Un vrai remake de l'an dernier Alors que le groupe widadi a repris le chemin des entraînements depuis plusieurs jours déjà, le duo Boulahia-Sameur tarde toujours à reprendre sa place dans l'effectif widadi, vu que les deux milieux de terrain ont un sérieux problème avec la direction tlemcénienne qui exige une prolongation de contrat, contrairement au souhait des joueurs, qui veulent honorer uniquement leur dernière année de contrat, en laissant place à un véritable bras de fer entre les deux parties. La direction exige une prolongation du contrat Afin d'éviter de se retrouver avec des cas similaires que celui des Yallaoui, Djallit et Benmoussa par le passé ou même Bachiri, parti gratuitement cette saison à la JSMB, la direction a eu l'idoine décision de prolonger la majorité des joueurs à un an de la fin de leur contrat, comme c'était le cas l'an dernier avec les Boukhiar, Boulahia, Djemilli et Chaïb. Sameur ne devra pas oublier d'où il vient Pour le meneur de jeu Sameur, qui était totalement inconnu durant le mois de janvier dernier, ne devra pas oublier que c'est grâce au WAT qu'il a pu montrer qu'il peut évoluer parmi l'élite, et qu'il devra prolonger son contrat comme guise de reconnaissance envers le président Yahla, qui a fait le pressing pour le ramener dans un grand club comme le WAT. Boulahia, un cas vraiment à part Contrairement à Sameur, le cas de Amine Boulahia est vraiment perplexe. Certes, enfant du club et pur produit de l'école tlemcénienne, l'ex-international junior était contraint à quelques jours de la clôture du marché des transferts l'été dernier de prolonger son contrat jusqu'en juin 2012, d'où son sentiment d'injustice d'être de nouveau contraint d'ajouter une nouvelle saison, en ayant ainsi la certitude qu'il ne sera jamais un jour libre de tout engagement, en négociant sa prime de signature en position de force. Le chantage, une arme à double tranchant Apparemment sûr de son coup, la direction tlemcénienne, qui a réussi l'an dernier à faire prolonger quatre éléments de la sorte, pourra de nouveau avoir le dernier mot cette saison, sauf que cette méthode risque de nuire à l'image du club sur la scène nationale, surtout que la tendance partout actuellement est de signer un contrat d'une année seulement, afin d'être libre de tout engagement à la fin de chaque saison. Qui aura le dernier mot ? Lié au club jusqu'en juin 2012, le duo Boulahia- Sameur devra soit accepter la proposition de la direction, ou camper sur sa décision, en perdant ainsi du temps dans la préparation, tout en risquant de se retrouver sans club à l'entame du championnat, en étant ainsi contraint d'attendre jusqu'au prochain mercato hivernal. Yahla : «Ils ne partiront pas gratuitement» Voulant connaître l'avis du président sur ce sujet, Abdelkarim Yahla était assez catégorique sur ce point, en nous affirmant que les deux joueurs n'étaient pas libérables au départ, sauf que leur refus de prolonger d'un an leur contrat l'oblige de défendre les intérêts du club, en étant prêt à négocier leur départ contre une somme d'argent, en tenant à ne plus rééditer les mêmes erreurs du passé. Sidhoum et Mebarki ont repris les entraînements Alors que beaucoup ont évoqué un probable départ de Mebarki, l'ex-joueur du CRB a prolongé son contrat de six mois, en étant lié au club jusqu'en juin 2012, tout en reprenant les entraînements avec le reste du groupe durant la soirée d'avant-hier, en compagnie de Ilyes Sidhoum, qui a profité de quelques jours de repos supplémentaires, après avoir pris part à la récente Coupe du monde militaire.