Dellacasa : «Qualification méritée.» Hemad : «On est fiers d'avoir poussé l'ESS à jouer les prolongations.» Stade : Abderahmane-Bensaci (Merouana) Affluence : nombreuse Arbitres : Babou, Tchambi, Oussaghou But : Traoré (92') (ESS) Avertissements : Belkaïd (17'), Laïfaoui (26'), Zaâboub (77') Hadj Aïssa (90'+4) (ESS) ; Mebarki (15'), Amrane (66') (ABM) ABM : Kaouène, Sebihi, Abbas, Amrane, Mebarki, Nezar, Boutemdjet, Aouf, Si Ahmed, Kherkhache, Mehennaoui (Tarèche 76') Entraîneur : Hemad ESS : Chaouchi, Hachoud, Zaâboub, Laïfaoui, Belkaïd, Delhoum, Lemmouchia, Metref, Bouazza (Djabou 55'), Djallit (Hadj Aïssa 80'), Ambane (Traoré 46') Entraîneur : Dellacasa Les gradins du stade Bensaci de Merouana se sont avérés trop exigus pour contenir toute la foule venue assister à ces quarts de finale de la Coupe d'Algérie. On s'agglutine comme on peut, même autour du terrain derrière la clôture. L'Entente avec un Ambane en verve s'installe dès le début du match dans le camp de Merouana. Mais c'est l'ABM qui va s'offrir la première occasion dans le match quand Kherkhache, du haut de ses 38 ans, met en péril la défense et le gardien Chaouchi. Du côté de Merouana, on constate l'absence de Bouarara, le coach qui était à la tête des Canaris depuis deux saisons et qui a décidé de jeter l'éponge après la défaite contre le MSPB. L'équipe peu réaliste en première période Les Noir et Blanc se présentent sans le maître à jouer Hadj Aïssa, ni Djabou. Ils sont tous les deux sur le banc de touche. En attaque, on note l'absence de Hemani. Mais ces absences en début de match ne présentent certainement pas un gros manque au vu du banc de touche assez riche que possède le coach italien. Les coéquipiers de Faouzi Chaouchi mènent des attaques le plus souvent dangereuses, mais n'arrivent pas à trouver le chemin des filets. 14', Metref frappe des 25 mètres, son tir percute l'angle de la lucarne. Aux 37' et 39', quand Ambane sur l'aile gauche fait une ouverture du pied gauche, la tête de Laïfaoui n'est pas très bien croisée. Le ballon passe à quelques millimètres du poteau droit du portier de Merouana. Le même Ambane à la suite d'un contre rendement mené par l'Entente bénéficie d'un service de Metref, légèrement excentré. La frappe du Camerounais est repoussée du bout du pied gauche par Kaouène. Domination des gars des Hauts Plateaux, mais pas de rythme dans le match La deuxième mi-temps démarre sur un rythme assez long, ce qui n'est pas pour désavantager les locaux. Merouana ne se découvre pas. Aucune action dangereuse de la part des coéquipiers d'Abbaz. L'Entente domine mais ne se crée pas autant d'occasions de but qu'en première mi-temps. On continue à frapper de loin, comme en première mi-temps. On est peu précis devant le but, comme cette tête de Djallit qui manquait forcément de punch. Elle passera devant les bois de Kaouène. Ce dernier se montre assez présent face aux tirs de loin des coéquipiers de Djabou. 72', Kaouène va se monter intraitable quand il sauvera ses buts d'un but tout fait. Au prix d'un geste désespéré, il renvoie le cuir en dehors de sa cage. Hadj Aïssa n'a pas simulé le penalty On jouait les dernières secondes du match quand Hadj Aïssa s'engouffre dans la défense de Merouana, il est fauché par un défenseur, l'arbitre siffle la faute, on croit au penalty, mais Babou avertit Hadj Aïssa pour simulation. Les images de la télévision sont sans pitié. Babou reverra certainement les séquences du match. Le maître à jouer de l'ESS n'avais pas simulé la faute, mais avait été bel et bien fauché. C'est sur cette action que l'arbitre siffle la fin des 90 mn. Les Sétifiens ouvriront le score à la 90' par Traoré qui se présentera seul devant le but de Kaouène. Cette fois, le portier de Merouana ne pourra pas sauver sa cage. -------------------------------------------------------------- Dellacasa : «Qualification méritée» ll «C'était une qualification difficilement acquise, mais elle était méritait. J'ai demandé à mes joueurs de garder leur calme et de rester concentrés. Si vous me dites qu'il a fallu à l'Entente 120 minutes pour se qualifier, je réponds que c'est la coupe et qu'on peut des fois aller au-delà des 120 minutes.» Hemad : «On est fiers d'avoir poussé l'ESS à jouer les prolongations» ll «Je remercie mes joueurs d'avoir tenu tête aux joueurs d'expérience de l'Entente. On a poussé notre adversaire à jouer les prolongations. On n'a pas à rougir de cette élimination. Je remercie le public pour son soutien et félicite les deux équipes d'avoir joué un match dans le fair-play total.» Ayant pas joué la moindre minute Habri n'a pas eu l'occasion de prouver ses qualités Recruté durant le récent mercato hivernal, le jeune émigré Habri n'arrive toujours pas à s'imposer dans sa nouvelle formation, au point de s'interroger sur le sort de cet ex-international espoirs qui risque de quitter rapidement l'Entente sans pour autant avoir eu l'occasion de prouver que la direction n'a pas commis d'erreur en misant sur lui. Hammar exige une réduction de son salaire Le président Hammar, qui a refusé d'envisager un divorce à l'amiable à ce moment de la saison, afin de ne pas briser la carrière du joueur, a décidé malgré tout de réduire le salaire mensuel de Habri, tout en lui laissant l'occasion de faire ses preuves d'ici la fin de saison, avant de prendre l'ultime décision de le préserver ou non en prévision de la prochaine saison. «Personne ne m'a parlé d'argent» Du côté du joueur, qui espère toujours un geste de la part de l'entraîneur pour montrer ses capacités durant un match officiel, il nous a confié que durant la récente réunion avec le président Hammar en présence de son père, personne n'a évoqué la possibilité de réduire son salaire mensuel, mais en évoquant juste sa situation sportive. Ce qui laisse encore planer des zones d'ombre dans cette affaire. Décision aujourd'hui concernant le plan de vol En ayant deux alternatives à sa disposition pour le déplacement de l'équipe au Cameroun, la direction devra se réunir aujourd'hui pour trancher le plan de vol à prendre pour rejoindre la ville de Garoua, avec la possibilité de se rendre via Paris ou la ville marocaine de Casablanca.
Les Sétifiens sont obligés de passer une nuit à Douala Alors qu'elle avait songé dans un premier temps rejoindre Garoua en passant par la ville de Yaoundé, la direction devra revoir ses plans, vu qu'il n'y a pas de vol disponible lors de l'arrivée de la délégation sétifienne au Cameroun, en étant contrainte de passer une nuit à Douala (21 avril), avant de prendre le vol en direction de Garoua, le lendemain. Vers l'incapacité d'envoyer des émissaires nn Contrairement au récent déplacement au Burkina Faso, où la direction a eu la louable décision d'envoyer deux émissaires sur place quelques jours avant l'arrivée de la délégation sétifienne, ce ne sera pas apparemment possible cette fois-ci, en raison de la programmation des vols locaux au Cameroun, en décidant de partir ensemble le 20 avril prochain. La direction a informé les joueurs sanctionnés En prenant la décision de sanctionner 10 joueurs qui n'ont pas respecté le code interne ces derniers temps, la direction a décidé de frapper un grand coup en matière de discipline au sein de l'équipe. Ce qui va réjouir le coach Dellacasa, vu qu'il commence à en avoir assez de l'attitude capricieuse de certains éléments. Première apparition de la télévision à Merouana La Télévision nationale a fait sa première retransmission d'un match en direct depuis l'Indépendance à partir du stade Chahid-Bensaci. Avant cela, elle avait montré des séquences du match ABM-MSPB. Sétifiens et Merouanis côte à côte dans les gradins Les supporters des deux camps étaient assis côte à côte dans les gradins du stade Bensaci. Ce n'était pas la meilleure idée. Dans ce genre de rencontre, il est toujours utile de prendre ses dispositions en cas de dérapage. En effet, dans un match de foot, tout peut arriver. Bouarara : «J'ai mené Merouana en quarts de finale et c'est grâce à moi que Madouni est resté» Halim Bouarara insiste sur le fait que c'est grâce à sa contribution que Merouana n'a pas volé en éclats après la défaite face au MSPB : «C'est une défaite douteuse que nous avons concédée face au MSPB. Je ne voulais pas rester. Il fallait faire un choix. J'en ai parlé au président et je lui avais dit qu'il était préférable que je parte. J'avais par ailleurs réussi à le persuader de continuer à gérer le club. Il fallait absolument éviter que les choses se tassent. J'ai convaincu Cheriet et Frioua de rester. Ils avaient l'intention de quitter le club après la mascarade que l'ensemble de Merouana avait comprise.»
