Boussoufa : «Je n'ai rien à voir dans cette affaire» C'est quasiment officiel : Maroc-Algérie se déroulera à Casablanca, au stade Mohamed V ! C'est le sélectionneur du Maroc en personne, Eric Gerets, qui l'a annoncé au site Telquel. Il a motivé ce choix par la très bonne ambiance qu'il a perçue au stade de Casablanca à l'occasion des matchs qu'il y a assistés. L'argument tient la route, mais ce n'est pas le seul à avoir convaincu les autorités marocaines à opter pour le stade de la capitale économique du Royaume chérifien. D'autres paramètres sont entrés en considération. Pour Gerets, une sélection doit évoluer dans le plus grand stade Déjà, Gerets était partisan dès le départ du stade de Casablanca suivant un raisonnement bien simple : la sélection d'un pays doit jouer dans le plus grand stade du pays. Pour lui, c'est un principe élémentaire, ne serait-ce que pour qu'un maximum de supporters puisse être présent et soutenir son équipe. L'option du nouveau stade de Marrakech qu'on lui a fait miroiter, avec l'argument que les supporters de cette ville sont réputés pour être les plus chauds du royaume, ne l'a pas trop convaincu. Le coach a ses repères à Casablanca et c'est là qu'il a toujours souhaité jouer. La sécurité passe avant l'impératif sportif Ensuite, un nouveau paramètre, sécuritaire celui-là, est entré en jeu : l'attentat terroriste perpétré il y a quelques jours dans un café à Marrakech, faisant plusieurs victimes. Dans une pareille conjoncture, les autorités marocaines préfèrent domicilier un match aussi sensible dans une ville comme Casablanca, capitale économique du Maroc, où la sécurité est maîtrisée. Les incidents ayant émaillé le match d'inauguration du nouveau stade de Marrakech ont également fait réfléchir les responsables marocains. En effet, dans la conjoncture politico-sociale actuelle que vit le Maroc, la priorité, au-delà de l'impératif sportif qui est de gagner le match, est surtout d'assurer une entière sécurité avant, pendant et après la confrontation. Dans le contexte actuel, seul le stade Mohamed V peut présenter toutes les garanties de sécurité. --------------------------------- Cité dans une affaire d'agression en Belgique Boussoufa : «Je n'ai rien à voir dans cette affaire» Accusé de coups et blessures lors d'une soirée dans une discothèque à Willebroek, l'international marocain, Mbark Boussoufa, a affirmé dans le journal néerlandais Het Laatste Nieuws qu'il n'avait absolument rien à voir dans cette affaire. Le Marocain se défend et déclare : «Je n'ai rien à voir là-dedans, J'ignore vraiment ce que je devrais dire puisque je n'étais pas impliqué.»