«Vous savez, les Bosniaques sont un peu comme nous, donc ils connaissent bien la mentalité algérienne.» La désignation de l'adjoint du sélectionneur national Vahid Halilhodzic demeure toujours d'actualité. Si l'on se réfère à une source crédible, le futur collaborateur du nouvel entraîneur des Fennecs sera un Algérien résidant en France. Un indice qui a laissé libre cours aux rumeurs les plus folles dont celle de l'ex-driver des Verts, Nacer Sandjak, annoncé comme étant probablement dans le staff technique de l'EN. Finalement, ce technicien algériens résidant à l'étranger n'est pas Sandjak, ce sera Noredine Kourichi. Cherchant toutefois à savoir si Sandjak avait été contacté, l'intéressé n'a pas voulu confirmer l'information, au terme d'une conversation téléphonique hier, il reste qu'il ne l'a tout de même pas niée. On peut alors croire que l'ancien entraîneur de la JSK et de Noisy-le-Sec était une piste parmi d'autres. Aussi, il semblerait que des intermédiaires auraient déjà touché un mot au nouveau coach de l'EN, Vahid Halilhodzic, au sujet de la nomination de Sandjak comme adjoint. C'est l'ancien meneur de jeu et capitaine d'équipe du PSG d'origine bosniaque, Safet Susic, comme Vahid d'ailleurs, qui serait derrière ces contacts. Joint par nos soins pour en savoir plus sur cette information, Nacer Sandjak n'a pas voulu s'attarder sur le sujet. Il est vrai que le président Raouraoua n'a pas encore tranché à ce propos, d'où les réticences des postulants à ce poste d'adjoint de se prononcer de manière officielle. «Je ne peux rien vous confirmer pour le moment. Ça a parlé de cela ici en France, mais je n'ai rencontré ni reçu l'appel de personne, c'est tout ce que j'ai à dire pour le moment. Après, vous savez, si on fait appel à moi je répondrai présent. Comme je l'avais fait par le passé, je suis à la disposition de mon pays», a dit Sandjak. Interrogé au sujet de la désignation du coach Vahid Halilhodzic, Nacer Sandjak, qui connaît bien l'homme pour avoir eu vent de sa méthode de travail au PSG, avance qu'il nous fallait bien un meneur d'hommes comme Vahid afin de relancer la machine des Verts. «Vous savez, les Bosniaques sont un peu comme nous, donc ils connaissent bien la mentalité algérienne. Je connais Vahid, c'est un entraîneur très à cheval sur la discipline. Et c'est ce qu'il faut dans un club ou dans une sélection pour réussir. Je sais qu'il est bien en mesure de réussir avec l'EN, à condition qu'il s'entoure de gens compétents à même de l'aider dans sa mission», affirme Nacer Sandjak.