Dès l'entame du second acte de la compétition de ce palier d'inter-régions, l'USMM Hadjout s'est fait battre par une formation réghaouie, combative à souhait et évoluant devant sa galerie, par la plus petite des marges (1 à 0). Dès l'entame du second acte de la compétition de ce palier d'inter-régions, l'USMM Hadjout s'est fait battre par une formation réghaouie, combative à souhait et évoluant devant sa galerie, par la plus petite des marges (1 à 0). «Nous avons perdu ce match dans des conditions lamentables. Néanmoins, l'équipe de Réghaïa mérite son succès» a dit le coach à l'époque, Maghraoui, le jeudi 5 février sur la belle pelouse du stade du 5-Juillet de Hadjout. L'USMM Hadjout se voit forcée au partage des points par son voisin et son rival éternel, l'Etoile de Koléa (0 à 0). Juste après ce faux pas concédé at-home face au frère ennemi, l'ESM Koléa, l'entraîneur hadjouti, Meghraoui, et son adjoint, Arbouche, prennent leurs valises et quittent définitivement la barque de l'USMMH. «On ne peut pas continuer à travailler car la pression est énorme et terrible» se sont contentés de dire les deux intéressés. Pour parer au plus pressé, la direction du club a confié séance tenante la barre technique au coach de la catégorie junior, un diplômé en la matière, en l'occurrence Tarek Semane. Celui-ci a pris la chose au sérieux et l'a bien menée. Pour le compte de la 18e journée du championnat, son équipe venait à bout d'une équipe el-biaroise en difficulté sur le score de 2 à 0. Cet exploit stimule les joueurs du club phare de la wilaya de Tipasa. Il les a motivés, les a même gonflés à bloc. Et le premier adversaire qui a fait les frais de cette ascension hadjoutie, une semaine après, c'est la modeste formation ouarglie, Mekhadema, qui prend un but dans le premier quart heure, puis subit le match (1 à 0). Semane, en fin de partie, dira : «Malgré la victoire, je suis déçu de la manière dont mes joueurs ont joué». On joue la 20e journée de la compétition, l'USMMH prend la route vers le Sud pour en découdre avec le club laghouati, le CSNL. Score final 2 à 0 au profit des poulains du nouvel entraîneur, Seddiki, qui travaillera désormais en duo avec le technicien en place, Semane. «Cette victoire nous a fait beaucoup de bien et elle nous incite à croire de plus en plus au sacre final»a déclaré confiant, le driver Semane jeudi 12 mars. L'arène du 5-Juillet de Hadjout affichait quasiment complet. Benaïssi, l'inusable harrachi et Sahoui, le virevoltant attaquant hadjouti, ''achèvent'' le club deflaoui, le SCAD, par deux banderilles de toute beauté (2 à 0). Aïn-Defla, qui est venue à Hadjout à la recherche d'un résultat probant, a regagné son antre avec des clopinettes. Seddiki livre ses impressions : «Ce fut un match difficile face à une bonne équipe deflaouie qui joue bien au foot. Néanmoins, on mérite amplement notre victoire». A ce stade, tout fonctionne au quart de tour pour cette machine hadjoutie qui pensait d'ores et déjà au prochain match face au Widad de Boufarik, son poursuivant immédiat. Et c'est au stade de Lavigerie (El-Harrach) que cet honneur d'abriter cette confrontation explosive, entre le leader et son dauphin, est revenu. Finalement, ce derby joué à huis clos, a accouché d'une souris. Un score «très» blanc (0 à 0) sanctionne les débats qui ont été caractérisés par le ratage lamentable de moult occasions de part et d'autre. «Qui a dit qu'on a joué tous derrière ? Au contraire, le système de jeu qu'on a appliqué ce jour-là, c'était le 4-3-3 qui a failli nous donner raison, si le joueur Kadai, dans les ultimes moments de la partie, avait bien ajusté son tir dans le périmètre de notre adversaire pour le mettre au fond des filets», a tenu à rectifier le technicien Semane. Après cette rencontre que d'aucuns qualifiaient de décisive et de tranchante vint celle qui a elle aussi son importance et son enjeu particulier. L'enceinte du stade de Marengo reçoit avec un certain parfum la bande au coach Yahi, le WA Rouiba. Rebih, le joueur le plus en vue cette saison de ce groupe hadjouti, doublera la mise pour son équipe et mettra à genou les Rouibéens qui, malgré un dernier sursaut d'orgueil, ne purent arriver à remettre les pendules à l'heure. Score final, 2 à 1. Un succès qui a permis au leader de creuser l'écart sur l'autre prétendant, le Widad de Boufarik. Et ce n'est que par pur hasard (les caprices du calendrier) que le leader croise le fer, l'espace de trois journées consécutives, avec un autre Widad. Après ceux de Boufarik et de Rouiba, cette fois-ci, c'est celui de M'sila qui donnera la réplique au onze de Marengo. Le leader s'en sort bien et sans grabuge. Le zéro à zéro a été perçu par la famille hadjoutie comme une performance. M. Grini