Ceux qu'hier ont cru énormément aux chances de cette équipe hadjoutie et n'ont pas été découragés par cette citation qui disait : «Accepter l'idée d'une défaite, c'est être vaincu»qui leur a été lancée par ces personnes qui n'ont pas donné cher de la peau de l'USMMH allant même prédire de mauvais sort, continuent, en prévision de la prochaine aventure, d'œuvrer au maintien de la complémentarité et invitent ceux de l'opposition à resserrer les rangs. Ne dit-on pas que «la gloire des grands hommes se doit toujours mesurer aux moyens dont ils se sont servis pour l'acquérir»? Et cette belle maxime interprète bel et bien ce qu'est venu de réaliser ce groupe de personnes animé d'une bonne volonté et d'une grande disponibilité d'esprit. «Les maîtres de l'ouvrage» Meklati, le président du CSA aux grandes qualités morales et sociétaire de l'Etablissement Peugeot soutenu par une équipe intègre et désintéressée, car on connaît l'homme pour l'avoir côtoyé durant des années. Cette bande de dirigeants qui se compose de plusieurs éléments qui ont tous contribué à la réalisation de cet édifice qui est la montée en Super D2 et parmi ces maîtres de l'ouvrage, on peut citer, entre autres, le président de section, Djedaïmi, un enfant du club aux relations humaines remarquables, Nouri, le manager général, très actif, disponible et présent à tout instant, Zidani, le membre influent du club, cheville ouvrière et véritable dynamo de l'USMMH, et Mahfoud, l'homme inamovible de cette équipe de Marengo, il est chargé de la responsabilité du stade, du matériel et de la logistique. Avec lui rien ne manque et pour lui l'intérêt du club passera avant tout autre considération personnelle. «Les maîtres d'œuvre» Il faut ajouter aussi à ce petit monde, le staff médical qui, tout au long de l'expédition, n'a ménagé aucun effort pour entretenir la forme des joueurs, leur procurant des conseils et même leur donnant des soins. Il les encourage à ne pas baisser les bras et continuer de jouer comme ils ont l'habitude de le faire notamment dans les moments cruciaux où leur équipe se trouve menée au score en évoluant à l'extérieur. Il y a l'autre staff qui s'occupe de la technique. Et si l'on évoque ce volet, ce qu'a fait le tandem Meghraoui-Arbouche ne peut pas passer inaperçu. Il est à créditer d'un travail titanesque et digne des grands. Les deux techniciens, ils étaient à la hauteur de l'événement et s'ils ont laissé le club pour partir, c'est qu'ils ont leurs raisons. En tout cas, ils ont quitté l'USMMH qui caracolait à l'époque en tête du classement. Remplacé au pied levé par un autre tandem Sediki-Semane, ce dernier a su comment achever l'œuvre et par lui le miracle est arrivé : la consécration. «Les autorités, les sponsors et ce douzième homme» «Si notre club est en train de réaliser un bon parcours, c'est qu'il le doit en partie aux autorités locales et à leur tête le premier magistrat de la wilaya de Tipasa. Lesdits responsables n'ont pas cessé de porter aide et soutien à l'USMMH à l'image de notre chef de daïra qui – comme vous l'avez vous-même constaté – se rend au stade pour voir le club évoluer et par sa présence stimule les joueurs», nous a déclaré un jour le boss hadjouti. Les sponsors ont également joué un rôle primordial dans la réussite de l'USMMH : l'établissement Peugeot Meklati, La Sonatrach et le groupe bois Wood Manufacture. Tour à tour, les joueurs Chouireb, Badni et Laïmouche nous ont dit sur ce douzième homme qui est le public : «Notre public je lui dirai «Yaâtik Saha». Son rôle est très important». «C'est grâce à notre merveilleux public que nous sommes en train d'effectuer une bonne saison», «Nous avons un public en or». Donc, ce sont là des témoignages qui illustrent réellement ce que les supporters hadjoutis ont fait pour équipe préférée qui finalement ne les a pas déçus. M. GRINI