Les joueurs n'ont pas été à la hauteur. Les Vert et Blanc n'ont pas su garder leur invincibilité dans leur fief à l'occasion de leur huitième match de la saison. En effet, les camarades de Bouikni, qui n'a rien à se reprocher, n'ont finalement pas réussi à réaliser le souhait de leurs fans et du staff technique en réalisant leur cinquième victoire de la saison. Après quatorze points récoltés, les Koubéens ont laissé filer une belle opportunité pour réconforter leur statut de dauphin. Complètement perdus sur le terrain, les protégés de Medjahed n'ont rien fait pour espérer venir au bout de leur adversaire du jour, qui s'est déplacé à Alger pour limiter les dégâts. Finalement, les Asémistes sont parvenus à piéger les Koubéens dans leur fief et par la même récupérer les deux points perdus à domicile contre l'OM. Tous ceux qui ont suivi cette empoignade étaient unanimes à dire que l'ASMO méritait sa victoire. Et pourtant, nul n'a misé sur une défaite des Vert et Blanc… Les joueurs n'ont pas été à la hauteur Vendredi dernier, l'équipe du RCK a réalisé une piètre prestation at home. Comparés aux précédents matchs, les camarades de Madi, l'une des rares satisfactions, étaient dépassés. Si le Raed n'a pas gagné son match contre l'ASMO, c'est parce que les joueurs ne se sont pas montrés à la hauteur. Ainsi, le compartiment offensif a affiché des lacunes qui n'ont pas permis à l'équipe de créer le danger devant les bois adverses, contrairement aux matches disputés auparavant. Les rares occasions qui ont été à l'actif des attaquants n'ont pas été bien exploitées, puisque non transformées en but. La règle le précise bien : quand on ne marque pas, on encaisse. Devant cette situation, il est fort probable que le staff technique du RCK procède à des changements lors des prochaines journées pour rendre ce compartiment plus efficace, et débloquer la situation. Toutefois, contrairement au compartiment offensif qui a affiché plusieurs manques dans ce match, le milieu de terrain n'a pas bien réagi, il n'a pas été au top. En somme, le milieu koubéen s'est montré déséquilibré et a commis plusieurs erreurs de marquage. La récupération du ballon n'a pas été à la hauteur et les duels homme à homme ont été perdus. Quant à la défense, la charnière centrale est à revoir. Toutefois, la défaite contre l'ASMO était un peu prévisible. La trêve forcée, l'autre handicap Finalement, la trêve forcée d'un mois s'est avérée fatale pour le Raed. En réalité, elle n'a fait que stopper l'élan des Vert et Blanc qui restaient sans défaite at home depuis l'entame du championnat. Au contraire, c'est l'ASMO qui a bénéficié de cet arrêt de la compétition. L'entraîneur Kioua avait le temps pour revoir sa copie et remettre son équipe sur les rails. En somme, cette interruption du championnat n'a pas arrangé le RCK. Qu'on le veuille ou non, la ligue a une part de responsabilité à cause de sa très mauvaise programmation… Medjahed : «J'assume» Très affecté suite à ce revers, l'entraîneur du RCK, Nabil Medjahed, n'a pas pu retenir ses larmes à la fin de la rencontre. Fidèle à ses habitudes, Medjahed n'est pas allé par trente-six chemins pour justifier cette défaite. En dépit du mauvais rendement de ses joueurs et l'arrêt du championnat durant un mois, il assume complètement ses responsabilités. «Notre adversaire a su retourner chez lui avec le gain du match. Mes joueurs n'ont rien fait pour tenter de gagner. En parallèle, cette trêve d'un mois nous a vraiment cassés. Seulement, tout cela ne peut justifier notre défaite. J'assume entièrement ma responsabilité. En tout cas, ce n'est pas une fin en soi, car il reste un long chemin à parcourir. Nous devons continuer à travailler dans la sérénité et nous avons besoin du soutien de nos supporters. Je suis persuadé que les joueurs ont bien retenu la leçon et sont capables de réagir très rapidement. J'ai confiance en mes joueurs. Désormais, on doit récupérer les trois points perdus à Merouana», nous dira Medjahed. Bencherifa suspendu L'arrière latéral, Walid Bencherifa, ne sera pas du voyage à Merouana, le week-end prochain. Le joueur a écopé d'un troisième carton synonyme de suspension automatique.