«Le projet du FC Rouen m'intéresse beaucoup». Comme annoncé dans notre édition d'hier, le milieu franco-algérien de la JSMB, Zahir Zerdab, s'est engagé officiellement avec le FC Rouen qui évolue en CFA 3 du championnat français. Après mûre réflexion et malgré les nombreuses sollicitations d'autres clubs ici en Algérie, Zerdab, qui a passé plus de deux années à la JSMB, a décidé de rentrer en France. Le joueur a déclaré qu'il ne pouvait plus jouer en Algérie pour diverses raisons et c'est pour cela qu'il a refusé toutes les offres, notamment celle de la JSMB qui l'a recruté lors du mercato hivernal de la saison 2008-2009. Zahir quittera donc la JSMB avec plus de 80 matches dans les jambes, une vingtaine de buts et plusieurs passes décisives. Il s'est engagé pour deux ans Après plusieurs rounds de négociations avec les dirigeants du FC Rouen, le manager de Zahir Zerdab, Haçene Aït Yahia, qui avait pour mission de négocier avec les responsables du club français, a fini par trouver un terrain qui consiste en la signature de Zahir pour deux ans en faveur du FCR plus une option d'une année. Dans le contrat de Zerdab est mentionné que si le club accède en Ligue 2 lors des deux prochaines saisons, Zahir devra continuer avec le FC Rouen mais si ce club n'arrivera pas à réaliser cet objectif, Zahir sera libre et pourra choisir un autre club sans aucun problème sauf s'il ne veut pas partir, bien sûr. Zahir ratera les deux premières semaines de préparation Avant de rejoindre sa nouvelle équipe, le joueur devra d'abord jouer les quatre dernières journées du championnat local. La reprise des entraînements du FC Rouen étant fixée pour le 23 du mois en cours, Zahir ratera les deux premières semaines de préparation. Zerdab, qui jouera le dernier match avec la JSMB le 8 juillet prochain à domicile contre le CABBA, devra rejoindre juste après son nouveau club pour entamer directement la préparation en prévision de la saison prochaine. Présentation du FC Rouen Club fondé en 1899, le Football Club de Rouen a connu une riche histoire et un passé glorieux en faisant vibrer des générations de Rouennais. Après une décennie marquée par des résultats sportifs en dents de scie, une saison en ligue 2 et une trop longue période en CFA, le FC Rouen a retrouvé le Championnat national au début de la saison 2009-2010. Plus motivé que jamais et encouragé par son public et ses partenaires, le FC Rouen ne cache pas ses ambitions : construire un club de football stable et fort qui compte dans le monde du football, et rejoindre la Ligue 2 dès maintenant. Une ambition rendue possible par la restructuration du club engagée depuis plusieurs années, la mobilisation des partenaires et des collectivités locales et la construction d'une équipe très compétitive. Un esprit « cœur battant » au service de la formation Au-delà de son équipe première, le FC Rouen c'est aussi plus de 500 licenciés cette saison dans 20 équipes, entourés par des entraîneurs diplômés et une école de formation. Ce sont aussi de nombreux bénévoles dynamiques qui, véritables piliers du club, veillent au bon fonctionnement quotidien et sont les acteurs de sa réussite. Le FCR n'est pas une entreprise comme une autre. Sa culture interne repose avant tout sur des valeurs de solidarité et d'entraide. Des valeurs auxquelles le FC Rouen souhaite plus que jamais donner corps. Pascal Darmon (président du FC Rouen) : « Zerdab entre dans le carde de notre projet d'avenir » Interrogé sur la nouvelle recrue de son équipe, le président du club rouennais, Pascal Darmon, estime que Zedab est un bon joueur qui sera d'un grand apport pour l'équipe en prévision de la saison prochaine où le club compte s'investir carrément pour accéder en Ligue 2. Le président nous a fait savoir que Zahir entre aussi dans le cadre du projet de son club. «Zerdab est un très bon élément qui peut nous être très utile. Il sera donc d'un grand apport pour notre équipe. En tous les cas, je peux vous dire que ce jouer entre déjà dans notre projet et notre objectif qui est l'accession en Ligue 2», a-t-il dit. «Le projet du FC Rouen m'intéresse beaucoup» Racontez-nous un peu comment vous avez atterri au FC Rouen... Je pense que c'est vraiment le destin. Il faut dire que cela s'est passé très vite. Depuis quatre semaines, ce club était en contact avec mon manager qui a trouvé un terrain d'entente avec ses responsables. J'ai signé un contrat de deux ans plus un en option. Lorsque j'étais à Roye et avant de partir pour Beauvais, le Président m'avait déjà contacté pour venir à Rouen. Après ma sélection avec l'équipe d'Algérie, j'ai rencontré Thierry Plet qui m'a présenté le projet qui m'a intéressé. Pourquoi le FC Rouen au juste ? Il y a un super projet sportif qui est réalisable au vue de l'effectif, des infrastructures, du passé… Rouen est une ville de foot. Il faut se servir de cela pour gravir les échelons. J'ai passé 3 saisons hors de la France et éloigné de ma famille. Ce n'est pas une question financière mais il vaut mieux jouer un challenge sportif intéressant que de survivre en Ligue 2. Et pourtant vous avez des offres très alléchantes en Algérie… Pas seulement en Algérie, mais j'ai opté pour le challenge sportif. Si j'avais privilègié l'aspect financier j'aurais choisi l'Arabie Saoudite ou bien le Qatar. Quelles sont vos ambitions personnelles et collectives au sein du FC Rouen ? Au niveau collectif, ce serait d'atteindre l'objectif du club. Au niveau personnel, je souhaite m'intégrer le plus rapidement possible pour marquer, faire marquer mes partenaires et tenter d'être le plus décisif possible également. Vous avez évolué dans plusieurs championnats de haut niveau et participé à des compétitions internationales, d'après vous, que faudrait-il au FC Rouen pour accéder en Ligue 2 ? Il va falloir un bloc compact et une défense solide pour encaisser le moins de buts possibles. Il y a toujours 3 ou 4 occasions à concrétiser. A ce moment là, il faudra faire preuve d'efficacité pour rester dans le bon wagon. Nous devons faire preuve de solidarité et de combativité pour réussir dans le championnat national qui est très long. Il va falloir beaucoup de patience aussi pour que la mayonnaise prenne. Que pensez-vous du parcours du FC Rouen cette saison ? J'ai suivi le championnat de Ligue 2 et de National. Il a manqué un brin de réussite et d'expérience je pense. J'ai un ami qui évoluait à Amiens et après le match contre Rouen au stade Robert Diochon, il m'avait dit que Rouen était une très grosse équipe. Ils ont effectué une bonne saison. Connaissez-vous la région ? Je la connais. J'ai vécu à Amiens qui ne se situe pas très loin. Il y a aussi des amis qui vivent à Rouen. Connaissez-vous des joueurs du FC Rouen ? Je connais Cyril Arbaud avec qui j'ai évolué à Roye. Puis j'ai croisé certains joueurs comme Dona Ndoh et Franck Chaussidière. Avant de conclure, voulez-vous faire passer un message aux supporters de la JSMB ? J'ai passé trois bonnes saisons en Algérie, j'ai connu de très belles choses à la JSMB. Je tiens à remercier tous les gens qui m'ont soutenu durant mon passage à la JSMB, notamment les supporters qui m'ont beaucoup encouragé. Je veux seulement leur dire aussi que si je quitte la JSMB je n'oublierai jamais le premier club où j'ai joué pour la première fois en Algérie. Je remercie tout particulièrement le président Tiab Boualem qui a été à l'origine de ma venue et qui m'a permis d'évoluer dans le club de ma ville, Béjaïa. Bouali en stage à Alger La séance de la reprise de jeudi dernier a été caractérisée par l'absence de l'entraîneur en chef, Fouad Bouali, qui se trouvait à Alger pour un stage du 2e degré. La séance d'entraînement effectuée avant-hier par les camardes de Mebarakou a été dirigée par ses assistants, Dahmane Sayah, Hacene Hamouche et Abdrezak Harb. Quant à Bouali, qui a raté également la séance d'hier, il ne sera de retour que vers la fin de cette semaine pour effectuer le déplacement avec l'équipe au Khroub, pour affronter l'ASK samedi prochain. Il risque d'être privé de licence CAF, même pour la saison prochaine N'ayant pas obtenu une licence CAF, Fouad Bouali, qui a été recruté récemment pour succéder à Djamel Menad qui s'est retiré du club, après une défaite à domicile face à l'USMH, a dirigé les cinq dernières rencontres de la JSMB à partir de la tribune. D'après nos informations, cette situation n'est pas près d'être réglée, même pour la saison prochaine, puisque Bouali, qui en train d'effectuer un stage de 2e degré ces derniers jours, devra aussi passer deux autres stages pour atteindre le niveau 4, avant de passer un examen final dans le but d'avoir droit à cette fameuse licence CAF. Et cela prendra du temps, soit pas moins de six mois. Ainsi, le coach béjaoui ne pourra pas diriger son équipe à partir du banc, avant le mois de janvier prochain. C'est dire que même si Bouali sera l'entraîneur de la JSMB la saison prochaine, il ne pourra pas coacher son équipe à partir de la main courante. Que fera Tiab ? Le président de la JSMB, qui a fait venir Bouali, n'ignorait pas que même si ce dernier ne pourra pas obtenir cette licence pour le reste de cet exercice, il l'aura quand même pour la nouvelle saison. Mais apparemment, les calculs de la direction se sont avérés faux. Car il devra attendre encore pas moins de six mois pour voir son entraîneur sur le banc. Que fera donc le président dans une situation pareille ? Pour le moment, lui faire obtenir une dérogation est déjà envisageable, mais il faut dire aussi que les instances de notre football ont déjà rejeté une demande du genre récemment. Une situation très délicate pour le président Tiab qui devra toutefois trouver une solution pour mettre fin à cette histoire.