Le capitaine de l'équipe de l'ASMO, Chakib Arslène Mazari, pense que l'accession a été toujours l'objectif fixé par le club en Ligue 2. Le capitaine de l'équipe de l'ASMO, Chakib Arslène Mazari, pense que l'accession a été toujours l'objectif fixé par le club en Ligue 2. Comment se déroule la préparation à Hammamet ? Je pense que toutes les conditions sont réunies pour que le stage soit réussi. Les joueurs sont en train de répondre au travail imposé par l'entraîneur. Les dirigeants sont au chevet de l'équipe. Parlez-nous de l'ambiance qui règne dans l'équipe ? Ça a été toujours le point fort de l'ASMO. En plus du fait qu'il n'existe aucun incident, les joueurs forment une belle famille. Même les nouveaux se sont adaptés facilement dans le groupe. Comment voyez-vous l'équipe après quatre matches dont celui face à Zarzis ? Je pense que l'équipe commence à se dessiner. Même la touche de l'entraîneur est visible dans l'équipe car il est en train de corriger beaucoup de lacunes. J'ai remarqué plusieurs progrès dans le jeu de l'équipe. On n'est pas encore à 100% de nos moyens mais ça va venir. L'accession demeure l'objectif primordial de l'équipe. Les joueurs sont-ils conscients de la mission qui les attend ? L'équation est simple à l'ASMO. Lorsque l'équipe est en Division Deux, son objectif demeure l'accession. Une fois parmi l'élite soit on joue pour le maintien soit pour les premiers rôles. Donc, cet objectif n'est pas nouveau pour nous. Toujours est-il que l'ASMO n'a pas atteint cet objectif depuis plusieurs saisons déjà ? Ecoutez, l'ASMO demeure un grand club et mérite une place parmi l'élite. On n'a rien à faire en Ligue 2. Je pense que le moment est venu afin de se frayer un chemin parmi les grands. Pensez-vous que l'ASMO a les moyens pour accéder ? La Division Deux est très difficile par rapport à la D1 car plusieurs paramètres peuvent entrer en jeu pour espérer être parmi le podium en fin de saison. Donc, il faut que les joueurs soient conscients et que les dirigeants soient vigilants. Je pense que nous avons une expérience suffisante pour gérer les aléas de la Division Deux. Sur le plan personnel, comment vous vous êtes senti durant votre premier match amical ? Je me suis bien senti car j'ai pris toutes les précautions avant de revenir sur le terrain. Sur ce plan là, il n'y a pas de problème car je serai prêt pour le début du championnat. Toujours est-il que la concurrence s'annonce rude dans tous les postes notamment dans l'axe de l'équipe La concurrence est obligatoire pour une équipe qui joue pour l'accession. Personnellement, je pense que ce sera une bonne chose pour l'équipe. Je suis toutefois resté à l'ASMO en dépit des autres offres même émanant de la Division Une pour ne pas rester sur le banc. Mais quand même je suis disposé à rester remplaçant si l'équipe trouvera un autre défenseur meilleur que moi.
------------------------------------------------------- L'Entente de Sétif irrite les Asémistes Un scénario inattendu s'est déroulé avant-hier lorsque la rencontre prévue contre l'Entente de Sétif fut annulée à la dernière minute. Chose qui a perturbé le plan de travail de l'entraîneur Benchadli qui était dans tous ses états en apprenant la mauvaise nouvelle alors qu'il restait seulement trois heures pour ce déplacement à Sousse. Les dirigeants de l'ASMO qui ont eu la confirmation de leurs homologues de Sétif à la veille du match ont été loin d'avoir avalé la raison avancée par les Sétifiens et leur secrétaire Rachid Radjradj qui a fait savoir aux Asémistes que le match a été annulé en raison de la défaillance de l'éclairage au stade de Sousse. Un argument qui ne tient pas la route selon les dirigeants de l'ASMO qui pensent que les Sétifiens avaient une raison qui a motivé leur décision mais toujours est-il que leur acte ne les honore point. Les joueurs : «Ils s'avaient peur de nous affronter» Les joueurs de l'ASMO et les autres membres de la délégation pensent que l'Entente avait tout simplement peur de les affronter sous peine de perdre ce match et se mettre à douter. «L'ESS avait peur de nous affronter car cette équipe n'avait pas les moyens de nous battre. Je suis sûr que notre victoire face à Zarzis les a fait changer d'avis», dira le latéral gauche de l'équipe Aïssa Sirat. Même son de cloche chez les autres membres de la délégation qui pensent que la seule raison qui a poussé à leur poser un lapin est que les dirigeants redoutaient un faux pas. Un match d'application dans l'après- midi Dès qu'il a appris le report, l'entraîneur a demandé à ses dirigeants de trouver un terrain pour livrer un match d'application qui s'est joué dans l'après-midi. En effet, Benchadli a essayé de créer des conditions d'un match amical en alignant deux équipes. Celle de Mazari avait battu celle de Balegh 5 buts à 3. -------------------------------------------------------- 10 ballons partent en fumée En plus de la déception de l'annulation du match contre l'ESS, les Asémistes n'étaient pas au bout de leur peine puisqu'ils ont perdu 10 ballons à la fois au chemin du retour. Ayant mis les cuirs dans le porte-bagage du toit sans vraiment les attacher, les Asémistes ont constaté que les ballons n'y étaient plus. Après avoir rebroussé chemin, le chausseur et le chargé du matériel n'ont pu récupérer le moindre ballon, pourtant le chemin qui sépare le stade à l'hôtel n'était pas très long. Des motos pour circuler dans la ville Profitant du repos avant-hier soir, certains joueurs ont loué des motos qui se sont avérées plus pratiques pour faire le tour de la ville.