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Zerdab, un retour en France et des ambitions !
Publié dans Le Buteur le 03 - 08 - 2011

«Je ne comprends toujours pas ma non-convocation au CHAN 2011»
«Je ne perds pas l'espoir de revenir en sélection A»
Lui, il a écrit une partie de l'histoire de la JSMB. Il s'est brillamment distingué en Algérie, au point d'être courtisé par les grosses cylindrées du championnat national, comme le Mouloudia d'Alger, l'USMA, la JSK et même l'ES Sétif. Vous l'avez sans doute reconnu… c'est Zahir Zerdab. Le désormais ancien milieu de terrain offensif de la JSM Béjaïa s'est engagé, à quelques journées de la fin du précédent exercice, avec le FC Rouen pour une durée de deux ans, avec une année supplémentaire si le club arrive à accéder en L2. Cette transaction en a probablement surpris plus d'un en Algérie puisqu'on lui a proposé plusieurs milliards en Algérie, mais le joueur a choisi le volet sportif qui l'a beaucoup intéressé. A 29 ans, Zahir Zerdab donne l'impression de n'en avoir que 20 ou 22, tant il est performant. D'ailleurs, en décembre 2008, lorsqu'il avait quitté le club belge de première division, Zult Waregem, personne n'avait misé sur lui pour laisser exploser son talent de cette manière, mis à part le Français Alain Michel qui était à l'époque entraîneur du MC Alger et qui avait fait des pieds et des mains pour l'engager. Finalement, c'est Boualem Tiab qui réussira à faire signer le joueur originaire de Bougie pour une durée de deux ans et demie. Le joueur en a parcouru du chemin en deux ans… du banc, en Belgique, jusqu'en sélection A et une incorporation en cours de jeu, le 18 novembre dernier au Luxembourg… Le Buteur, fidèle à ses traditions a accompagné le joueur.
La Ligue 2, c'est maintenant !
A Rouen, on ne parle que de la Ligue 2 et de cette accession que tout le monde, attend après une rétrogradation en Nationale, pour avoir failli sur le plan administratif. Depuis le rachat du club par l'homme d'affaires Darmon, le club possède les moyens nécessaires, et pour cette saison, de gros moyens ont été déployés pour que le club revienne en Ligue 2. D'ailleurs, à côté du stade, une pancarte a été accrochée : «La Ligue 2, c'est maintenant».
Eric Garcin (ent FC Rouen) : «C'est le joueur que nous cherchions depuis longtemps»
L'entraîneur du FC Rouen, Eric Garcin, que nous avons rencontré à l'issue de la séance d'entraînement, nous dira : «Zahir est un joueur qui nous intéressait depuis un bout de temps. Nous avons suivi ses performances et il nous a donné satisfaction. Personnellement, j'ai accueilli avec une grande satisfaction sa signature au FC Rouen car je le connaissais déjà. Il avait fait un passage à Reims dont j'étais l'entraîneur adjoint. Il n'a rejoint le groupe que dernièrement, vu que le championnat algérien s'est terminé tard, car il y a eu une trêve de janvier à mars.»
«Nous comptons énormément sur lui»
Eric Garcin nous annonce par ailleurs qu'il comptera énormément sur le milieu de terrain algérien pour réaliser l'objectif du club qui est de retrouver la Ligue 2 : «Nous comptons beaucoup sur Zahir Zerdab pour réaliser l'objectif du club. Comme vous le savez, les responsables du club ont mis les moyens et ont tracé comme objectif l'accession en Ligue 2. Zahir est concerné. On ne l'a pas recruté pour rester à suivre les matches. Il va y participer, surtout qu'on a eu de bons échos sur lui.»
«Même en France, Zahir est connu»
Eric Garcin estime que Zahir Zerdab est déjà un nom. Pour lui, le joueur est connu en France pour être un bon footballeur : «Zahir a joué à Reims où il s'est d'ailleurs blessé et même à Beauvais. C'est un joueur connu en France, malgré un passage de deux ans en Algérie. Ici, tout le monde sait que c'est un excellent footballeur».
«Je ne comprends toujours pas ma non-convocation au CHAN 2011»
Tout d'abord, racontez-nous comment vous avez atterri au FC Rouen ?
Il faut dire que les dirigeants de ce club me voulaient depuis longtemps. A vrai dire, cela fait cinq ans qu'ils sont sur mes traces. Ils ont suivi mon évolution et ils étaient au courant qu'après trois saisons pleines en Algérie, je voulais revenir en France. Ils se sont donc manifestés encore une fois, et cette fois-ci, ça a marché.
Mais vous aviez quand même les moyens de jouer en Ligue 2…
Oui, c'est vrai. J'avais même reçu une offre de la part d'un club de Ligue 2 dont je préfère taire le nom, mais il faut dire que le projet sportif du FC Rouen est très intéressant. C'est le plus gros budget de nationale, les dirigeants ont mis les moyens. Il y a même un projet à long terme. En plus de ça, géographiquement, je suis tout près de chez moi.
Quel était votre sentiment en quittant Béjaïa ?
A vrai dire, c'est avec un pincement au cœur. Même si j'avais le sentiment d'avoir accompli mon devoir convenablement, j'avais des regrets par rapport aux gens qui m'ont mis dans de bonnes conditions et même choyé. A Béjaïa, j'ai vécu des moments inoubliables. J'avais d'excellents rapports avec tout le monde et j'ai aussi des amis là-bas. D'ailleurs, le remerciement qu'on m'a offert ce n'était pas un adieu, mais c'était un au revoir, donc je retournerai.
Peut-être pour finir votre carrière à la JSMB ?
Non, je ne pense pas encore à ma fin de carrière, même si j'ai 29 ans. Je joue actuellement comme un gars de 22 ans. J'ai encore plus d'ambition.
Quels sont les souvenirs que vous gardez de votre passage à la JSMB ?
Tout d'abord, Béjaïa c'est ma ville d'origine. Après, il y a ce beau paysage qui était en face de moi à savoir Gouraya. Sportivement, je ne peux pas oublier la finale de la Coupe de l'UNAF trois jours seulement après ma qualification, à Radès. Il y a aussi cette joie qu'on a pu donner à cette population béjaouie grâce aux bons résultats qu'on a réalisés.
Tout le monde sait que vous étiez venu en Algérie pour jouer au profit du Mouloudia d'Alger, puisque son entraîneur à l'époque, Alain Michel, voulait à tout prix vous enrôler, mais vous avez atterri à la JSMB. Aujourd'hui, regrettez-vous ce choix ?
Non, jamais. Je ne regrette pas ce choix. Je suis très heureux et satisfait de mon passage à la JSM Béjaïa. J'y ai vécu des moments inoubliables. Maintenant, je ne sais pas, je ne peux pas vous dire si j'aurais mieux réussi au Mouloudia.
Comment étaient vos rapports avec Djamel Menad ?
J'avais de bons rapports avec Djamel Menad, même si parfois il y avait des malentendus. Mais le fait de jouer presque tous les matchs veut dire que Menad misait sur moi. Je pense que parfois, un clash entre un entraîneur, qui attend beaucoup de son poulain, et un joueur, c'est tout à fait normal. Au contraire, parfois, ça aide à progresser. C'est Menad qui avait donné son feu vert pour que je signe à Béjaïa, après avoir reçu un rapport sportif positif de la part de Samy Boussekine.
Avant de rejoindre le FC Rouen, pas mal de clubs algériens voulaient vous enrôler, c'est ça ?
Oui, j'ai reçu pas mal de contacts de la part de beaucoup de clubs, notamment les grands ténors du championnat comme le Mouloudia, l'USMA, la JSK et même l'ESS.
On dit que le contact le plus sérieux, c'était celui de l'USM Alger qui a eu lieu dans la discrétion la plus totale…
Le contact de l'USMA, c'était une personne qui s'occupait du recrutement qui m'avait appelé au téléphone. Je pense que c'était le manager général. Je l'ai donc mis en contact avec mon agent qui s'occupe de tout. Par la suite, le contact a été rompu.
On sait aussi que votre agent avait négocié avec la JSK…
Oui, le contact de la JSK était sérieux. D'ailleurs, mon agent s'est rendu en Algérie pour étudier l'offre de la JSK et même celle de l'ESS. J'ai donc étudié l'offre de la JSK, j'ai étudié le pour et le contre et en même temps, j'avais cette idée de jouer à Rouen. J'ai vu que ça commençait à prendre de l'ampleur avec toute cette surenchère, j'ai tout de suite annoncé à travers la presse que j'avais fait mon choix, qui était de retourner en France et jouer à Rouen, et ce, par respect à tout ceux qui ont pensé à moi. Je tenais beaucoup à honorer mon bail avec la JSMB. Je voulais rester concentré pour aider mon club à se qualifier à la Ligue des Champions africaine et j'ai réussi.
Parlons maintenant de la sélection nationale A'. Vous avez fait presque tous les stages, mais vous avez raté la phase finale du championnat d'Afrique qui s'est tenue au Soudan…
Je peux vous dire que c'est le seul point noir de mon passage en Algérie. Je n'ai pas été convoqué sans la moindre raison apparente. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi cela s'est produit après avoir pris part à tous les stages et que j'étais très à l'aise dans cette sélection. Si on m'avait dit que je n'avais pas été retenu, car il y avait quelqu'un de meilleur que moi, je l'aurais accepté le plus normalement du monde, mais je pense qu'il y avait des raisons extra-sportives. Il y avait eu une mauvaise communication.
Pouvez-vous être plus explicite ?
Lors du dernier stage qui s'est déroulé à l'hôtel Mercure, M. Djamel Amani était venu. Il avait parlé avec M. Benchikha pour lui dire que j'allais être transféré en Turquie. Par la suite, j'ai discuté avec le sélectionneur et je lui ai dit textuellement : «Moi, je ne connais pas M. Amani. J'ai eu affaire à des agents, donc je ne sais pas s'il y a du concret ou non. Demain, je vais en France pour me reposer. Si je suis transféré, vous serez le premier à le savoir, je vous appellerai au téléphone, et dans le cas où je ne vous appelle pas, cela voudrait dire que je ne suis pas transféré et donc sélectionnable». Je n'ai pas appelé Benchikha, cela voulait donc dire que j'étais sélectionnable, mais par la suite, je me suis retrouvé hors des 23. Je le lui ai dit par honnêteté car je n'avais aucun intérêt derrière tout ça. Je pouvais ne rien lui dire puis le laisser dans l'embarras à la dernière minute et perdre une licence, mais j'ai voulu être honnête avec lui.
Benchikha a déclaré que c'était vous qui lui avez demandé de ne pas mettre votre nom dans la liste…
Non, je ne lui ai pas dit cela. Sûrement, il y a eu un problème de compréhension. Je me pose la question de savoir quel intérêt aurais-je eu si je lui avais réellement demandé de ne pas me convoquer. Au contraire, à ma place, un autre joueur ne lui aurait rien dit du tout.
Racontez-nous l'échec de votre transfert en Turquie…
Tout a commencé lors du match face à l'ESS. Un manager turc, à savoir Tarik Yalcin, était venu voir des joueurs de l'ESS. Ce jour-là, j'avais un gros match et j'avais marqué les deux buts du match. Donc, ce manager est venu me voir à la fin du match, il m'avait donné sa carte de visite et il a pris mes coordonnées. Le lendemain, on avait déjeuné ensemble. Il était accompagné du fils de Amani, Zaki en l'occurrence. Il a ainsi suivi mon évolution puisqu'il est revenu avec Zaki avec une offre officielle d'un club turc. Je crois que c'est le Konyasport. C'était un contact très sérieux. J'avais même eu un responsable de ce club au téléphone. Mais par la suite, le club turc m'a demandé de racheter mon contrat, il me restait encore six mois avec Béjaïa. C'est don tombé à l'eau. Entre-temps, il y a eu le père de Zaki, Djamel Amani, qui est rentré en scène et il m'avait dit qu'il y avait un autre club qui me voulait et qui était prêt à racheter mon contrat. Mais il n'y avait pas eu de concret. On m'a réclamé mon passeport, mais il n'y a rien eu. On m'avait demandé de ne pas jouer contre Oran pour rejoindre ce club, car le président m'attendait pour passer la visite médicale.
Y a-t-il eu des pourparlers avec la JSMB ?
Oui, une fois. Amani était venu à Béjaïa pour discuter avec le manager général de l'équipe, mais depuis, il n'y a pas eu de suite.
Cela vous a-t-il causé des problèmes avec votre club ?
Non, les dirigeants du club me connaissent parfaitement. Ils savent que je suis un type sérieux et que cela ne venait pas de moi.
Et est-ce que Djamel Amani a une relation avec votre non convocation en sélection pour le CHAN ?
Je ne sais pas trop. Mais une chose est sûre, c'est qu'il était venu à l'hôtel pour discuter avec Benchikha et il lui avait dit que j'allais être transféré en Turquie.
Aujourd'hui, vous gardez rancune aux deux messieurs ?
Non, jamais. Benchikha m'a donné ma chance chez les A' et même les A. Il m'a fait confiance après quelques matchs seulement avec les A'. Par la suite, je n'ai pas été convoqué, mais ce n'est pas sa faute, c'est peut-être la mienne. Peut-être fallait-il marquer plus de buts avec mon équipe pour rester en sélection ? Mais bon, je ne pourrai jamais oublier son geste. Il m'a fait confiance et je l'en remercie. Pour Amani, pas de rancœur non plus. Seulement, depuis je ne suis plus en contact. Par contre, une fois, il avait appelé mon agent, Hassane Aït Yahia, et il lui avait dit que c'était moi qu'il lui avait demandé de me trouver un club en Turquie, alors que ce n'est pas vrai. C'était son fils, Zaki, qui voulait me prendre en Turquie. Donc depuis l'échec de ce transfert, ils ont compris que cette confiance entre nous était cassée, ils ne m'ont plus appelé.
Pourquoi n'y avait-il plus de confiance entre vous ?
Soyons clairs, lorsqu'on vous appelle pour vous demander votre passeport et que l'on vous dit que vous allez partir demain et puis on ne donne pas signe de vie jusqu'au surlendemain et que l'on vous demande de patienter encore… ce n'est pas sérieux ! A mon sens, c'est un manque de professionnalisme. Ici à Rouen, lorsqu'on m'a demandé de venir signer mon contrat, je me suis déplacé et je l'ai fait devant tout le monde, il y avait même la presse.
Des regrets en ratant le CHAN ?
Oui, c'est sûr. Mais uniquement pour le CHAN, pas pour la Turquie qui n'était pas mon objectif. Lorsque je vois ce que j'ai fait par la suite, avec tout ce grand nombre de contacts, je me dis que j'ai bien fait de rester à Béjaïa
Avez-vous discuté avec Benchikha après avoir appris que vous n'alliez pas être convoqué pour le CHAN ?
Non, je n'ai pas discuté avec lui. Je ne vous cache pas je voulais discuter avec lui pour lui dire que je ne lui avais pas demandé de ne pas me retenir pour ce tournoi, car j'allais être transféré en Turquie. J'ai été honnête avec lui. Mais bon, ce qui m'a déplu, c'est ce qui a été dit dans la presse. Si je l'avais appelé et qu'il m'avait dit qu'il avait pris Djallit ou un autre parce qu'il était meilleur que moi, je l'aurais accepté le plus normalement du monde, il n'y pas de place attitrée à Zerdab en sélection.
Aviez-vous eu des contacts de l'étranger ?
Oui, j'ai eu des propositions du Koweït et même de l'Azerbaïdjan. Il y a un manager d'un club, un certain Erkin, qui m'a invité à venir voir la ville et une proposition de contrat. J'avoue que c'est une belle ville, mais je voulais relever un challenge ici en France.
Comment ça se passe avec votre entraîneur Eric Garcin ?
Oui, ça se passe très bien avec mon entraîneur. J'ai rejoint le club en retard vu que le championnat a pris fin très tardivement. Je me suis reposé un peu puis j'ai repris. Je me sens très à l'aise ici à Rouen.
Gardez-vous toujours l'espoir de revenir en sélection nationale ?
Oui, bien sûr. Il faudra travailler dur. Moi, je ne suis pas un rêveur. Je sais que c'est difficile d'être convoqué en sélection en jouant en Nationale. Maintenant si j'arrive à exploser ici et à marquer un grand nombre de buts, ça pourrait se faire, même si je joue en Nationale, on a déjà vu ça.
Un dernier mot pour conclure cet entretien…
Depuis que j'ai quitté la JSMB, je suis toujours son actualité. Je pense que le club a fait un très bon recrutement. Je serai de tout cœur avec mes anciens coéquipiers l'an prochain surtout en Ligue des Champions africaine. Je remercie tous ceux qui m'ont aidé, comme Halim et Pika. Ce sont des gens de ma famille. Géographiquement, je suis loin, mais mon cœur est toujours à Béjaïa


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