Le président du club SPA/CRT, Abdelbaki Larbi, a organisé un point de presse au siège du club en présence des actionnaires et de plusieurs invités de marque. Le président du club SPA/CRT, Abdelbaki Larbi, a organisé un point de presse au siège du club en présence des actionnaires et de plusieurs invités de marque, et ce, pour faire un état des lieux de son équipe après 13 journées de la phase aller, et par la même occasion de tirer la sonnette d'alarme sur la situation dramatique que vit le CRT pour sa première année de professionnalisme. D'emblée, le premier responsable du club impute la position du CRT à l'absence de moyens financiers qui freinent la volonté de tous les gens qui sont en charge de l'équipe, de même que pour les joueurs, qui sans motivation financière conséquente, ne veulent pas se surpasser. M. Abdelbaki Larbi, dénonce les embûches qui entravent le bon fonctionnement et la gestion de tout club professionnel en ces moments de balbutiements de l'ère du professionnalisme, puisque, selon l'orateur, comment un club amateur peut se conformer à un statut de professionnel sans l'apport de moyens financiers adéquats, et de citer des nombreuses promesses des responsables du football national, à l'image du bus promis pour chaque équipe professionnelle des ligues 1 et 2, la prise en charge des rémunérations mensuelles des entraîneurs des petites catégories, et le fameux prêt de 10 milliards auprès des banques. Le président du CRT ajoute que tous les clubs de la ligue 2 se sont précipités sur le passage au professionnalisme après les multiples engagements et promesses des responsables du football, sinon les équipes auraient continué à évoluer avec leur ancien statut… M. Abdelbaki a ajouté que les actionnaires du CRT se sont rendus aux autorités de la wilaya pour les aviser de la situation dans laquelle se débat le club, une manière de montrer que le CRT n'est pas la propriété de telle ou telle personne mais de toute la ville de Ain-Témouchent, raison pour laquelle tout le monde doit s'impliquer pour sauver ce club qui est réellement en danger. Le club cher au regretté Sikki ne vit qu'avec l'argent des actionnaires qui ont contribué jusqu'à présent à des dépenses estimées à 1,6 milliard de centimes, mais ces actionnaires ne peuvent pas continuer à couvrir toutes les charges relatives à la gestion de l'équipe durant toute l'année sportive, disent-ils, un message clair et précis adressé aux responsables des instances du football. Par la même occasion, les actionnaires du CRT invitent d'autres personnes susceptibles de prendre en charge le financement du CRT, les actuels actionnaires sont prêts à se retirer pour les laisser gérer le club s'ils le souhaitent. Enfin, les responsables du club ont saisi cette occasion pour lancer un message aux autorités de la wilaya pour venir en aide au club dans ces moments cruciaux pour son avenir en ligue 2.