Antonetti : «Il sera le futur meneur de jeu de Rennes» Le jeune Franco-Algérien Yacine Brahimi fait beaucoup parler de lui ces derniers temps et semble depuis peu avoir franchi un nouveau palier dans sa jeune carrière avec son actuel club de Rennes. Joueur très doué techniquement, vif et déroutant dans ses courses, un profil intéressant qui n'est pas sans nous rappeler un certain Ryad Boudebouz. Cependant, et contrairement au Sochalien, Brahimi paraît toujours indécis quant à son choix de sélection. Actuellement avec l'équipe de France espoirs, ce joueur issu de la région parisienne n'a pas définitivement tranché la question et préfère temporiser avant de sauter le pas. Mis en confiance par Frédéric Antonetti, l'international tricolore démarre en trombe sa carrière en L1 au mois d'août dernier avant de perdre peu à peu le rythme au fil des matchs, et voir sa place de titulaire s'envoler. Néanmoins, depuis quelques journées Brahimi refait surface et fournit de très bonnes prestations. Avant-hier soir, lors de la rencontre de la 20e journée, Rennes accueillait sur sa pelouse la lanterne rouge, l'AC Arles-Avignon. Une rencontre maîtrisée de bout en bout par les Bretons qui l'ont emportée sur un score fleuve de 4 à 0. Yacine Brahimi, titulaire, a fait parler ses prouesses techniques et aura été plus que décisif. En effet, il fut l'auteur d'un doublé (38', 58') et aussi à l'origine du penalty sifflé en faveur de son équipe, transformé par son coéquipier Mvila (90'+1). Antonetti : «Il sera le futur meneur de jeu de Rennes» «Brahimi sera le futur meneur de jeu du Stade Rennais», n'a cessé de répéter ces derniers mois Frédéric Antonetti, son entraîneur. Il n'est pas le seul à dessiner pour Yacine Brahimi un avenir radieux dans le monde du football. Connu pour être un coach assez ferme et pas trop élogieux envers ses joueurs, le coach corse a failli cette fois-ci à sa réputation, en encensant à plusieurs reprises le prodige franco-algérien. Brahimi : «J'espère confirmer davantage» «J'espère que je vais confirmer davantage, donner le meilleur de moi-même, retrouver la confiance et m'imposer au milieu de cette équipe. J'ai compris ce que le coach attendait de moi. Il faut que je sois plus efficace, que je contribue à faire jouer l'équipe.» A seulement 21 ans, la responsabilité qu'incombe à Brahimi est déjà lourde. «Il n'y a pas d'âge pour être meneur de jeu», rétorque-t-il. «C'est surtout, une maturité dans le jeu qu'il faut avoir.» Et d'enchaîner : «Je redémarre une année avec plein de détermination. J'ai déjà six mois d'expérience en L1. Je sais où je dois aller.»