Khezar : «Il y a lieu de réagir et vite» En deux rencontres, l'actuel leader n'est parvenu à prendre qu'un petit point… et de quelle manière ! Deux résultats qui lui ont permis de faire du surplace permettant ainsi aux différents poursuivants de se rapprocher dangereusement de lui. A-t-il pris la grosse tête ou bien s'est-il essoufflé, c'est la question que chacun se pose après sa piètre production devant une valeureuse formation des Ziban. L'entraîneur biskri Sebaa en homme averti et expérimenté a bien préparé son coup en alignant une équipe très complémentaire, volontaire à souhait et surtout sachant manipuler le cuir dans les moments importants de ce match. Si Biskra était revenue avec les trois points du match, nul n'aurait crié au scandale. Et pourtant les Constantinois ont réussi à trouver la faille en toute fin de partie grâce au génie de Yacef… cela n'a pas suffi, puisque deux minutes plus tard et dans les temps additifs en plus, les Biskris ont nivelé la marque. C'était équitable à plus d'un titre au vu de la physionomie générale de la rencontre. Pour une fois la déception était grande, tant le score semblait acquis pour des Sanafir qui pensaient avoir eu, au moins, l'opportunité de gagner en attendant d'apporter des correctifs à tous les niveaux. Une certitude, c'est que la copie clubiste doit être revue dans l'urgence et surtout avec une semaine des plus chargées en perspective. Khezar : «Il y a lieu de réagir et vite» L'entraîneur du CS Constantine a été direct dans ses déclarations de fin de match. « Nous avons fourni une très mauvaise production à tous les égards, et c'est tout à fait normal que l'on perde des points. Je ne sais pas si nos joueurs ont pris la grosse tête ou autre chose. Au vu de la production de notre adversaire, il y a de quoi être satisfait, même s'il reste des côtés pénalisants pour nous. Il y a des problèmes et nous devons tenter de les résoudre dans les délais les plus brefs. C'est peut-être notre passage à vide, comme cela arrive à n'importe quelle équipe de tous les paliers ? Le remède demeure dans le fait de reprendre les choses en main et de travailler davantage au niveau de tous les compartiments de l'équipe. Essayons de réagir dès le match de mardi prochain à Oran, pour que tout puisse rentrer dans l'ordre c'est tout. » Pourquoi le public boude-t-il l'équipe ? Devant Mostaganem et aussi Biskra, on était loin de l'ambiance habituelle du stade Hamlaoui. Certes il y avait du monde, mais pas autant que pour les rencontres à fort enjeu. Les tensions persistantes au sein de l'administration clubiste peuvent justifier cet état de fait, qui porte préjudice au club, dont la principale ressource reste les entrées au stade. Un problème qui mérite d'être posé pour trouver une solution urgente. Panique dans la défense clubiste La rencontre devant Biskra a mis à nue les lacunes défensives. Pour une fois les Bensaci, Kabri, Lemaïci et Soualah se sont donné le mot pour produire une piètre exhibition. Lenteur dans la relance, passes approximatives, fautes de placement et surtout absence de marquage furent les dominantes des défenseurs constantinois qui se doivent de se remettre en cause. Heureusement que le gardien de but a évolué comme d'habitude en montrant une extrême concentration devant les assauts biskris. L'égalisation biskrie prouve bien que la défense clubiste était out en ce vendredi. Avec plus de culot du côté des visiteurs, le score aurait pris une autre tournure c'est certain. Yacef le plus déçu Ayant libéré ses coéquipiers dans l'ultime minute du temps réglementaire, le virevoltant Yacef pensait avoir tout fait pour donner une victoire difficile aux siens. Avec l'égalisation dans les temps morts, il a été le premier à quitter à grandes enjambées l'aire de jeu sous les applaudissements nourris des supporters clubistes. A l'entrée des vestiaires, il affichait une mine des plus tristes et semblait très affecté par ce coup du sort. Lui au moins a la conscience du devoir accompli, comparativement à d'autres qui étaient loin, très loin de justifier leur prétendue valeur.