La délocalisation du tournoi pourrait être la solution La deuxième édition de la phase finale du Championnat d'Afrique des Nations prévue du 4 février au 25 du même mois, au Soudan, pourrait ne pas avoir lieu. Et pour cause, un référendum aura lieu le 9 janvier prochain et qui verra la population du Sud du Soudan choisir entre le maintien de l'unité avec le Soudan ou la sécession. Les autorités soudanaises nourrissent donc des appréhensions quant aux débordements qui pourraient se produire à cause des résultats de ce référendum. Les habitants du Sud du Soudan laissent entendre qu'ils accepteront les résultats de ce référendum, à condition qu'il qu'il se déroule conformément aux recommandations de l'Union africaine et de l'ONU. Mais selon de nombreux sites Internet spécialisés en politique, la guerre civile serait inévitable. En cas de victoire du Sud et qui verrait la séparation avec le Soudan, la population du Nord se soulèvera, car cette région du Sud est d'une grande richesse pétrolière. En outre, les Sudistes comptent même reconnaître l'Etat d'Israël. Ce qui risquerait d'envenimer davantage la situation chez nos frères soudanais. Dans le cas d'une défaite des Sudistes, il faudra s'attendre à un soulèvement populaire pour crier au complot, une pratique courante en Afrique. Devant une telle situation, le CHAN pourrait ne pas se tenir. La CAF ne va sans doute pas prendre des risques en maintenant le tournoi à sa date initiale. En fait, tout dépendra de l'évolution au Soudan à cette période. La délocalisation du tournoi pourrait être la solution Par ailleurs, la Confédération Africaine de Football pourrait prendre une autre décision que celle d'annuler le tournoi. La plus haute instance du football africain pourrait délocaliser le tournoi vers un autre pays qui serait en mesure de l'abriter. C'est ainsi que l'on pense à la Tunisie ou au Maroc capables d'accueillir ce tournoi international. En attendant, il va falloir attendre la décision du Comité d'organisation du CHAN, dont le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, en fait partie, pour trancher la question.