Trois victoires, quatre nuls et une défaite à huis clos. Fort de deux victoires de suite l'une en C1 contre le Wydad de Casablanca (3-1) et l'autre en championnat face à l'Entente de Sétif (1-0), le Mouloudia s'apprête à disputer un match très important contre le CSC, au stade Hamlaoui. Face à un adversaire miné par le doute, avec un point seulement décroché depuis le début de la saison, les camarades de Babouche ont une très belle carte à jouer. Le fait d'affronter hors de leurs bases la formation constantinoise à huis clos constitue une opportunité qu'il faudra saisir pour revenir du stade Hamlaoui avec le plein de points. D'ailleurs, le coach Abdelhak Benchikha a clairement affiché ses ambitions d'enchaîner aujourd'hui avec une deuxième victoire de suite en championnat. Et cela ne pourra se faire sans l'abnégation et la combativité de Douadi et consorts, qui doivent s'arracher pour aller chercher une victoire en déplacement. Le dernier match face aux Clubistes remonte à avril 2006 Le rendez-vous de cet après-midi se jouera sous le signe des retrouvailles entre deux formations qui ne se sont plus affrontées depuis le 13 avril 2006. Ce jour-là, pour le compte de la phase retour, le CSC avait battu, au stade Benabdelmalek, le MCA sur le score de 2 à 1. Mais les Clubistes avaient chuté lourdement au match aller sur le score de 3 à 0. Le Doyen reste sur victoire une de 4 à 0 à Hamlaoui Les supporters du Mouloudia ne pourront jamais oublier la large victoire obtenue par leur équipe face au CSC, au stade Hamlaoui, lors de la saison 2004-2005. Le score de 4 à 0 avait sanctionné ce jour-là les débats. Mais Hocine Fenier allait prendre sa revanche lors du match retour en réussissant un triplé qui avait permis aux Clubistes de s'imposer 4 à 0 à Bologhine. Babouche, le dernier rescapé de 2005 Depuis cette victoire acquise au stade Hamlaoui, le MCA a beaucoup changé. Le seul rescapé de cette éclatante victoire contre le CSC n'est autre que Réda Babouche. Le plus capé de la formation mouloudéenne retrouvera donc, six années plus tard, les Clubistes avec cette ferme intention de refaire le coup une nouvelle fois, même si les Constantinois ne l'entendent pas de cette oreille. Neuvième match sans public en 2011 Se produire à huis clos est devenu un exercice presque habituel pour les joueurs du Mouloudia qui vont disputer, aujourd'hui, leur neuvième rencontre devant des gradins vides en 2011. Lors de l'exercice précédent, les Vert et Rouge avaient affronté, à huis clos, successivement en championnat la JSMB (0-0), l'USMB (0-1), le MCO (1-1), le CABBA (1-1), l'USMA (2-1) et l'ESS (1-1). Et comme cela ne suffisait pas, le Mouloudia, entraîné alors par Nourredine Zekri, allait éliminer en Coupe d'Algérie la JSMB qui avait évolué dans son antre de l'Unité-maghrébine sans la présence du public. La nouvelle saison sera presque copie conforme de la précédente, puisque le MCA version Benchikha a disputé mardi passé sa huitième affiche à huis clos en 2011. Cet après-midi, ce sera la neuvième fois que le Doyen disputera une rencontre sans public. Trois victoires, quatre nuls et une défaite à huis clos Même si le Mouloudia a une très belle carte à jouer aujourd'hui face au CSC qui évoluera sans l'appui des Sanafirs, il n'en demeure pas moins que les camarades de Babouche ont souvent mal négocié leurs matchs à huis clos. En effet, sur les huit matchs disputés par le Doyen sans la présence du public, seuls trois on tourné en sa faveur. Après avoir été tenu en échec par la JSMB, le CABBA, le MCO et l'ESS, le MCA va connaître une très grosse désillusion, le 8 mars dernier, en s'inclinant à Chlef contre Blida par la plus petite des marges. Une contre-performance qui avait précipité le départ d'Alain Michel. Le Mouloudia version Zekri va se racheter en prenant la mesure de l'USMA à Bologhine. Benchikha en a fait de même mardi dernier en s'imposant contre l'ESS, malgré la sanction du huis clos. Avant d'affronter le CSC, c'est un bilan très mitigé que le Doyen a enregistré, car même si on ne perd pas souvent, on ne gagne pas non plus beaucoup du côté mouloudéen.