Aït Djoudi : «J'assume pleinement mes responsabilités.» Halilhodzic : «Je n'ai rien à dire, tout le monde est triste.» Bounedjah : «Je ne comprends rien du tout.» La sélection nationale olympique a concédé vendredi dernier une très lourde défaite face au Nigeria, sur le score de quatre buts à un. Une contre-performance, synonyme d'élimination prématurée des Verts dans cette compétition, et bien sûr un adieu à la phase finale des jeux Olympiques l'été prochain prévus à Londres. Cependant, l'ampleur du score de cette défaite a affecté plus d'un. Même en Algérie, on ne s'attendait pas de voir cette équipe, promise à un très bel avenir, prendre une raclée aussi sévère. Il faut dire que personne n'a misé sur une telle lourde défaite qui a l'allure d'une autre débâcle du football algérien, après l'élimination en Coupe d'Afrique des nations 2012. En parlant ainsi, on évoquera la lourde et cuisante défaite de l'équipe A, le 4 juin dernier à Marrakech, face au Maroc, sur le même score. Comme leurs aînés, les coéquipiers du gardien Rafik Mazouzi ont chuté eux aussi dans le même stade et sur le même score. On ne sait pas s'il s'agit d'une coïncidence, d'une réalité de terrain, ou bien d'une malédiction du Grand Stade de Marrakech tellement la physionomie de la rencontre a changé d'un coup. Avec cette défaite, c'est tout une génération qui perd l'espoir de prendre part aux jeux Olympiques, mais certains d'entre eux auront sans aucun doute la chance de disputer des compétitions internationales, en faisant leur début en équipe A. Que s'est-il réellement passé aux vestiaires à la mi-temps ? On a beau trouver des explications quant à cette défaite et le changement du cours de la rencontre, en vain. Les Verts sont rentrés aux vestiaires avec un petit avantage qui leur permettait d'espérer se qualifier, mais les choses ont changé d'un seul coup. Il y a eu tout d'abord ce but égalisateur. Puis les choses ont commencé à se dégrader, après deux ou trois occasions nettes ratées par Aouedj et consorts. Le second but, disons assassin, a changé le cours de la rencontre avec une expulsion de Mehdi Abeid, bien qu'il n'ait pas été l'auteur d'une faute grave. Au cours du point de presse d'après-match, Azzedine Aït Djoudi a tenté d'expliquer cette désillusion par des facteurs externes et des choses qui se sont passées au vestiaire à la mi-temps, après que les joueurs eurent appris le résultat de l'autre match entre le Maroc et le Sénégal. Les joueurs du Nigeria auraient été motivés par le Maroc et le Sénégal On croit savoir que les joueurs du Nigeria auraient reçu une prime d'encouragement de la part du Maroc et du Sénégal, du fait que c'est la sélection algérienne qui avait plus de chance de passer. Sur le terrain, même s''ils étaient éliminés à 90%, les Super Eagles ont fait le match de leur vie, ce qui pourrait confirmer cette hypothèse. -------------------------- Aït Djoudi revient sur la débâcle de Marrakech «J'assume pleinement mes responsabilités» Contrairement à beaucoup, Azzedine Aït Djoudi s'est dit responsable de la lourde et humiliante défaite de la sélection nationale olympique, au cours de ce troisième match du premier tour du Championnat d'Afrique des nations. Le sélectionneur national a, en effet, affronté la presse nationale, le plus normalement du monde, pour expliquer cette défaite, et c'est tout à son honneur, car il le fait aussi lorsqu'il gagne. Il est revenu tout d'abord sur cette élimination à laquelle personne ne s'y attendait : «Aujourd'hui, on a perdu le match et je pense qu'on n'a pas été bons en deuxième mi-temps. Moi, je le dis, j'assume pleinement mes responsabilités. J'avais un contrat objectif avec la Fédération algérienne de football pour décrocher la qualification aux JO, et maintenant, on a échoué. Je profite de cette occasion pour demander pardon au peuple algérien.» «Les blessures m'ont obligé à opérer des changements en défense, au lieu de faire rentrer des attaquants» Sur le plan technique, Azzedine Aït Djoudi a justifié cette défaite par le fait d'avoir été confronté à deux changements obligatoires, après les blessures de Abderrezak Bitam et Djamel Benlamri. Il a aussi parlé d'autres choses : «On a encaissé un but égalisateur sur coup franc, juste après le début de la seconde mi-temps. C'est un but qui a beaucoup influé sur le moral du groupe. Au lieu d'opérer des changements tactiques, j'étais dans l'obligation de faire deux changements forcés en défense, au lieu d'apporter un plus en attaque. Je pense que les joueurs étaient perturbés à la mi-temps par le résultat de l'autre match.» -------------------------- Saâyoud quitte le stade en colère Amir Saâyoud était très déçu à la fin du match, après cette élimination de la sélection nationale algérienne, à l'issue du premier tour de ce Championnat d'Afrique des nations, qualificatif aux jeux Olympiques de Londres 2012. Le milieu de terrain d'Al Ismaïly, qui a cédé sa place à Jugurtha Hamroun à vingt minutes de la fin, était en colère à cause de son changement. D'ailleurs, il n'a pas rejoint le banc de touche pour saluer ses coéquipiers. Il est rentré directement au vestiaire, très en colère. Dans le vestiaire, il était dans tous ses états, du fait qu'il n'a pas accepté son changement. Selon nos informations, Saâyoud ne s'est adressé à personne à la fin de la rencontre. Il a été le premier à quitter le vestiaire pour rejoindre le bus. Il a refusé de s'adresser à la presse nationale On peut comprendre l'attitude de Amir Saâyoud qui était sous le coup de la déception, après cette élimination amère au premier tour qui privera les Verts d'atteindre leur objectif : la qualification aux jeux Olympiques 2012. Mais il est inconcevable que le joueur d'Al Ismaïly mette toute la presse de son pays sur son dos. Amir Saâyoud n'a donc pas daigné s'adresser à la presse algérienne qui ne fait que son travail d'informer ses lecteurs. Pourtant, il a répondu aux questions des journalistes égyptiens. Ce qui a permis aux journalistes algériens de connaître ses impressions, lui qui a déclaré nos confrères égyptiens : «Je suis vraiment triste, je n'arrive toujours pas à croire ce qui s'est passé.» -------------------------- Blessé au genou Bitam out 2 semaines Coup dur pour Abderrezak Bitam ! Le solide défenseur central de la JS Kabylie serait, en effet, out au minimum pour deux semaines, indique une source autorisée auprès de l'EN. L'ex-Batnéen a reçu un coup assez appuyé de la part d'un joueur nigérian, en première mi-temps. Durant la pause, il a ressenti des douleurs qui l'ont empêché de poursuivre la partie. Il a ainsi cédé sa place à Ali Guechi, juste au coup d'envoi de la deuxième mi-temps. Il lui était donc vraiment impossible de continuer la partie, et même au cas où les Verts s'étaient qualifiés, il aurait encore mis Azzedine Aït Djoudi dans une situation assez embarrassante. C'est un véritable coup dur pour la JS Kabylie et ses supporters. «Je me donne toujours à fond sur le terrain» Rencontré à la fin du match, Abderrezak Bitam nous dira qu'il s'est donné à fond pendant cette rencontre, afin de contribuer à la qualification. Il a aussi parlé de cette blessure : «On s'est fait éliminer, c'est vraiment dommage. J'ai joué cette rencontre en me donnant à fond pour aider la sélection, je ne peux pas dire à l'entraîneur de ne pas me faire jouer. Moi quand je rentre sur le terrain, je me donne à fond.» -------------------------- Elle à 22h au Palmerai Golf Hôtel La réunion d'adieu au programme après la rencontre Après le dîner au Palmerai Golf Hôtel, une réunion a été tenue par le sélectionneur national Azzedine Aït Djoudi, les adjoints ainsi que les joueurs. Cette réunion avait pour but de remercier les joueurs pour leurs sacrifices et les efforts consentis. A vrai dire, c'était une réunion d'adieu. En effet, selon une source bien informée, Azzedine Aït Djoudi a lancé aux joueurs : «Si j'ai lésé l'un d'entre vous, je tiens à m'en excuser. Je vous remercie pour les efforts que vous avez fournis. Il ne faut pas baisser les bras. Vous êtes tenus de continuer à travailler d'arrache-pied pour réussir, parce que vous avez les moyens de le faire. Vous allez pouvoir progresser en travaillant davantage. Je crois en vous.» Autrement dit, ce discours, qui intervient juste après une élimination amère, démontre l'esprit fraternel qui caractérisait cette équipe. Le staff savait que c'était son dernier jour avec la sélection Par ailleurs, selon une source digne de foi, le staff technique de l'EN olympique ne sera pas reconduit. Ayant signé un contrat objectif, le sélectionneur national ne devra pas être reconduit à la tête de l'EN. D'ailleurs, même les autres membres du staff technique sont conscients et savent pertinemment que leur mission a pris fin à l'issue de cette rencontre face au Nigeria. -------------------------- Les U23 ont été battus essentiellement sur le plan physique Halilhodzic ne s'est pas trompé Que c'est dur de passer de l'espoir à la désillusion ! Et plutôt quatre fois qu'une. A chaque fois qu'on croit que le football algérien a passé un palier, il dégringole de quatre étages. Et toujours au Maroc, devenu le miroir de nos médiocrités. C'était le cas avec les Verts, balayés au mois juin passé par la sélection marocaine à Marrakech, c'était aussi le cas du MC Alger, étrillé par le WA Casablanca et cela a été le cas avant-hier de la sélection U23, balayée par un adversaire nigérian qui avait très peu à espérer dans ce match. Trois cartons mémorables en une année, c'est un bémol pour les optimistes qui clament que le football algérien est remis sur orbite. Les clubs ne les font même pas jouer Au risque de nous répéter, il y a toujours eu des talents en Algérie et le réservoir des doués est intarissable. Dans la sélection qui vient de participer au tournoi final pour les qualifications aux jeux Olympiques de Londres, il y a des joueurs talentueux qui peuvent aller loin, très loin. Il se trouve juste que, pour leur malheur, ils ne travaillent pas assez dans leurs clubs qui ne les font pas travailler comme il se doit. Plus grave même : la majorité des sélectionnés ne sont pas des titulaires indiscutables au sein de leurs clubs respectifs, ces derniers ne jouant pas le jeu. Comment, dès lors, espérer qu'ils puissent disputer trois matchs pleins en une semaine ? Comment attendre d'eux une régularité dans les prestations et les performances ? Effondrement physique en deuxième mi-temps Lorsqu'on voit comment la sélection algérienne s'est complètement effondrée en deuxième mi-temps face au Nigeria, avec des joueurs qui, en fin de match, n'avaient même pas l'énergie de sprinter pour rattraper les attaquants adverses, une phrase revient immanquablement aux esprits : «Les locaux doivent beaucoup travailler sur le plan physique.» Dixit Vahid Halilhodzic, le sélectionneur national. Lorsqu'il avait prononcé cette phrase, il y en a eu qui se sont rués vers les brancards en criant à la discrimination. Pourtant, la réalité lui a donné raison : que ce soit face au Maroc, lors du deuxième match, ou contre le Nigeria, les Algériens étaient lessivés en deuxième mi-temps. Encore heureux que les Nigérians aient joué avec leurs locaux seulement ! Les locaux n'auront rien à envier aux pros, si seulement… Ce n'est pas une raison, pour autant, de remettre au goût du jour l'ancien clivage pros/locaux (aujourd'hui disparu, Dieu merci). Les locaux sont aussi talentueux que le sont les professionnels évoluant en Europe, à la seule différence que ces derniers ont bénéficié d'une meilleure formation de base sur les plans physique et tactique. Il ne tient qu'aux joueurs évoluant en Algérie de s'appliquer plus, de travailler davantage et de se mettre au niveau de ce qui se fait en Europe. S'ils arrivent seulement à prendre conscience de cela, il n'y aura certainement plus d'autres «inquatrades» à Marrakech. -------------------------- Halilhodzic a consolé Aït Djoudi Vahid Halilhodzic était très déçu après l'élimination de l'Equipe nationale olympique lors du premier tour de ce tournoi, qualificatif aux jeux Olympiques de Londres 2012. Le sélectionneur national était venu au royaume chériffien afin de donner un coup de main à la sélection. Avant sa venue, les Verts avaient réussi à remporter leur premier succès aux dépens des Lions de la Teranga, mais par la suite, il y a eu ces deux échecs face au Maroc et le Nigeria. Au final, l'EN a terminé bon dernier du groupe avec trois points, alors que tout le monde misait au moins sur une deuxième place, qualificative aux demi-finales. Halilhodzic était déçu, et cela paraissait sur son visage. A la fin de la rencontre, il n'a pas pu faire le moindre commentaire. D'ailleurs, nous l'avons rencontré juste après le match au niveau du Palmerai Golf Hôtel où l'EN séjournait, dans le but d'avoir ses impressions. Mais il s'est excusé poliment de ne pouvoir faire la moindre déclaration: «Je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir faire le moindre commentaire sur cette élimination. C'est vraiment dur. Même pour les autres, je ne pense pas qu'ils pourront parler, car ils sont sous le choc.» A la réception de l'hôtel, Azzedine Aït Djoudi paraissait très déçu, car toujours sous le choc. D'ailleurs, Vahid Halilhodzic a profité de cette occasion pour le consoler. Il compte convoquer certains joueurs chez les A Par ailleurs, Vahid Halilhodzic pense que cette participation est plus que positive pour les Verts, dans la mesure où cette compétition a permis à l'ensemble des joueurs d'acquérir une certaine expérience du haut niveau. Ce réflexe est justifié par le fait de faire appel à certains d'entre eux pour renforcer les rangs de l'équipe A. Djamel Benlamri et Mehdi Abeid seraient même les premiers postulants pour découvrir l'équipe A. Vahid Halilhodzic a été impressionné par le rendement de ces deux joueurs lors du match face au Maroc. Même face au Nigeria, les deux joueurs on été assez bons. Le sélectionneur devrait superviser Djamel Benlamri avec le NAHD au cours des matchs de championnat, et suivre de près les performances de Mehdi Abeid avec Newcastle. Par ailleurs, nous avons déjà indiqué que le capitaine de cette équipe olympique, Mohamed Chalali, constitue en effet une autre priorité pour Vahid Halilhodzic. Le sélectionneur national devrait faire le constat sur ce que peut ramener le joueur, surtout qu'il y a des éléments qui vont être écartés, après leur piètre prestation lors du match amical face à la Tunisie. -------------------------- Halilhodzic : «Je n'ai rien à dire, tout le monde est triste» Voulant avoir ses impressions après cette débâcle, Vahid Halilhodzic s'est excusé de ne pouvoir parler. Toutefois, ll nous a dit : «Le moment est triste. L'Algérie s'est fait éliminer des JO, c'est un échec amer. Je ne peux pas parler maintenant, je suis vraiment désolé.» Interrogé à propos de l'équipe A, le sélectionneur national s'est encore une fois excusé : «Désolé, ce n'est pas le moment de parler. Je n'ai rien à dire.» -------------------------- Bounedjah : «Je ne comprends rien du tout» Auteur du premier but des Verts lors de cette rencontre, Baghdad Bounedjah s'est dit très déçu de cette lourde défaite et surtoutde cette élimination amère. Il a profité de cette occasion pour présenter ses excuses au peuple algérien. Quelles sont vos impressions sur ce match ? Que voulez-vous que je vous dise. C'est un cauchemar, je n'en reviens pas. Cette élimination est amère et reste dure à avaler. Personne ne s'attendait à ce qu'on soit éliminés de cette manière. Pour revenir à votre question, on a bien entamé le match. On a essayé de gérer et d'amorcer des contres, face à cette équipe nigériane, décidément métamorphosée bien qu'elle soit éliminée. On a réussi à ouvrir le score avant la mi-temps, c'était un bon coup pour nous. Par la suite, je ne comprends pas ce qui s'est passé. L'équipe s'est effondrée. Et pourtant, vous avez remporté votre premier match ? Oui, c'est vrai. Moi personnellement, après le premier match, je croyais dur comme fer qu'on allait se qualifier, même dans la douleur. Je n'ai jamais imaginé qu'on allait se faire éliminer de cette manière. Franchement, je suis outré. Généralement, si une équipe remporte son premier match, elle a de fortes chances de se qualifier. Nous, c'est le contraire. Peut-être que le fait d'avoir appris le résultat de l'autre match à la mi-temps vous a un peu déconcentrés ? Peut-être, oui. En tout cas, croyez-moi, je n'ai trouvé aucune explication à ce revers. Je n'arrive pas à croire qu'on est éliminés! Vous avez raté un but tout fait, après l'égalisation du Nigeria, qui aurait pu être le tournant de ce match ; des regrets ? Oui, bien sûr qu'il y a des regrets. Je voulais tellement marquer un deuxième but, mais la chance m'a tourné le dos, peut-être à cause de la précipitation. Je regrette beaucoup d'avoir raté ce but parce qu'il pouvait carrément changer le cours du match. Jusqu'à présent, je ne comprends pas aussi comment la balle n'est pas rentrée, pourtant j'étais seul face au gardien. -------------------------- La délégation a quitté hier Marrakch La sélection nationale algérienne a quitté, hier, Marrakech à destination d'Alger. Les Verts ont quitté l'aéroport Marrakech Menara à 10h30, à bord d'un vol spécial affrété par la Fédération algérienne de football. Chalali, Hamroun et Abeid ont rejoint directement Paris Par ailleurs, trois joueurs n'ont pas accompagné leurs coéquipiers. Il s'agit des trois professionnels en Europe, à savoir Chalali, Abeid et Hamroun. Les trois joueurs sont restés à Marrakech pour rejoindre la capitale française. Ils ont pris le même vol que le père de Hamroun Abeid, Chalali et Hamroun devaient rejoindre Paris, hier en début d'après-midi. Les trois internationaux avaient reçu après le match leur billet de la part du staff administratif de l'EN, afin de pouvoir rejoindre leur club. D'ailleurs, ils étaient dans le même vol que le papa de Jugurtha Hamroun, venu spécialement au Maroc apporter son soutien à son fils. Revoilà El Ouaddah ! Revoilà Mourad El Ouaddah ! Le P-DG de Mobiline, qui était à deux doigts de devenir l'actionnaire majoritaire du Mouloudia d'Alger, était au Palmerai Golf Hôtel, en compagnie de Abdelkader Berdja, conseiller du président Mohamed Raouraoua. D'ailleurs, il était très touché par la loude défaite. -------------------------- Déçu par la défaite Raouraoua n'est pas allé à l'hôtel Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, était très déçu au coup de sifflet final de l'arbitre gambien, suite à cette lourde défaite inattendue. L'homme fort du football algérien était tellement choqué qu'il n'est même pas allé le soir à l'hôtel. Il faut dire que la fédération a mis de gros moyens pour que cette équipe atteigne son objectif. Il a consolé les joueurs Le président de la FAF est toutefois rentré au vestiaire à la fin de la rencontre, afin de consoler les joueurs qui étaient tous en larmes après cette élimination. Mohamed Raouraoua a voulu être solidaire avec les jeunes joueurs qui représentent l'avenir du football algérien.
