Derrag, la balle est dans le camp de la direction Les supporters réclament le départ de la direction Billel Moumen, le milieu de terrain mouloudéen, s'est absenté de la compétition pour cause de blessure. De retour sur les terrains, il s'est confié au Buteur. Vous avez abandonné la compétition pour cause de blessure, qu'en est-il maintenant de votre situation ? Ça va. Je commence à récupérer petit à petit. Je sais qu'il y'a des gens qui ont oublié que j'existe. Je serai inch'Allah prêt pour la saison prochaine. Est-ce que la direction vous a aidé ? Je suis allé voir Omar Ghrib qui m'a donné 2.000 dinars (rires) pour effectuer une échographie. Il m'a conseillé de me soigner chez Aniat. J'ai effectué par la suite trois échographies qui ont révélé que je souffre d'une déchirure à la cuisse. Mais, depuis, personne n'a cherché à savoir si je me suis rétabli ou non. Et après ? Je n'ai pas baissé les bras. J'ai effectué trois IRM avec mon propre argent et je suis allé voir le docteur Aït Belkacem. Il m'a signifié que ma blessure ne nécessitait pas une intervention chirurgicale. A votre avis, qui est responsable ? On m'a demandé de jouer l'an dernier le match face au Mouloudia d'El-Eulma. Mais à la 89', je suis tombé à terre, je n'en pouvais plus. A la fin, Ghrib est venu me voir et il m'a dit : «N'ta les hommes !». Il a mis dans ma poche 1.000 dinars et il s'est éclipsé. Depuis ce jour, il ne s'est pas cassé la tête pour moi. N'avez-vous pas regretté d'avoir joué ce match ? Non, jamais. Je n'ai pas regretté d'avoir joué ce match puisque je suis même prêt à jouer avec une seule jambe. Pour le Mouloudia, je suis près à tout, mais Ghrib m'a marginalisé. Dans un premier temps, vous aviez décidé de poursuivre les soins en France… Oui, c'est vrai. Après avoir constaté que les médecins n'ont pas trouvé le traitement adéquat, j'ai décidé d'y aller avec mes propres moyens. Par contre, Mohamed Mekhazni m'a beaucoup aidé. Je n'oublierai jamais ce qu'il a fait pour moi alors que Ghrib a refusé de me donner ce qu'il restait de la première tranche de ma prime de signature, à savoir 20 millions de centimes. Par la suite, Ghrib m'a proposé une aide, il m'a dit texto : «Donne moi 48 h et tu auras ton passeport» car, à ce moment, le mien n'était plus valide. Finalement, il a mis l'ancien passeport dans l'armoire et l'a laissé végéter pendant un mois. C'est un grand menteur. De ma vie, je n'ai jamais vu un menteur pareil. Par la suite, j'ai pu avoir un nouveau passeport grâce à Mekhazni, mais je n'ai pas pu aller en France car il était trop tard par rapport à ma réservation. Il m'a promis aussi mes 20 millions pour que je puisse aller me soigner à l'étranger mais, comme à son habitude, il n'a pas tenu promesse. Vous n'avez pas tenté de l'affronter ? Comment peut-on l'affronter ? C'est ça Omar. Il est ingrat. Lorsqu'un joueur est en forme, il lui dit «Oulidi» et il l'encourage, mais une fois que le joueur se blesse, il le laisse tomber. La preuve, c'est ce qui se passe actuellement avec Derrag. Vous êtes même allé voir le médecin de l'USMA… Oui, je suis allé voir le médecin de l'USMA pour en savoir plus sur ma blessure. Après, je suis allé encore une fois voir Omar Ghrib pour lui demander mon argent. Et là je vais vous surprendre par ce qu'il m'a dit. Oui, allez-y… Il m'a dit : «Je me demande pourquoi tu cours derrière l'argent, alors que tu n'es plus employé au club». Il fait semblant par la suite de ne pas comprendre que je dois encore toucher 20 millions. Vous voyez, jusqu'à présent, je suis en train de courir derrière mon dû. Par la suite, vous vous êtes sans doute rendu à l'évidence que ce n'est pas la peine de courir… Que pouvez-vous attendre d'un type comme lui. Je sais que malgré ce que je dis, rien ne va changer. C'est un menteur. A chaque fois, il me disait «wras wladi, ton argent est prêt», mais je ne trouve rien du tout. Si cette saison des joueurs quittent le club, ce sera à cause de lui. Ce qui m'a beaucoup touché, c'est que je suis un enfant du club et j'ai été délaissé. Après avoir repris les entraînements, vous avez été chassé du terrain… Oui, c'est la vérité. Zekri n'a rien compris. Ghrib m'a demandé de ne pas m'entraîner avant de l'avoir avisé. Il m'a dit ceci : «Hadi l'mouloudia, machi kouri». C'est vraiment grave. ------------------------------------ Derrag, la balle est dans le camp de la direction «Je suis toujours habité par cette envie de poursuivre mon aventure avec le MCA, car ça a été toujours un rêve pour un enfant de jouer dans ce club. Il faut savoir que je ne suis pas en train de proposer mes services. Ce que je veux dire, c'est que les dirigeants du club doivent manifester leur envie de me garder» a déclaré Mohamed Derrag hier sur ces mêmes colonnes. C'est une déclaration claire et nette. L'enfant de Bousmaïl souhaite bel et bien continuer son aventure avec le Mouloudia pour au moins une autre saison. Une déclaration qui a beaucoup réjoui les inconditionnels du Mouloudia, puisque Derrag a beaucoup contribué au titre de champion d'Algérie remporté l'an dernier. Le chouchou mouloudéen n'attend donc qu'un geste des dirigeants. Un message bien clair pour Ghrib qui doit mettre sa politique d'entêtement de côté, elle qui a mené le club vers la ruine. Ghrib s'est retourné contre le joueur du jour au lendemain Au Mouloudia, personne n'arrive à comprendre ce qui se passe avec cette histoire Derrag. C'est un véritable mystère. Il n'y a pas si longtemps, ce même Mohamed Derrag était le chouchou de Omar Ghrib mais, aujourd'hui, il est devenu indésirable. Aucune explication n'a pas pu être trouvée à ce fameux revirement de situation du jour au lendemain. Le joueur n'a même pas été pris en charge par la direction du club pour effectuer des soins. Personne ne tolèrera le départ du chouchou mouloudéen Tout comme Zemmamouche, Mohamed Derrag est le chouchou de la galerie mouloudéenne. Les supporters n'accepteront jamais le départ de l'enfant de Bousmaïl qui a réussi à faire oublier aux Chnaoua Sofiane Younes leur ex-coqueluche. Ghrib est averti. Il est déjà dans le collimateur des supporters. Le départ d'un des chouchous des Chnaoua pourrait lui être fatal. ------------------------------------ Il a invité certains joueurs à aller dimanche retirer leur argent L'énième faux bond de Ghrib Au Mouloudia, c'est le problème d'argent qui refait surface à chaque fois. Ces derniers temps, les joueurs n'ont pas caché leur mécontentement suite à leur non-régularisation sur le plan financier. Certains ont songé à la grève, d'autres ont protesté auprès de la direction. Et pour les calmer, Ghrib leur a remis des chèques. Dimanche, il a demandé à certains joueurs d'aller à la banque, juste à côté de la villa, pour retirer leur argent. Une fois arrivés sur les lieux, certains joueurs ont été surpris lorsqu'il ont appris par la bouche du caissier que l'argent n'était pas encore disponible. On ne sait pas maintenant si une partie des joueurs a touché son dû. ------------------------------------ Les supporters réclament le départ de la direction Le match de vendredi dernier face à l'USM Blida, qui a eu lieu au stade Omar-Hamadi de Bologhine, est la goutte qui a fait déborder le vase. Les authentiques mouloudéens l'ont interprété comme celui de la cassure entre la galerie et la direction du club. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'opinion publique a dû confirmer cette fois-ci l'avis du public mouloudéen vis-à-vis des responsables du club. Bien qu'ils ne fussent que 8.000 au stade, ils étaient tous contre la direction du club, scandant des slogans hostiles aux dirigeants. Le plus visé entre eux, c'est bien le coordinateur de la section football, Omar Ghrib. Ce dernier est contesté et honni par la galerie mouloudéenne. Une banderole a été accrochée à l'occasion du match, lui demandant de partir : «Ghrib dégage», alors que sur les colonnes de notre confrère El Heddaf, il avait déclaré qu'il s'agissait d'adolescents. Les autres dirigeants ont été aussi conspués. «Le Mouloudia appartient à tout le peuple, pas à une seule personne» Les supporters du club s'interrogent maintenant sur le rôle que doivent jouer les anciens dirigeants. Beaucoup sont étonnés de voir ce bureau continuer son travail malgré qu'il ait échoué dans sa mission sur tous les plans : «On se demande pourquoi ces dirigeants s'accrochent à leur poste. Il faut qu'ils sachent que le Mouloudia est un grand club qui appartient à tout le peuple algérien, et pas uniquement à une seule personne qui fait beaucoup de mal au club.» «Malgré le niveau intellectuel de Kercouche et ses collaborateurs, ils ont démissionné après un échec en coupe dont on connaît les secrets» Certains supporters n'ont pas hésité à franchir le pas pour comparer ce qui se passe actuellement avec l'ère Kercouche en 2007. Selon les supporters, l'actuelle équipe dirigeante n'a pas le courage de démissionner et laisser le club, comme l'a fait celle conduite par Sid Ahmed Kercouche en février 2007: «Kercouche et son équipe, avec leur niveau intellectuel, on fini par démissionner après l'échec en coupe d'Algérie, suite à une élimination dont on connaît les secrets. On se demande comment cette équipe n'a pas démissionné. Le pire c'est que tout le monde s'accroche au koursi, alors qu'ils ont conduit le club à la dérive». ------------------------------------ Mobintong et Assali signeront demain Nous venons d'apprendre de la direction du club que l'attaquant Burkinabé, Assali, devra signer demain un contrat de deux ans au profit du Doyen. Pour ce qui est du défenseur camerounais Mobintong, il devra lui apposer sa signature en bas du fameux document pour une durée de deux saisons. Les deux Africains ont été donc recrutés sans avoir été mis à l'essai par le staff technique mouloudéen.
