Au moment où tout semble aller pour le mieux, le président de l'ES Mostaganem, Benchenni Mohamed, vient de jeter un pavé dans la mare en annonçant son départ du club à l'issue de cet exercice. Au moment où tout semble aller pour le mieux, le président de l'ES Mostaganem, Benchenni Mohamed, vient de jeter un pavé dans la mare en annonçant son départ du club à l'issue de cet exercice. «Je ne pense pas rester encore à la présidence du club à la fin de cet exercice, car je n'en peux plus, c'est devenu invivable, je ressens un grand poids qui pèse sur mes épaules, c'est ainsi que j'ai pris cette décision de quitter le club», a pesté Benchenni, qui évoque une seule raison, celle liée au volet financier. «Je suis le seul bayeur de fonds dans ce club, personne ne vient m'aider pour subvenir de ses besoins, à commencer par les autorités de la ville, à tel point que je suis dégoûté du football. Ma décision est irrévocable.» «Pour rester, il me faut des garanties» Malgré cela, il existe une petite porte ouverte pour que Benchenni reste à son poste. En effet, l'actuel président de l'Espérance pose certaines conditions pour qu'il reste à son poste : «Afin que je reste, ce qui est très improbable, il me faut des garanties sur le plan financier, surtout de la part des autorités locales, car tout seul je n'arrive plus à suivre le rythme. Pis, je suis en train de me ruiner au vu de la charge qui pèse sur moi, même un «Hannachi» ne pourra pas tenir le coup, car c'est moi seul qui finance tout.» «Mon bilan est plus que positif» Benchenni revient aussi sur le parcours de l'équipe depuis l'année dernière, un bilan qu'il trouve positif : «Je n'ai pas à me plaindre de ce côté, je trouve que le parcours réalisé est plus que positif et c'est à vous de juger. J'ai réussi à remonter l'équipe en Division 2. Cette saison, on va, inch Allah, finir à une position honorable, face à de grosses cylindrées, sans oublier comme cerise sur le gâteau la Coupe d'Algérie remportée par les minimes cette saison. Donc, je ne peux être que satisfait et comblé par mon bilan à la tête du club.» «Je ne pardonnerai jamais à Benamara de m'avoir traité de menteur» On ne pouvait pas discuter avec le boss espérantiste sans évoquer le cas de Sid-Ahmed Benamara. Pour le président, c'est l'ex-joueur de l'ASMO qui est responsable de ce blocus et semble touché dans son amour-propre par les propos tenus par le joueur dans ces mêmes colonnes : «Trouvez-vous normal qu'un joueur dise de son président que c'est un menteur ? C'est inconcevable et cela même si c'était vrai, cela ne se fait pas, c'est une question d'éducation, je ne lui pardonnerai jamais. Il dit qu'il est prêt à aller très loin, même en justice, eh bien qu'il le fasse et il verra bien ce que je vaux !» L. B.