Trois joueurs ratent la fin du stage. Après douze jours de préparation du côté de Hammamet, les Hamraoua rentrent aujourd'hui à Oran. C'est à bord d'un vol régulier de la compagnie Air Algérie que les coéquipiers de Aouedj vont devoir regagner Alger avant d'effectuer le reste du parcours par bus qui sera à leur accueil à l'aéroport international Houari-Boumediène. Une fois à Oran, les joueurs auront deux jours de repos pour ceux résident à Oran et trois pour les externes. En tous les cas, la reprise des entraînements n'est pas encore fixée par la direction du club, car même Mansour Hadj devra rallier directement Sétif à son arrivée cet après-midi à Alger. Pour ce qui est du stage, les Hamraoua ont effectué onze séances d'entraînement, y compris les matchs amicaux. L'entraîneur a appliqué à la lettre son plan de travail, puisqu'il n'a jamais cédé à la pression des joueurs. Il a programmé toutes les séances en soirée à Bordj Cédria. Une seule séance a eu lieu dans le bassin et le sauna de l'hôtel, après le match contre le CA. Trois joueurs ratent la fin du stage Si tous les joueurs ont pris part à ce stage de préparation d'une manière régulière, il faut dire que trois pour diverses raisons ne sont pas allés au bout de ce stage. Il s'agit de Zemmouchi qui a souffert des adducteurs, Leghzel qui victime de tendinite et Benattia suspendu par son coach. Mis à part ces trois éléments qui ont pratiquement raté les cinq derniers jours de préparation, les autres ont tous répondu présent au cours de ce stage. L'entraîneur satisfait des jeunes Sans vraiment le dévoiler au grand jour, l'entraîneur des Rouge et Blanc, qui n'est pas du tout satisfait de la production de la plupart des nouvelles recrues, pense que les jeunes du cru sont meilleurs et peuvent assurer leur place si jamais ils continuent à bosser cette saison. Le discours de l'entraîneur palestinien prouve si besoin était qu'il a nettement envie de faire confiance à cette classe biberon du Mouloudia d'Oran à condition que ces joueurs arrivent à garder les pieds sur terre et continuer à travailler le plus sérieusement du monde. Les joueurs externes rentrent chez eux C'est à partir de l'aéroport Houari-Boumediène que les chemins des joueurs vont se séparer puisque seuls les éléments qui résident à Oran vont devoir rentrer par bus. Il y aura tout d'abord le départ de Mansour Hadj, Harizi, Fellah et Sellimi. Ces éléments vont devoir passer les fêtes de l'Aïd chez eux avant de rejoindre le groupe au travail au lendemain de l'Aïd. Mansour Hadj responsabilise Belaïli Comme annoncé dans notre édition d'hier, l'entraîneur des Rouge et Blanc, Mansour Hadj, qui est en train d'accompagner son travail par l'aspect psychologique, ne rate pas la moindre occasion pour parler en aparté avec Belaïli Mohamed Youcef. Le coach palestinien sait très bien que les espoirs du MCO cette saison reposent sur la forme de ce joueur pétri de qualités et qui donne l'impression d'avoir un cran d'avance par rapport à ses coéquipiers. Convaincu qu'il sera une pièce importante dans son échiquier, Mansour Hadj commence à le préparer sur le plan mental. A 19 ans seulement, Belaïli semble avoir besoin d'un technicien non seulement pour l'orienter sur le terrain, mais aussi le surveiller tout au long du stage et durant le championnat. Pour le coach, c'est Belaïli qui sera le fer de lance des Hamraoua cette saison. «Il sera le meilleur joueur du championnat» Pour Mansour, Hadj, il n'y a pas l'ombre d'un doute, Belaïli sera l'arme fatale du Mouloudia d'Oran. Il compte, en effet, l'utiliser à bon escient car il pourra à lui seul pallier plusieurs insuffisances notamment le retard accusé en matière de préparation. «Croyez-moi qu'un joueur comme Belaïli ne court pas les rues. Je peux aller même loin en pensant qu'il a les qualités pour devenir cette saison le meilleur joueur du championnat. Mais pour cela, le joueur devra m'écouter et travailler le plus sérieusement du monde sur le terrain», dira le coach au sujet du numéro 10 de la formation d'El Hamri avant d'ajouter : «Belaïli doit éliminer certains déchets dans le jeu. Quand il hérite du ballon dans les derniers trente mètres, il est le seul joueur à pouvoir garder le ballon tranquillement dans le camp adverse. Toutefois, rarement qu'il choisi la meilleure solution. Il doit soit aller directement vers les bois au lieu d'aller s'en fermer dans le côté gauche ou bien tirer de loin, car je suis convaincu qu'il a aussi une excellente frappe.» «Je compte aussi sur Aouedj, Feddal et Sebbah» Trois autres éléments tapent dans l'œil de Mansour Hadj, il s'agit de Sebbah Abidine, Aouedj Si Ahmed et le jeune joueur venu de Bendaoud, Mohamed Feddal. Il pense que les joueurs précités auront leur mot à dire dans l'équipe cette saison, à condition qu'ils s'adhèrent à sa politique au travail. «Je pense que l'équipe renferme dans son rang des éléments de qualité. Il n'y a pas que Belaïli, puisque des éléments comme Aouedj, Sebbah et même Feddal ont les potentialités pour réaliser une grande saison sous les couleurs du Mouloudia», affirme le technicien palestinien avant d'ajouter : «Je dois aussi dire que Bentiba est meilleur que certaines nouvelles recrues, s'il continue à travailler et rester stable dans son rendement, car face au Monastir je ne l'ai pas reconnu.» Belaïli «Je ne décevrai pas le coach» L'international olympique du Mouloudia d'Oran fait de la sélection des A son objectif primordial. Comment s'est déroulé ce stage de préparation de Hammamet ? Dans une bonne ambiance, on a bien travaillé notamment dans les soirées. Je pense que le groupe est serein à l'idée de réaliser quelque chose de bien dans le championnat. Mais vous n'avez pas beaucoup brillé dans les matchs amicaux. Peut-on dire que l'équipe n'est pas encore prête ? On ne peut pas prendre en considération les résultats des matchs amicaux, pour juger la valeur de cette équipe. Personne ne peut nous juger. Seul le championnat va montrer le vrai visage de l'équipe. Je pense que d'ici la reprise de la compétition, on présentera un tout autre visage. Comment voyez-vous l'équipe ? Je pense que nous possédons un bon groupe avec d'excellents joueurs. J'avoue que le championnat s'annonce difficile, mais je dirai que nous avons des éléments d'expériences capables de se surpasser et permettre à l'équipe de bien entamer le championnat. L'entraîneur ne cesse de vous parler en aparté. Que vous a-t-il dit au juste ? Il essaye de me motiver en perspective du début du championnat. Il m'a demandé de continuer à travailler aussi dur que possible, pour que je sois encore plus performant. Il m'a aussi conseillé d'éliminer certains défauts dans mon jeu. Ne pensez-vous pas que l'entraîneur essaye de vous responsabiliser pour cette saison ? C'est sûr ! Le fait de me parler à maintes reprises veut dire qu'il veut me responsabiliser et compter beaucoup sur moi. J'ai parfaitement compris son message. Quelle était votre réponse ? Ma réponse, je vais la donner sur le terrain. Il est clair que les consignes du coach vont m'être utiles pour la suite. Maintenant, à moi de prouver mes qualités sur le terrain et aider mon équipe. Quel sera votre objectif personnel ? Je veux taper dans l'œil du sélectionneur national, car je pense avoir les moyens de jouer chez les A. Les joueurs découvrent Tunis Profitant du quartier libre que l'entraîneur leur a donné avant-hier, certains joueurs du Mouloudia et autres membres de la délégation oranaise ont fait un saut à Tunis. Mis à part une tournée dans le célèbre boulevard Habib Bourguiba encore marqué par la révolution du mois de janvier passé, les Hamraoua n'ont pas trouvé grand-chose en matière de cadeaux souvenirs qu'ils voulaient s'acquérir du côté de la capitale. Gênés également par une chaleur suffocante qui a atteint les 38 degrés, la plupart des joueurs ont préféré rebrousser chemin et rentrer à l'hôtel les mains vides. Les Bengoreine, Ouamane, El Bahari et Ouamane ont été les seuls à avoir effectué quelques achats.
Un groupe préfère Hammamet… Un autre groupe de joueurs n'a pas pris le risque de se priver de quelques heures de sommeil et prendre la route de la capitale. Les Kechamli, Boussaâda, Zidane, Sebbah et autres Briki et Sellimi ont choisi de faire un saut à la Medina pour s'acquérir des cadeaux souvenirs.
… Un tour à Nabeul Avant de quitter Hammamet, quelques joueurs se sont rendus vers Nabeul pour effectuer les dernières courses. Ce patelin distancé d'une quinzaine de kilomètres de Hammamet a été l'endroit prisé par certains joueurs et dirigeants. Des joueurs louent des motos Certains joueurs notamment les plus jeunes ont décidé de faire une tournée dans la ville de Hammamet Yasmine à l'aide de motos qu'ils ont louées dans la soirée. Les Belaïli, Bentiba, Kadri, Aouedj et Fouklache n'ont pas arrêté de roder autour des hôtels jusqu'en fin de soirée. Chute pour Kadri et Belaïli Deux joueurs ont chuté avec des motos. Il s'agit de Kadri et Belaïli. Plus de peur que de mal pour ces éléments, notamment Kadri qui a eu seulement des égratignures sans gravité.