Le compartiment offensif n'a pas su concrétiser la multitude d'occasions de buts et a brillé par leurs ratages inexplicables. Les Vert et Blanc ont concédé lors de la dernière journée du championnat leur quatrième faux pas consécutifs. En effet, les camarades de Slimani, qui n'a rien à se reprocher lors du dernier match face au MSPB, n'ont finalement pas réussi le déclic. Ils ont même laissé filer une belle opportunité pour réduire l'écart sur les autres formations et surtout se débarrasser du doute qui planait au sein de l'équipe. Tous ceux qui ont suivi cette empoignade étaient unanimes à dire que le RCK ne méritait guère ce nul et qu'une large victoire était tout à fait à sa portée. Face au MSPB, l'équipe koubéenne a réalisé sa meilleure prestation face à un adversaire qui n'a pas fait grand-chose pour mériter son point. C'est plutôt les joueurs koubéens qui lui ont offert le match nul. Si le RCK n'a pas renoué avec la victoire, c'est parce que les attaquants ne se sont pas montrés à la hauteur. Ainsi, le compartiment offensif n'a pas su concrétiser la multitude d'occasions de buts et a brillé par leurs ratages inexplicables. D'ailleurs, ces ratages étaient le tournant de la rencontre. Désormais, on va penser à apporter d'autres changements afin de rendre l'équipe plus percutante et surtout réaliser les résultats escomptés, mais surtout chercher le déclic psychologique. On craint déjà le syndrome des deux dernières saisons où les attaquants koubéens ont souvent peiné à retrouver leur efficacité devant le but adverse. Les joueurs ont perdu confiance et jouent devant leur public la peur au ventre. En parallèle, les deux autres compartiments sombrent. Où réside le problème ? Le RCK s'essouffle et n'arrive plus à suivre le rythme de la compétition. Une question taraude l'esprit, qu'est-ce qui ne marche pas ? Est-ce que le problème est d'ordre technique, psychologique ou les moyens n'ont-ils pas suivi ? Ce sont des questions qui restent suspendues. Ce qui est sûr, c'est que la direction du club est entrée en conflit avec le coach Nabil Medjahed qui a réussi, quand même, à galvaniser son groupe, et son travail plaide en sa faveur malgré la mauvaise posture et le différend est loin d'être résolu. Si les supporters mettent déjà la pression et exigent l'accession, ce n'est pas le cas pour le staff technique. Pour Nabil Medjahed, il n'a jamais été question de jouer l'accession dans la mesure où l'équipe a été remaniée à 90%. Pour l'entraîneur, le recrutement opéré à l'intersaison est remis en cause. En plus, les joueurs sont bloqués psychologiquement et ne sont plus capables de renouer avec la victoire. Le non assainissement de leur situation financière, depuis quatre mois déjà, s'est répercuté négativement sur le rendement des joueurs. Certains, ne sont pas allés loin pour faire leur diagnostic. Le départ de l'équipe été déjà bancal avec cette politique de recrutement et de gestion prônée par les dirigeants du club… Amokrane opéré avec succès Le libéro koubéen, Amine Amokrane, a subi en début de semaine une intervention chirurgicale au niveau du cerveau à Paris. Après six heures de travail, l'opération a été réussie. Le joueur, qui est pris en charge par la FAF, poursuit son hospitalisation à Paris et devrait rentrer au pays prochainement. Des supporters koubéens résidant en France lui ont rendu visite juste après l'intervention. Ils lui ont promis de lui rendre visite souvent durant son séjour à Paris. Un geste très apprécié par Amokrane et son père.