui, mais elle est mince. Je dirais que mes dirigeants sont conscients de cela. La réglementation de la FAF m'a pénalisé jusque-là et la JSK est perdante dans l'affaire. Payer deux joueurs alors qu'un seul à le droit de participer en championnat est insensé. Mais pourquoi alors discuter dans ce cas-là avec Hannachi puisque vous êtes en fin de contrat ? Je vais discuter avec lui pour une simple question de respect. Hannachi est comme un père pour moi. Je lui parlerai pour lui demander conseil aussi, car il est le mieux placé pour m'orienter. J'estime que c'est la moindre des choses pour un homme qui m'a estimé à ma juste valeur depuis que je me trouve à la JSK. Avez-vous des contacts ? Oui, j'en ai eus récemment plusieurs, d'ici en Algérie et de l'étranger. Mais pour le moment, je préfère les garder pour moi. Je ne dévoilerai rien tant que je n'ai pas rencontré Hannachi. On a entendu dire que vous venez de recevoir une offre du Maroc ? Le contact avec un club marocain qu'est Hassania Agadir ne date pas de cette année. Cela fait un bon bout de temps que le président du club marocain s'intéresse à moi. Pour l'instant, je préfère temporiser car je suis toujours à la JSK jusqu'au 15 décembre. J'ai le temps de choisir ma prochaine destination. Vous nous avez parlé une fois d'un probable retour chez vous au Nigeria. Cette possibilité est-elle toujours envisageable ? Tout est possible dans le cas où mon départ de la JSK se préciserais. Au Nigeria, j'ai aussi reçu plusieurs offres, notamment du Heartland. Mais ce ne sont que des touches. C'est pour vous dire qu'au moment où je vous parle, je suis indécis. J'ai perdu tout espoir de gagner ma place dans l'équipe, car je sais que je ne fais plus partie des plans du staff. C'est ce qui me préoccupe le plus. Tout ce que je souhaite est d'être fixé très bientôt. ---------------------- Le Bureau fédéral l'a décidé récemment Cinq nouvelles licences, une décision qui soulage... Comme tout le monde le sait, le Bureau fédéral de la FAF, lors de la réunion tenue le 24 novembre dernier à Alger, a débattu de plusieurs points concernant la situation actuelle des clubs de Ligues 1 et 2. A l'issue des travaux, une série de nouvelles mesures visant naturellement à aider des formations en quête de sursaut d'orgueil en ce début de nouvelle ère du professionnalisme, et dictées par le changement du système d'organisation de la compétition, ont été décidées. Ainsi, autoriser les clubs à disposer jusqu'à cinq nouvelles licences au prochain mercato fait partie des nouvelles qui soulageront plus d'une formation, la JSK y compris. Alors qu'au départ seules deux nouvelles recrues étaient permises aux clubsau mercato, le Bureau fédéral est allé jusqu'à accorder trois licences supplémentaires, selon nos informations, uniquement pour les clubs qui ne sont pas endettés, nous a-t-on précisé. Toutefois, cette décision a réjoui la majorité des responsables de club qui ont inscrit cette doléance dans leur demande qu'ils allaient même présenter à la tutelle, au président Raouraoua notamment une fois de retour du Soudan. A la JSK, bien qu'on n'ait pas encore ouvert ce dossier de manière officielle, la direction songe sérieusement au renforcement de l'ossature actuelle par de nouvelles recrues en fonction naturellement des besoins du staff technique. Le compartiment concerné par le mouvement est, selon certaines indiscrétions, l'attaque, qui connaîtra l'arrivée d'une grosse pointure, nous a-t-on confié, sans nous donner plus de précisions sur le profil exact, préférant attendre le début des transferts d'hiver. Par ailleurs, une source proche des affaires internes de la JSK n'écarte pas l'éventualité de voir deux nouveaux attaquants arriver à Tizi dans les prochains jours. Aussi, avec les trois autres nouvelles licences, la JSK ne sera pas en reste, et les calculs auraient même changé depuis l'annonce officielle de la décision parue dans notre édition de jeudi dernier. En effet, en cas de trois licences supplémentaires, cela se répercutera certainement sur le deuxième dossier qui, lui, ne manque pas d'intérêt, les départs le mois prochain. Outre les deux étrangers, le Malien Coulibaly et le Nigérian Izu Asuka, qui seront en fin de contrat et dont le maintien n'a pas encore été rendu officiel, d'autres éléments, ceux qui ne jouent pas, pourraient quitter le club. Pour le moment, il y a bien un seuil que nous n'oserons pas franchir, néanmoins, les éléments concernés seront certainement ceux rarement utilisés par le staff technique depuis le début de saison. Younès et Rial sur le banc Parmi les changements opérés par le staff technique, les deux joueurs Younès et Ali Rial qui n'ont pas été reconduits. Si le second est quelques peu fatigué à la suite de l'enchaînement des rencontres en Ligue des champions, la non-titularisation du premier cité a suscité des interrogations. D'autant plus que Younès a été passeur décisif lors du précédent match face au CRB. Revoilà Doudane ! Absent de la scène depuis plusieurs jours, le président de section, Karim Doudane, a réapparu hier, à l'occasion du match de championnat face au WAT. Il a repris normalement son travail. Hannachi a parlé aux joueurs avant le match Le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi, s'est entretenu avec les joueurs, quelques minutes avant le coup d'envoi de la partie. Il les a appelés, une nouvelle fois, à la mobilisation générale et la nécessité de provoquer le déclic. 4 Widadis retrouvent la JSK Cette rencontre de Ligue 1 entre la JSK et le WAT fut l'occasion pour certains de retrouver leur ex-formation, comme c'est le cas de Yalaoui côté JSK. Mais en face, il y avait 4 éléments qui ont retrouvé le 1er-Novembre. Il s'agit de Hadjaoui, Hebri, Boudjakdji et Berramla. Accolade entre Hannachi et Hadjaoui Avant le coup d'envoi, l'ex-portier de la JSK, Samir Hadjaoui, est allé saluer Hannachi du côté du vestiaire de la JSK. Une preuve que l'ex-Kabyle a gardé de bonnes relations avec ses dirigeants, après une saison jouée à la JSK. Yalaoui retrouve ses dirigeants Pour sa part, l'attaquant Nabil Yalaoui est allé s'entretenir avec les dirigeants du WAT, avant le match. Ces derniers l'ont beaucoup encouragé dans sa mission en lui faisant savoir qu'il était sur la bonne voie et qu'il avait fait le bon choix en optant pour la JSK, un club qui lui permettra de progresser rapidement. El Orfi non convoqué Comme ce fut le cas pour Saïdi, Asuka, Lamhane et Mazari, le milieu récupérateur Hocine El Orfi n'a pas été convoqué pour le match d'hier face au WAT. Renseignements pris, le joueur soufrait d'une forte angine qui l'a cloué au lit la veille de la rencontre. D'où la nécessité de le ménager. «Je souffre d'une angine» Joint par téléphone, Hocine El Orfi nous dira : «Je suis malade. Je souffre d'une angine. D'ailleurs, lors de la dernière séance d'entraînement de la semaine, j'avais senti de la fatigue. Par la suite, l'entraîneur est venu me parler. Je lui ai expliqué que j'étais affaibli. Il a donc pris la décision de me ménager pour le match face à Tlemcen. Mais en principe, je serai de retour aux entraînements à partir de lundi.»