La Coupe d'Algérie, le rêve harrachi. Les Harrachis toujours sous le choc. Un commentaire sur cette victoire arrachée à Béjaïa dans les dernières minutes du match, face au MOB... C'était un match difficile, serré et en même temps plaisant. Les deux équipes étaient bien placées sur le terrain. Je pense que nous avons fait le maximum pour gagner le match et dédier cette victoire à nos supporters. Pour nous, le plus important était la qualification. Nous avons donc réalisé l'essentiel. Que pensez- vous de l'équipe adverse ? A mon avis, les joueurs de Béjaïa ont tout fait pour gagner. Cela se comprend car ils jouaient sur leur terrain et devant leur public. Ils paraissaient décidés à arracher au moins le nul pour espérer gagner aux tirs au but. Ils se sont contentés de jouer derrière et ils ont bien défendu. Je ne vous cache pas qu'on a trouvé des difficultés dans le secteur offensif parce qu'ils étaient tous regroupés. Cette victoire est bonne pour le moral des joueurs qui, après les deux faux pas, donnaient l'impression de douter de leur capacités… Effectivement, ce succès fera beaucoup de bien aux joueurs qui avaient besoin d'un bon résultat. Dans l'ensemble, on est satisfaits de ce qu'on a réalisé depuis le début de saison. On est cinquièmes en championnat à cinq longueurs seulement du leader, et qualifiés en quarts de finale de la Coupe d'Algérie. Je trouve que nos résultats ne sont pas aussi mauvais que cela. En voyant leur équipe en quarts de finale, les Harrachis commencent à rêver de remporter le trophée… C'est naturel. Je comprends les sentiments de nos supporters. C'est pour eux qu'on fera notre possible pour réaliser cet objectif. Vous êtes avec Boumechra les deux meilleurs buteurs de l'équipe, espérez-vous le rester ? C'est tout à fait normal. Tous les joueurs veulent faire de belles choses. On veut toujours être plus performants. Personnellement, je veux marquer des buts à chaque match. Actuellement, je suis seulement avec six réalisations entre les matchs de coupe et le championnat, mais je compte bien inscrire d'autres buts à commencer par le match contre Bordj de ce weekend. Justement, ce week-end vous devez affronter le CABBA chez lui pour le compte de la première journée de la phase retour. Comment se présente pour vous ce match ? Ce match sera un véritable test pour nous, car malgré nos deux victoires en coupe contre le NARBR puis contre le MOB on doit confirmer en championnat face à un club de Ligue 1. Nous allons affronter une équipe qui a besoin de points pour sortir de la zone rouge. Ce match va avoir lieu en semi nocturne, et cela nous convient. On doit faire le maximum pour revenir avec un résultat positif. Un succès nous permettra de rester sur cette bonne lancée. On ira donc à Bordj pour gagner le match, et non pas se balader. D'après-vous, l'USMH a-t-elle les moyens de continuer sur cette belle lancée ? On a une très bonne équipe cette saison. A mon avis, on ne possède pas d'individualités mais on a un bon groupe. Je pense qu'on a les moyens de continuer sur cette lancée parce que l'entraîneur a beaucoup de choix cette saison. Il faudra seulement rester les pieds sur terre et ne pas s'enflammer. On doit gérer nos matchs un par un. ------------------------------ Baabou à la hauteur L'arbitre du match, Baabou, a été à la hauteur durant toute la partie. En effet, pas la moindre erreur. Son excellent arbitrage mardi passé a mis les joueurs de l'USMH et ceux du MOB à l'aise. D'ailleurs, à la fin du match ils n'ont pas manqué l'occasion de le féliciter. Aussi, les responsables du MOB savent pertinemment que leur équipe n'a pas le poids face à l'USMH et pour cela elle s'est montrée incapable de faire le jeu comme l'ont fait les Harrachis . Gharbi, le meilleur sur le terrain Tous ceux qui ont assisté au match MOB-USMH témoignent de l'excellente prestation du milieu de terrain Messaoud Gharbi. Egal à lui-même, le demi défensif harrachi a été un véritable rempart en ratissant beaucoup de balles et en stoppant les initiatives des adversaires. Gharbi : «A Bordj, ce sera dur mais on est prêts» Auteur d'une excellente prestation Gharbi, le milieu harrachi qui fait une grande saison, estime que par cette victoire son équipe a réalisé l'essentiel lors de ce match, à savoir la qualification. Pour lui, ce succès est important pour le moral du groupe à trois jours seulement d'un déplacement à Bordj où l'USMH est appelée à affronter le CABBA dans une rencontre qui s'annonce palpitante. La Coupe d'Algérie, le rêve harrachi Poursuivant sa belle série de victoires en Coupe d'Algérie, l'USMH s'est imposée mardi dernier à Béjaïa face au MOB. Un succès qui a permis aux Harrachis d'arracher le billet qualificatif aux quarts de finale. Les Jaune et Noir l'ont emporté sur un petit score (1-O) sur un but de Boualem à la toute dernière minute. Bien que ce soit une petite victoire, elle est tout de même très importante pour les Harrachis. Il faut tout de même préciser que cette victoire a été acquise dans des conditions difficiles, vu la forte pression exercée par le public bougiote tout au long du match. Les poulains de Charef ont malgré tout pu résister, avant de marquer un but dans le temps additionnel. Le second souffle des Harrachis Si les Harrachis ont pu arracher la victoire dans le temps additionnel, c'est grâce à leur expérience mais surtout à leur second souffle. Face à une équipe épuisée sur le plan physique, les Harrachis ont saisi l'occasion dans le dernier quart d'heure pour mener des offensives rapides et dangereuses qui ont finalement abouti à un but dans les dernières minutes du match. A chacune de leurs tentatives en attaque, les Bougiotes ont laissé des espaces qui ont permis aux Jaune et Noir de marquer au moment où l'on n'y croyait plus. C'est dire que les poulains de Charef ont prouvé ainsi qu'ils étaient capables de faire appel à leur second souffle. Premier succès sur le terrain de l'Unité-Maghrébine L'essentiel pour les Jaune et Noir était la victoire pour rester en course dans cette compétition. Mais il faut tout de même avouer que dans ce match, vu les nombreuses occasions de buts nettes, l'USMH aura raté le carton. A noter que ce succès est le premier sur le terrain du stade de l'Unité-Maghrébine dans ce 21e siècle. La dernière victoire de l'USMH à Bougie remonte à juin 1999 avec un 1-2 face à la JSMB. Un succès douteux sur lequel il est préférable de ne pas revenir. Il faut dire que le MOB a échappé à une débâcle. L'USMH aurait pu battre le MOB par un score plus lourd, n'était la maladresse des joueurs en première et en deuxième mi-temps qui ont raté un nombre incalculable d'occasions. Ceux qui ont suivi le match n'en croyaient pas leurs yeux de voir Yachir et Boualem surtout rater autant d'occasions ! Pourtant, la partie s'annonçait très difficile pour la formation harrachie qui jouait sur le terrain de l'adversaire Yachir doit faire attention s'il veut jouer face au MCS Même après avoir purgé un match de suspension face au NARBR en coupe, Samy Yachir comptabilise toujours deux cartons jaunes. L'avertissement qu'il avait écopé contre le MCO et qui lui a valu une suspension d'un match lui a été infligé pour contestation de décision, synonyme d'un match de suspension. Donc, les deux avertissements qu'il avait auparavant sont toujours en vigueur. Pour ces raisons, le virevoltant ailier totalise toujours deux avertissements. Il devra donc faire attention lors du prochain match de championnat, qui aura lieu ce samedi à Bordj contre le CABBA, s'il veut prendre part au match des quarts de finale de la Coupe d'Algérie contre le MCS. Rappelons que Yachir avait été l'auteur du but égalisateur de l'USMH à Saïda, contre le MCS en championnat. L'absence de Hendou non ressentie Même s'il s'agit d'un élément important dans l'échiquier de Boualem Charef, l'absence de Hendou dans l'entrejeu n'a pas été ressentie. Tous les présents au stade de l'Unité-Maghrébine avaient pratiquement oublié que l'USMH était amoindrie par un élément aussi important que l'Algéro-Ukrainien. Il faut dire que Gharbi et Legraâ ont tenu leur rôle convenablement au milieu et sur le flanc gauche de la défense. Les yeux à Béjaïa, les oreilles à Saïda Etant donné que le qualifié du match MCS-ASO doit rencontrer le vainqueur de la rencontre MOB-USMH, cela fait que dans les gradins du stade de l'Unité-Maghrébine tout le monde était à l'écoute de ce qui se passait à Saïda. ------------------------------------------------------- Après les graves incidents survenus à Béjaïa Les Harrachis toujours sous le choc Les Harrachis qui ont fait, mardi passé, le déplacement à Béjaïa pour assister au match de coupe de leur équipe, ne sont pas près d'oublier cette journée et ce match caractérisés par des incidents survenus juste au coup de sifflet final. En fait, même s'il n'y a eu aucun blessé parmi les supporters de l'USMH, il n'en demeure pas moins qu'ils sont toujours sous le choc. Mais il faut toutefois préciser que si les fans harrachis sont revenus sains et saufs, c'est surtout grâce à la vigilance des agents de l'ordre qui ont eu l'idée de bloquer à l'intérieur du stade tous les Harrachis, y compris les joueurs et les dirigeants, jusqu'à la fin des émeutes aux environs de 20 heures. Soit plus de trois heures et demie que les Harrachis ont passées à l'intérieur du stade avant de prendre la route en direction d'Alger. C'est vrai que les dégâts matériels sont importants et certains ont vu leurs véhicules sérieusement endommagés (vitres et pare-brise cassés). Mais on ne signale aucun blessé parmi les supporters de l'USMH. «On a quitté le stade à 20 heures» Pour avoir plus de précisions, nous avons jugé utile d'interroger Mohamed Kezouit, un membre du comité de supporters représentant le quartier Belfort, qui nous dira : «En fait, les incidents se sont déroulés aux alentours du stade juste après la fin du match. Au moment où on devait quitter l'enceinte sportive, les agents de l'ordre nous en ont empêchés pour nous éviter des ennuis. Nous sommes alors restés là cloîtrés mais en sécurité jusqu'aux environs de 20 heures où les agents de l'ordre nous ont évacués par petits groupes. C'est vrai qu'on a eu chaud au moment où on avait appris que des incidents se déroulaient aux alentours du stade parce qu'on ne savait pas à quelle heure cela devrait s'achever pour rentrer chez nous. Mais finalement, une fois après avoir quitté le centre-ville de Béjaïa et pris la route d'Alger, on n'avait plus aucune crainte.» N. R.