Le point du nul arraché à Annaba permet aux Bordjiens cet espoir de maintien aussi mince soit-il, car une défaite aurait signifiée la descente aux enfers bien avant la clôture de la compétition. Le point du nul arraché à Annaba permet aux Bordjiens cet espoir de maintien aussi mince soit-il, car une défaite aurait signifiée la descente aux enfers bien avant la clôture de la compétition. Ainsi, pour se maintenir les coéquipiers de Ferradji doivent non seulement gagner les deux matchs restants contre le WAT à Bordj et la JSMB à Béjaïa pour le compte de la dernière, mais aussi attendre les résultats de leurs autres compagnons d'infortune. Par exemple le MCEE, l'adversaire le plus proche au classement, est placé dans le même cas de figure et les Criquets espèrent un faux pas de cette équipe contre la JSK à El Eulma à huis clos, ensuite face à l'USMH en déplacement pour la coiffer au poteau. Les Annabis n'ont pas pris leur revanche Une semaine avant ce match, les Annabis ont fait de cette empoignade, qui était importante pour eux mais pas du tout décisive, un tournant dans le championnat. En effet, ils ont gardé en mémoire le fait que leur équipe ait rétrogradé en 2007 à cause du match perdu face au CABBA à Bordj, alors que les Bordjiens devaient, selon leurs adversaires, lever le pied pour leur permettre d'éviter la relégation. Les coéquipiers de Boudjelid, auteur du but victorieux, devaient respecter non seulement l'éthique mais les 3 points les intéressaient pour une qualification en Coupe arabe vu qu'ils étaient classés en 5e position. Le match de mardi était une occasion en or pour les Annabis d'envoyer les Bordjiens en Ligue 2. Cela s'est avéré comme un coup raté, puisque les coéquipiers de Ferradji ne sont pas encore en enfer et c'est plutôt les Annabis qui se sont mis en mauvaise posture en laissant filer deux points qui pourraient peser de tout leur poids en fin de compte. Mansour sera présent Le meilleur joueur de son équipe contre l'ESS, Abdelhak Mansour s'est retrouvé sur le banc trois jours plus tard face à Annaba. Les raisons d'une telle décision demeurent en possession de Zekri, qui a entrevu les bienfaits d'un tel changement. Sur le plan rendement, il aurait pu faire la différence sur le couloir gauche par rapport à celui de Benchaïra qui revenait de blessure. En tout cas, l'absence de Mansour n'est pas passée inaperçue et si Benchaïra était aussi indispensable que cela il aurait pu reprendre sa place au milieu du terrain aux côtés d'Oudni et à la place de Bakha qui n'était pas au mieux de sa forme. Contre le WAT, Abdelhak Mansour reprendra sa place sur le flanc gauche défensif, alors que Benchaïra qui a été de nouveau atteint au pied serait probablement sur le banc. Mansour : «Tlemcen n'aura rien à espérer» Mansour estime que le match contre le WAT sera une véritable finale pour le maintien, et qu'il n'est pas question de le rater. «C'est bien simple, nous devons absolument gagner ce match, pour garder l'espoir du maintien. Notre adversaire jouera lui aussi ses dernières cartes, néanmoins Tlemcen n'aura rien à espérer et rentrera bredouille chez lui. Face à cette équipe, nous serons doublement motivés car au- delà des 3 points, nous n'avons pas encore oublié le 5 à 1 de l'aller», a déclaré Mansour qui aura pour atout sa fraîcheur physique sachant qu'il n'a pas joué à Annaba.
Lemouadâa à la place de Djerar Auteur du second but contre l'ESS dès son entrée en jeu en deuxième mi-temps, le jeune Djerar a été titularisé face à l'USMAn au milieu. Au cours de ce match encore et malgré son manque de compétition il a tiré son épingle du jeu. Enterré par Mouassa puis Belkacem, Djerar est en train de prouver que l'on s'est trompé sur son compte. Malheureusement pour lui, c'est en fin de saison et grâce à Zekri qu'il est en train de se révéler, et il devra attendre septembre prochain pour le faire encore plus. En attendant, on ne sait pas si le coach lui refera encore confiance ce soir vu les efforts fournis contre l'USMAn. Il se pourrait bien que Lemouadâa le remplace. Ferradji égal à lui-même Avec ses dernières prestations, on comprend mieux pourquoi Hammar le président de l'ESS avait déclaré à son passage à Bordj que le fait de l'avoir libéré au dernier mercato s'est avéré comme une bêtise surtout après la fugue de Chaouchi. Ce soir encore, Ferradji sera un rempart infranchissable pour les Tlemcéniens. ----------------------------- Boukhiar «C'est un match d'hommes» Dans quel état d'esprit êtes-vous après la large victoire face au CRB ? Cette victoire était impérative. Au vu des résultats de nos concurrents directs, on était dans l'obligation de gagner. C'est chose faite, mais cela ne suffit pas. Si l'on n'avait pas gagné ce match, on aurait été condamnés. En l'emportant, on garde toujours l'espoir de se maintenir. C'est serré, que cela soit pour les places qualificatives pour une compétition internationale ou pour le maintien. Ce n'est pas fini, mais on a déjà fait une partie du boulot, il nous reste maintenant à terminer le travail. J'espère que l'on se maintiendra, parce qu'on le mérite. Après avoir donné une véritable raclée au CRB, on imagine que c'est excellent sur le plan confiance… Même si on a eu des hauts et des bas, on sait qu'il y a de la qualité dans notre équipe. Malheureusement, on n'a que rarement eu la chance d'enchaîner les rencontres avec le même onze de départ, à cause des blessés et des suspendus à chaque fois. La composition d'équipe change souvent, et nous devons faire cette fois-ci, sans Djemilli, qui est suspendu pour le match d'aujourd'hui. C'est un véritable coup dur, n'est-ce pas ? C'est sûr que ce n'est pas pour rien s'il est le numéro un, mais nous n'avons pas le droit de sous-estimer le potentiel des deux autres portiers, et quel que soit le choix final du coach, nous devons tout faire pour mettre le gardien désigné face au CABBA dans les meilleures dispositions possibles. Parlez-nous maintenant du match capital d'aujourd'hui face au CABBA ? C'est un match d'hommes où tout le monde est concerné. On a conscience de l'importance de ce dernier match à l'extérieur. Ça se jouera au mental, c'est comme un match de coupe. On n'est concentrés que sur nous-mêmes, et on ne se préoccupe pas de la situation de notre adversaire. Il faut assumer le fait de devoir prendre les choses en mains. Quelle est la clé du match selon vous ? Pour les deux derniers matchs restants, on doit se dire que, pendant chaque 90 minutes, on doit tout donner, faire les efforts à l'image du récent match face au CRB. Il faut faire taire nos détracteurs qui disent qu'on se déplace mal, et c'est pour cela que nous devons viser les trois points durant ce match. Mais vous restiez néanmoins sur deux défaites de suite à l'extérieur… On ne pense pas à cela, même si on sait qu'on est plus performants à domicile et que ce sera compliqué. Il faudra être compétiteur pour sortir de ce match avec le moins de regrets possible, parce qu'on en a déjà pas mal... Il faudra aussi de la lucidité pour arriver à maîtriser le match et l'enjeu. Projetez-vous une éventuelle issue, positive ou négative ? Non, on ne pense pas à ce qui pourrait arriver après le match, je crois que ça sera une erreur, nous sommes dans la préparation uniquement. Restons concentrés sur notre sujet, tout en voulant revenir avec les trois points de la victoire, qui vont nous permettre de faire un grand pas vers le maintien avant la réception de l'ASO. Djemilli, le grand absent Titulaire indiscutable depuis la dixième journée du championnat et la mise à l'écart de Hadjaoui, le portier Houari Djemilli sera suspendu pour cette grande affiche face au CABBA. Il laissera forcément un grand vide, vu qu'il fait partie des éléments clés de l'échiquier de Abdelkader Amrani.
Boubekeur ou Briksi, pour une première En l'absence donc de Djemilli, le coach tlemcénien n'a pas d'autre choix que de miser sur l'un des deux jeunes portiers dans l'effectif widadi. Si Boubekeur est devenu la doublure de Djemilli ces derniers temps, Amrani pourra aussi miser sur l'international espoir, Zaki Briksi, retenu en sélection militaire, et qui a pris part à quelques matchs amicaux en sélection. Amrani devra jouer l'offensive Avec deux défaites de suite à l'extérieur, l'entraîneur Abdelkader Amrani, qui a souvent aligné une équipe bien en place mais qui n'ose pas trop souvent en attaque loin du stade Birouana, devra revoir ses plans en optant pour un onze de départ porté dès le début vers l'avant, afin de mettre une pression terrible sur les locaux, qui n'ont que de minces chances pour assurer leur maintien parmi l'élite. Contrairement aux Widadis, qui ont toujours leur destin entre les mains.