Metref «Je dis aux supporters que si j'ai renouvelé à l'Entente, c'est que j'ai l'esprit ici» Une fois n'est pas coutume, l'ESS n'a pas de joueur suspendu pour ce match. Mais malgré qu'il ait purgé sa suspension face à la JSK, Belkaid sera de nouveau absent car il aurait été autorisé à s'absenter pour des raisons familiales. Tout comme Lemmouchia, le demi-défensif des Noir et Blanc, qui se trouve en France pour quelques jours et ne sera pas présent à l'heure du match. Pour clore le registre des absences, on notera celle de Hemani qui s'est fait opérer de l'appendicite. Tout s'est bien passé pour l'attaquant de l'Entente. L'ESS sera donc privée de trois joueurs. Mais comme elle possède un banc assez riche, cela ne devrait pas poser trop de problèmes face à une équipe qui ne fait plus le poids face au club phare des Hauts Plateaux, et cela depuis quelques années. Conscient de la supériorité de son équipe, Serrar a autorisé les absences de Lemmouchia et de Belkaid. On imagine mal le président de l'Entente se permettre le luxe de se passer des services d'un joueur comme Lemmouchia. Mais la surprise à laquelle personne ne s'attendait, c'est la présence de Hadj Mansour dans les tribunes. Il ne sera pas présent au stade du 8-Mai de Sétif en tant que spectateur, mais en tant que nouveau coach des Noir et Blanc. On est curieux de savoir quelle sera la réaction des ultras de l'Entente face au nouveau venu. Un ancien de la maison, devrions-nous dire. Serrar ne dit-il pas souvent que c'est la rue qui décide ? On est tentés de dire que c'est le patron de l'Entente qui est derrière cette arrivée de Hadj Mansour. Bien que le Palestinien avait dirigé les séances de mercredi et de jeudi, il ne sera pas encore autorisé à s'asseoir sur le banc. Il n'aurait pas encore signé son contrat. -------------------------------------- La Super coupe de l'UNAF sur une seule manche… à Radès L'instance de football de l'UNAF a décidé de faire jouer la finale de la Super coupe sur une seule manche. Elle se déroulera le 9 mars prochain et se jouera en Tunisie. Ce qui n'est pas fait pour arranger les affaires de l'Entente. Le match, annonce le communiqué de l'UANF, est programmé sur la pelouse du stade de Radès. Cette décision qui arrange le CA de Tunis a surpris les supporters de l'ESS, qui avaient souhaité que le match se joue en deux manches comme il était prévu au départ. Les Tunisiens auraient-ils fait pression pour cela ? Cette décision de faire jouer la finale de la Super coupe sur une seule manche a quelque peu surpris, dans la mesure où il a été décidé l'été dernier de faire jouer la finale en aller et retour. Selon certaines sources, des parties tunisiennes seraient intervenues pour faire jouer le match sur une seule manche. Nul n'est censé ignorer que le siège de l'UNAF se trouve à Tunis comme le siège de la CAF se trouve au Caire, depuis la nuit des temps sommes-nous tentés de dire. De là à penser que le CA vient de bénéficier d'un coup de pouce est un pas que d'aucuns à Sétif, et dans toutes les contrées qui respirent le football en Algérie, franchiraient sans hésitation aucune. L'information est à prendre avec des pincettes, tant que nous ne pouvons pas trouver une personne qui puisse confirmer ces supputations. Mais, ce que les gens doivent savoir, c'est que l'Entente n'est pas le premier venu à ce stade de la compétition. Riche de son expérience, ce club était naguère le roi de la Coupe arabe, à deux reprises consécutivement. Et si le CA a réussi à battre le MCA qui n'est pas rompu aux compétitions continentales, il ne sera pas facile aux Tunisois de battre l'Aigle Noir de Sétif. Le club sétifien est un habitué des finales L'ESS est un club habitué des finales. Cette décision n'a semble-t-il pas dérangé outre mesure les gars des Hauts Plateaux. Pour preuve, en 1990 lors de la Super coupe afro-asiatique, l'Entente avait surpris Al Sadd Al Qatari, score final trois buts à un. En 2007 face au Fayçali, un à zéro. Et en 2008, l'ESS avait battu le WAC en finale de la Coupe arabe par un but à zéro. -------------------------------------- Metref «Je dis aux supporters que si j'ai renouvelé à l'Entente, c'est que j'ai l'esprit ici» Comme un coup sur massue à la tête Hocine Metref avait remis les pendules à l'heure face à la JSK. On ne pouvait pas rater ses impressions à ce sujet, et aussi ce qu'il pense de la rencontre qui attend son équipe ce soir face à Annaba. Si on revenait au but que vous avez inscrit sur balle arrêtée face à la JSK ? Avant de frapper la balle, j'avais confié à Bouaza que je sentais le coup comme face à Blida. Dans la soirée, après le match, je me disais que c'était bizarre parce que les deux coups francs dans les deux matchs en question se ressemblaient beaucoup. Le football nous met parfois face à des situations où on a l'impression qu'on rejoue un match. Ce n'était pas évident de prendre ses responsabilités dans ces instants importants du match… On a bénéficié avant le but égalisateur de deux frappes, sans succès. Mais, en ce qui concerne le coup franc dans les temps morts, on n'avait pas beaucoup de choix. Il était destiné à un gaucher. Il y avait le choix entre Benmoussa et moi. J'ai eu la chance de le frapper, en plein dans le mille. Votre but pèse plus lourd que le point gagné par l'ESS… Ce qui me plait le plus c'est le fait d'avoir pris notre revanche, sportivement parlant, sur la JSK. On avait perdu deux points contre les Kabyles quand Seguer avait réussi à remettre les pendules à l'heure. Il avait égalisé pour la JSK. Ce qui nous avait privés du titre de champion d'Algérie. On a rendu la monnaie de sa pièce à notre adversaire. Cela permet surtout à l'ESS de s'éloigner de la crise, n'est-ce pas ? Je ne vous le fais pas dire, on était sur une série de résultats négatifs et si par malheur on avait raté le match de la JSK, on aurait connu des moments de crise. Même en ce qui me concerne je trouve qu'on a trop dit à mon sujet. Mais les joueurs de l'Entente ont prouvé une fois encore ce dont ils sont capables. Malgré les difficultés de ces derniers temps, on peut réagir au moment opportun. Pensez-vous avoir été mis à l'index à Sétif durant cette dernière période ? J'ai constaté ces derniers temps que les supporters me faisaient des reproches. On laissait entendre que je n'avais pas l'esprit à l'Entente, et cela s'est répercuté sur mon rendement. Je commence à être agacé. Mais, tout le monde sait que vous venez de renouveler votre contrat… Je suis un professionnel et j'agi en tant que tel, dès l'instant où mon contrat est arrivé à terme je pouvais négocier avec les présidents des clubs. Mais, j'ai trouvé un terrain d'entente avec Serrar et j'ai renouvelé jusqu'à la fin de la saison ; donc j'ai décidé de rompre toutes les autres négociations. C'est ma troisième saison à l'ESS, je pourrai rester une saison de plus à la fin du championnat comme je pourrai me retrouver dans un autre club. C'est la loi du football. Les supporters de l'Entente doivent savoir que dès l'instant où j'ai décidé de rester, cela veut dire que je suis impliqué par ce qui se passe dans mon club. Et si l'ESS passe à côté, ce n'est pas parce que j'ai l'esprit ailleurs. Comment expliquez-vous les faux-pas de votre équipe cette saison ? Cela est dû surtout à la fatigue. Des voyages incessants, de nombreuses finales à disputer, le passage du club à l'équipe nationale... cela a pesé sur les joueurs. L'absence d'un coach peut aussi influer sur le moral des joueurs… Nous sommes soumis à un rythme infernal. On doit bénéficier d'un programme spécial de remise en forme. Sans coach, cela devient franchement impensable de préparer toutes les compétitions. Que pensez-vous du report de la finale de la Super coupe de l'UANF ? Ce n'est pas une mauvaise chose, dans la mesure où nous étions sans entraîneur ces derniers temps. Mais, ce qui m'inquiète, c'est qu'en mars la finale risque de coïncider avec le début de la Ligue des Champions Un mot sur le match qui vous attend face à l'USMAn… Il faut prendre l'USMAn au sérieux. On a déjà joué en amical face à cette équipe durant le mois de ramadhan et nous avions perdu.