«C'est au même scénario auquel on assiste dans les stades en Algérie» Voulant connaître ce qu'il pensait de ses joueurs qui se sont dirigés vers le tunnel des vestiaires avant que l'arbitre ne leur donne la permission, Lang nous dira que c'est complètement faux. Il affirmera que ses joueurs connaissent parfaitement le règlement et que c'est l'arbitre lui-même qu'il leur a ordonné de rejoindre les vestiaires. «Mes joueurs n'auraient jamais pris la décision de regagner les vestiaires sans la permission de l'arbitres central. Ils connaissent parfaitement la réglementation. Ils ne sont pas si stupides que ça.» «Tout le monde est déçu» Sur les faits qui se sont déroulés après le match, le technicien français est revenu sur ce qui s'est passé avec beaucoup de regret. Il nous dira à ce sujet : «Je suis très déçu et choqué à la fois par ce qui s'est passé au cours de cette rencontre. Je ne comprends d'ailleurs même pas le comportement de ces pseudo-supporters qui ne font que du mal au football. Je dirai aussi que les dirigeants de l'ASO n'ont rien à avoir avec tout ça. Ils sont aussi déçus que nous. Y compris les joueurs des deux équipes.» «C'est au même scénario auquel on assiste dans les stades en Algérie» Pour rester dans le même contexte de la violence dans les stades, l'entraîneur de la JSK estime que ce phénomène prend de plus en plus de l'ampleur dans nos stades. Il n'y a pas que la JSK qui en souffre. Nous avons déjà vécu presque le même scénario à Annaba. Je dirai que nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls qui souffrons de cette violence. Pour preuve, il n'y a qu'à voir le nombre de matchs à huis clos qui sont programmés chaque semaine. C'est dire que ce phénomène prend de plus en plus de l'ampleur dans les stades en Algérie. C'est vraiment décevant.» «L'arbitre devait arrêter le match plus tôt» Pour ce qui est de la décision de l'arbitre d'arrêter la rencontre, le technicien français n'a pas voulu faire de commentaires, se contentant de dire : «Je ne suis pas ici pour commenter la décision de l'arbitre d'arrêter la rencontre. Tout ce que j'ai à dire, c'est que l'arbitre devait arrêter le match bien plus tôt. Il aurait dû le faire juste après notre ouverture du score. C'est à partir de là que tout avait commencé. C'est devenu par la suite infernal.» «Je me suis énervé, car mes joueurs étaient en danger» Par la suite, nous avons demandé à Lang les raisons qui l'on poussé à se lever de son banc et s'emporter juste après que son équipe eut encaissé un but. Lang nous fera savoir que sa réaction était des plus normales pour un entraîneur qui cherche la sécurité de ses joueurs. « Oui, je me suis emporté envers l'arbitre, car mes joueurs se trouvaient en danger. N'importe quel autre entraîneur aurait fait la même chose à ma place. J'estime que dans de telles conditions, ils n'étaient pas en situation de terminer la partie.» «La balle est dans la camp de la Ligue» Pour ce qui est de la décision d'octroyer ou non les trois points pour son équipe, Lang nous dira : « Je ne sais pas quelle décision prendront les responsables de la Ligue nationale. Mais je dirais que la réglementation est claire à ce sujet. Je dirai que lorsque nous ne sommes pas en sécurité, il n'y a plus de place au football. En tous les cas, la balle est dans le camp des responsables de la Ligue. C'est a eux de prendre la décision la plus juste.» A. A. Hannachi avait demandé à ce que ses joueurs soient escortés Juste après avoir pris leur douche, les joueurs s'apprêtaient à prendre le bus. Aussitôt, le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi, a exigé au chauffeur du bus de ne pas bouger du stade jusqu'à ce que la police les escorte. C'est ainsi que la délégation de la JSK a quitté Chlef entourée des véhicules de la police. Une vitre du bus de la JSK vole en éclats Même en étant escortés, cela n'a pas empêché les pseudo-supporters chéliffiens de bombarder de pierres le bus dont l'une a fait voler en éclats une de ses vitres. Plus de peur que de mal puisque aucun joueur n'a été touché. Retour juste après le match Ayant passé deux jours à Aïn Defla, la délégation kabyle a choisi de prendre la route en direction de Tizi Ouzou juste après la rencontre. Les joueurs sont arrivés à leur domicile au milieu de la nuit vers les coups de 2h du matin, alors que les Algérois ont regagné la capitale une heure plus tôt.