Cherif El Ouazzani a rencontré Hannachi avant le match face au MCS Les récentes déclarations du président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, à la fin du match face à Saïda, faisant état d'un manque d'engagement de certains de ses joueurs sur la pelouse, ont vite fait réagir son ancien partenaire dans l'axe de la JSK dans les années 1970, Mouloud Iboud. Ce dernier, intervenant avant-hier sur le plateau de la chaîne de télévision nationale A4, en sa qualité de consultant sportif, emboîtant le pas à Hannachi, a usé de mots très forts à l'adresse de ceux qui, pour une raison ou une autre, ne donnent plus le meilleurs d'eux-mêmes sur le terrain. Qualifiant ses déclarations de point de vue personnel qui n'engage que sa personne, il dira à ce sujet : «J'ai lu à travers les articles de la majorité des journaux que le premier responsable de la JSK n'apprécie plus le rendement des joueurs sur la surface verte. Ce que je dirai moi personnellement c'est que ce comportement est inadmissible». «Un joueur qui ne se sent pas en mesure de mouiller le maillot sur le terrain, il n'a qu'à le céder», a commenté Iboud. -------------------------------- Cherif El Ouazzani a rencontré Hannachi avant le match face au MCS Se sentant peut-être parmi les joueurs les plus proches d'être libérés, d'autant que son nom revient très souvent à chaque fois que ce dossier de départ l'hiver prochain est évoqué, le milieu de terrain récupérateur de la JSK a été reçu, avons-nous appris d'une source proche de la direction kabyle, par son premier responsable, le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, peu avant le départ de la JSK à Saïda où elle a donné la réplique vendredi dernier au MCS local. L'on se rappelle que le président Yahla a profité du match face au WAT pour en toucher un mot à Hannachi, le sollicitant de prendre dans son effectif Cherif El Ouazani à partir de décembre. En effet, depuis, l'on croit savoir, d'une source bien informée, que le concerné a rencontré son président la semaine dernière et cette question évoquée. Le joueur a demandé à son président si réellement la direction songeait à le libérer au mercato prochain. Notre source ajoute que Hannachi n'a ni infirmé ni confirmé l'information, se contentant de répondre à son joueur que la liste des joueurs à libérer n'est pas encore établie à cent pour cent. A propos du contact établi entre Yahla et Hannachi, concernant le départ de Cherif El Ouazani au WAT, Hannachi aura été clair dans ce sens en informant son joueur que, dans le cas où il serait concerné par le mouvement prochain, il lui sera donné l'occasion de décider pour quelle formation il voudrait jouer à partir de janvier et c'est le même langage, ajoute notre source, qu'il aurait tenu avec ses homologues tlemcéniens. Ce qui confirme d'ailleurs l'appel téléphonique de Yahla à Cherif El Ouazani. Une chose est sûre, Cherif El Ouazani ne sait pas encore s'il quittera la JSK ou si l'aventure continuera jusqu'au mois de juin. ----------------------------- «C'est difficile pour un joueur de quitter un club qui joue les titres» Voulant savoir justement ce qu'il en est de son cas, Cherif El Ouazani, que nous avons joint hier après-midi par téléphone alors qu'il s'apprêtait à quitter Oran pour rallier Tizi Ouzou, où il reprendra les entraînement avec ses coéquipiers ce matin, nous dira à ce propos : «Là je suis chez moi. Quand la JSK est partie à Saïda, j'en ai profité pour rendre visite à ma famille. Je regagnerai Tizi Ouzou cet après-midi en prévision de la reprise des entraînements demain matin (Ndlr : aujourd'hui). Je vous assure que, me concernant, je ne sais pas encore si je resterai ou je quitterai, avec regret je dois dire, la JSK, cet hiver. Honnêtement, je dois dire que c'est difficile pour un joueur de quitter un club qui joue les titres, la JSK notamment, où je vis actuellement ma deuxième année. C'est vrai que j'ai eu des touches du WAT qui me demande, mais le président Hannachi que j'ai rencontré, m'a informé récemment que rien n'est décidé pour le moment. Que je sache, il n'y a rien d'officiel de la part du staff technique, donc je ne sais rien. Ce que je dois faire c'est poursuivre le plus normalement du monde jusqu'à ce que les choses soient plus claires.»