La rencontre USMBA-WAT n'est pas pour autant terminée tant elle continue de faire des vagues et alimente le quotidien et les journées lassantes des fans bel-abbésiens La rencontre USMBA-WAT n'est pas pour autant terminée tant elle continue de faire des vagues et alimente le quotidien et les journées lassantes des fans bel-abbésiens plus que jamais dépités par le cinglant revers essuyé vendredi dernier devant le WAT. C'est dire que dans Tout-Bel Abbès, c'est un sentiment de déshonneur qui prévaut, d'où ce sentiment de révolte qui anime l'opinion sportive dans sa diversité. Personne ne niera que face au WAT, les dirigeants n'ont pas fait honneur au club et sa prestigieuse histoire, non pas à cause de la défaite, mais de l'humiliation subie dans un mythique stade «Paul André» considéré, à juste titre, comme l'antre des années fastes de la légendaire USMBA qui faisait trembler le CRB de Lalmas, Abrouk, Achour, Selmi, Kalem… le MCO de Ounès, Kachera, le regretté Hadefi, Mehdi… l'ESS des frères Salhi, Cheniti… la JSK avec ses Barris, Tahir, Djebbar, Iboud, Dali… le MCA de Betrouni, Kaoua, Bachi, Bousri… Comment expliquer la déroute face au WAT ? A Bel Abbès, chacun y va de sa propre interprétation, de son commentaire et autres accusations. N'empêche que quelles que soient les raisons, on n'arrivera jamais à masquer la réalité, même durant les moments de grosses crises, l'USMBA n'a pas était ainsi malmenée at home. Le revers de vendredi dernier est donc une première dans les annales de l'équipe chère au regretté docteur Hassani Abdelkader, dont le fameux « testament » avant sa mort : «Prenez soin de la ville et de l'USMBA», n'a malheureusement pas trouvé oreille attentive. En tout état de cause pour ceux qui sont au fait des affaires du football, ce scénario tragi-comique de la troupe à Baghdad Benaïssa aura mis à nu les carences d'une équipe sans ambition aucune. Les plus radicaux, n'hésiteront pas remettre en cause la gestion obsolète des Benaïssa qui, en dépit les subventions et autres recettes dont ils ont bénéficié, n'ont pas pu ou su mener le bateau à bon port. Ils ont pourtant promis monts et merveilles. Dans Tout-Bel Abbès, et s'étant rendu à l'évidence, on estime que le moment est venu pour une vraie thérapie de choc pour un mal persistant. A la fin de la partie, Benaïssa avait imputé la défaite à l'expulsion de Messaï et au manque de fraîcheur physique. Il a essayé d'apaiser les fans dont la colère et la déception ont atteint leur paroxysme. Pour eux, le seul vrai service que peut rendre Baghdad Benaïssa et son comité au club, c'est de partir ! En effet, d'aucuns, des plus avertis, appréhendent le remake de 2004 lorsque l'USMBA a rétrogradé en Interrégions. M. O. Noureddine