Coulibaly : une ça passe, deux ça en fait trop ! Son club disqualifié de la Ligue des champions orange, le président du TP Mazembe, Moïse Katumbi, ne désarme pas et dénonce au passage un complot de l'Espérance de Tunis et des «ennemis» des Corbeaux. Il a beau avoir annoncé cette semaine qu'il ne serait pas candidat aux prochaines élections, Moïse Katumbi, président du Tout Puissant Mazembe et gouverneur de la province du Katanga, reste un tribun dans l'âme. Le boss des Corbeaux l'a encore prouvé jeudi en s'adressant à une foule de supporters massés dans le stade Mwanke, en construction. Au menu de cette adresse à mi-chemin entre messe gospel et meeting populiste, la disqualification du club, privé des poules de la Ligue des champions pour avoir aligné un joueur en litige avec l'Espérance de Tunis. Un club sang et or au centre des griefs de Katumbi. Sans donner de preuve, le dirigeant n'hésite pas à accuser les «ennemis» du TP, Wydad et Espérance en tête, d'avoir ourdi un «complot» pour en mettre à mal les ambitions. Venu avec des «billes», Moïse Katumbi a révélé que son club avait mis en œuvre des moyens juridiques à la hauteur de la situation. «Nous avons engagé deux grands cabinets d'avocats suisse et français afin que justice soit faite au niveau du Tribunal arbitral du sport. La vérité étant têtue, nous mettrons tous nos moyens à leur disposition afin qu'ils prouvent aux yeux du monde l'injustice que subit Mazembe», a lâché Katumbi, cité par le site officiel du club lushois. ------------------------------------- Coulibaly : une ça passe, deux ça en fait trop ! Idrissa Coulibaly entretient de nouveau la confusion sur sa prochaine destination. L'on sait qu'il a quitté Tripoli pour Tunis. Il n'est pas besoin d'avoir la confirmation du Malien pour s'en convaincre. Mais pour dire où il sera qualifié, à moins de disposer d'un don qui nous ferait lire l'avenir - ça nous fera gagner du temps - il est difficile d'avancer quoi que ce soit. Coulibaly, lui, jure qu'il est à l'EST, alors que du côté du CA, on avance le contraire. C'est drôle, cela nous rappelle un peu ce qu'a vécu le joueur avant que le Ahly de Tripoli le fasse venir de force. Une fois, ça passe, mais deux, ça en fait trop !