Ziti : «Avec un public comme les Sanafirs, la qualification aux JO est garantie !» C'est officiel, l'Algérie pourra compter sur les services de quatre joueurs professionnels lors du tournoi final (U23) qualificatif aux JO de Londres 2012. La Fédération algérienne de football qui a entamé, il y a quelques jours, une série de négociations avec les clubs des joueurs dont Azeddine Aït Djoudi voulait disposer, a obtenu des réponses favorables. Mohamed Chalali (Aberdeen), Jugurtha Hamroun (Chernomorets Burgas), Mehdi Abeid (Newcastle United ) et Amir Saâyoud (Al Ismaïly) ont eu le feu vert de leurs clubs respectifs pour prendre part au tournoi final qualificatif au JO de Londres 2012 du 26 novembre au 10 décembre au Maroc.
Ce n'était pas acquis d'avance Il faut dire que la FAF a dû faire preuve de beaucoup de persuasion pour obtenir les «prêt » des joueurs ciblés, sachant que le tournoi final n'est pas couvert par une date Fifa. Autrement dit, c'est un gros effort que viennent de consentir les clubs employeurs des joueurs algériens, sachant qu'il n'y a aucune loi qui les y oblige.
Aït Djoudi aurait aimé avoir au moins deux pour l'UNAF Initialement, Azeddine Aït Djoudi devait sélectionner deux joueurs professionnels pour le tournoi de l'UNAF. C'était du moins son souhait, sauf que les joueurs visés n'ont pas obtenu l'accord de leurs clubs. Le fait que cela soit un tournoi amical, ou si l'on veut préparatoire, a amené les clubs approchés à décliner la demande de la FAF. Sur le principe, Aït Djoudi a souhaité disposer des services de Jugurtha Hamroun ou Mehdi Abeid, ou les deux en même temps, afin de leur permettre de travailler leur cohésion du fait qu'ils n'ont participé jusqu'ici qu'à un seul stage. Ceci, contrairement à Chalali et Saâyoud, deux cadres de la sélection.
Il n'y aura pas de cinquième Azeddine Aït Djoudi devra se contenter du renfort de quatre joueurs professionnels seulement. Il n'y aura donc pas de cinquième joueur, comme cela était prévu initialement. Le sélectionneur national qui a testé près d'une dizaine de joueurs pros se contentera finalement d'en sélectionner quatre seulement. Bilel Hamdi (RC Lens) et Bilel Amari (OM) qui ont été sélectionnés lors des stages précédents ne sont pas convoqués.
Au moins trois locaux seront sacrifiés Seuls 23 joueurs seront retenus pour le tournoi final. Avec le renfort des quatre joueurs professionnels, Aït Djoudi est bien obligé de dégraisser son effectif. Ce qui signifie qu'au moins trois joueurs locaux vont être écartés. Pour le moment, il est difficile de se prononcer sur les noms des joueurs en question, mais une chose est sûre, ce tournoi final va permettre à Aït Djoudi de se faire une idée précise sur chaque joueur pour procéder ainsi à un tri sélectif afin de libérer la place aux joueurs professionnels. --------------------- Le programme du tournoi modifié En raison des forfaits de l'Egypte et du Qatar, l'UNAF a décidé d'apporter un léger remaniement au programme du tournoi. Mardi 1er novembre 2011 : Algérie –Arabie Saoudite (17h au stade Tanger) Maroc-Niger (20h au stade Tanger)
Vendredi 4 novembre 2011 : Niger-Algérie (17h au stade Tanger) Maroc-Arabie Saoudite (20h au stade Tanger) Aït Djoudi s'entraîne avec ses joueurs Fait nouveau, Azeddine Aït Djoudi s'entraîne avec le groupe. Le sélectionneur national qui, d'habitude, suit les échauffements en retrait, s'implique un peu plus. A la manière d'Halilhodzic, Azeddine Aït Djoudi effectue lui aussi des footings avec le reste du groupe.
Biquotidien au menu Les U23 s'entraînent à raison de deux fois par jour depuis leur arrivée à Tanger. Le staff technique a axé le travail sur l'aspect physique avec, néanmoins, une séance technico tactique le soir.
Halilhodzic attendu ce soir Vahdi Halilhodzic séjournera pendant quatre jours à Tanger aux côtés des U23. Le sélectionneur national est attendu ce soir. Comme il l'a déjà déclaré, le Bosnien qui compte s'impliquer directement dans la vie des U23 et les A' a confirmé ça par sa présence à Tanger. Halilhodzic compte assister au premier match face à l'Arabie Saoudite avant de rentrer au pays préparer, à son tour, le stage des A qui débute officiellement le 8 novembre prochain.
Bensalem s'est renseigné sur la date de la finale de la LDC Zineddine Bensalem, qui a pris part à la phase des poules de la Ligue des Champions d'Afrique avec le MCA cet été, a cherché à connaître la date de la finale qui opposera l'Espérance de Tunis au WA Casablanca. Le défenseur mouloudéen souhaiterait en effet assister à la finale. Sur la question de connaître son pronostic, Bensalem a voté EST.
Séances de soins pour Sidhoum, Aouedj, Touahri et Mazouzi Bien que ne souffrant d'aucune blessure alarmante, Sidhoum, Aouedj, Touahri et Mazouzi se sont contentés de se soigner ces trois derniers jours. Les joueurs se sont particulièrement faits masser par les kinés de la sélection. Ils devraient pouvoir reprendre avec le groupe sous peu.
Bounedjah et Touahri inséparables Les petits groupes se forment par affinités. Bounedjah et Touahri, les deux joueurs de l'USMH ne se quittent pas d'une semelle à Tanger. Les deux joueurs qui partagent la même chambre d'hôtel ne se quittent presque jamais. L'Internet, un souci vite réglé Petit pépin durant les deux premiers jours du séjour des Verts à Tanger : La connexion. Les joueurs n'avaient pas un accès libre à Internet. L'hôtel leur facturait la navigation à 8£ l'heure, ce qui n'a pas été du goût des joueurs qui allaient, à ce chiffre, dépenser une petite fortune . Pour régler le problème , Abdelkader Chabane, le chef de la délégation, a acheté en ville des clés internet aux joueurs. Le coût de chacune est de 20£ avec un accès illimité durant deux semaines. De quoi régler le problème une bonne fois pour toute !
Le stade à 20' de l'hôtel La délégation algérienne n'a pas à parcourir une grande distance pour aller à l'entraînement. Le complexe de Tanger se trouvant à quelques 10 km, l'équipe met en moyenne une vingtaine de minutes pour le rallier. Avec l'escorte de la police, la circulation est d'autant plus fluide, ce qui fait que le bus transportant les Verts ne met pas plus d'une vingtaine de minutes pour arriver au stade.
Cyril Moine depuis mercredi à Tanger Comme nous l'avons signalé dans notre dernière livraison, le staff technique des U23 s'est renforcé par le préparateur physique des A, Cyril Moine. Celui-ci est arrivé à Tanger mercredi à minuit passé. Attendu plutôt, le bras droit de Vahid Halilhodzic a été retardé à l'aéroport de Tanger, faute d'avoir pu récupérer ses bagages à temps. En effet, Moine avait égaré ses effets à l'aéroport et il a dû le signaler aux douaniers qui ont mis du temps à les trouver. Ils s'étaient mêlés aux bagages d'un autre vol, ce qui fait qu'il aura fallu un bon bout de temps avant de mettre la main dessus.
Belyacine à l'accueil Cyril Moine a été accueilli à sa descente d'avion par le manager des U23, Brahim Belyacine. Ce dernier a dû poireauter jusqu'à une heure tardive de la nuit à cause du retard pris par l'avion.
Déjà à pied d'œuvre ! Sitôt arrivé, Cyril Moine s'est mis au boulot. Le préparateur physique qui n'a dormi que très peu mercredi, s'est levé pourtant de bonne heure hier afin d'être présent à la séance d'entraînement du jour. Moine qui a déjà collaboré avec les U23 par le passé, s'est chargé de la préparation physique en compagnie d'Ahmed Karamani, qui a fait du bon boulot, de l'avis même de Moine.
«On est ici pour bosser » Cyril Moine était surpris de nous trouver à son attente dans le hall de l'hôtel Mozenpick à une heure aussi tardive. Interrogé sur le motif de sa présence, le Français nous a expliqué qu'il était là pour bosser. «Nous avons un tournoi à préparer. Nous n'avions pas de temps à perdre. Il faudra qu'on s'y mettre dès demain», a-t-il dit. Sur son retard, il a ironisé. «L'essentiel c'est que je sois arrivé !» Ziti : «Avec un public comme les Sanafirs, la qualification aux JO est garantie !» Comment se déroule la préparation en perspective du tournoi de l'UNAF ? Très bien. On est déjà entrés dans le vif du sujet. Il est vrai que nous étions un peu fatigués le premier jour à cause du long voyage que nous avons effectué, mais nous avons vite récupéré. Ce qui fait qu'on est passés directement à la préparation. Comment est l'ambiance au sein du groupe ? Très bonne. Ce qui n'est pas nouveau. Ceci nous permet d'oublier un peu la charge des entraînements. Ça rend l'atmosphère légère et c'est tant mieux. Le fait que nous soyons ensemble depuis un bon bout de temps a soudé nos liens. Aujourd'hui, on peut dire que nous sommes une famille unie. Comment se présente ce tournoi de l'UNAF ? Bien. Il arrive au bon moment. C'est une aubaine pour peaufiner notre préparation en vue du tournoi final. Ça va nous servir de préparation, d'autant qu'on jouera au moins deux matchs amicaux. C'est une bonne chose. Où situez-vous la place de l'Algérie parmi ses adversaires directs lors du tournoi final, c'est-à-dire Le Nigeria, le Maroc et le Sénégal ? A ce stade de la compétition, pratiquement toutes les équipes se valent. Il n'y a pas, autrement dit, d'adversaire facile. La preuve, ils sont là. Après, c'est à nous de faire en sorte d'être les meilleurs. Seuls les deux meilleurs passeront et on devra faire en sorte d'être l'un d'eux. Vous avez quitté cet été la JSK pour signer au CSC, ne regrettez-vous pas ce choix ? Non, pas du tout. C'est un choix du cœur. J'ai toujours souhaité jouer au CSC et c'est fait. J'aurais pu signer à l'USMA, mais j'ai préféré aller dans un club où j'aurais la chance de jouer et progresser. Au CSC, j'ai trouvé toutes ces conditions. Quels sont vos rapports avec les supporters ? Formidables. Ils sont vraiment incroyables. C'est la première fois de ma carrière que j'évolue devant des supporters pareils. L'ambiance est indescriptible. Ils mettent carrément le feu dans les tribunes et cela nous pousse à nous transcender à chaque fois. C'est d'un public pareil dont on à besoin ici à Tanger. Avec eux, la qualification aux JO est garantie ! (Rires) Vahid Halilhodzic vient de convoquer Saïd Bouchouk pour le prochain stage des A, vous le connaissez? Oui, je le connais très bien. C'est un bon joueur. J'ai été sincèrement surpris par sa sélection, quoique je suis très content pour lui. Il le mérite vraiment.