Une fin de «l'aller» sur une mauvaise note... A la faveur d'une série de performances, tout semble bien rouler pour les Bel-Abbésiens qui ont réussi à glaner 6 points lors des 2 dernières rencontres et, du coup, s'accaparer de la place de dauphin. Il faut dire que les Unionistes étaient bien partis pour conforter leur rang d'autant que de bonnes opportunités se sont présentées face à Annaba, un adversaire qui, malgré son semblant de réveil, reste irrégulier sur son terrain. Les gars de Bel-Abbès ont totalement sombré car il faut le dire, qu'en dépit de leur défaite, ils n'ont pas montré grand-chose dans ce match où ils étaient dominés dans tous les secteurs. L'USMBA vient de marquer le pas et, par ricochet, céder sa place de dauphin au nouveau promu la JS Saoura. Une fin de «l'aller» sur une mauvaise note Frêles et hétéroclites, les Unionistes ont, dès l'entame, laissé le monopole du jeu à leurs vis-à-vis hyper motivés et très entreprenants. Toutefois, le plus étonnant dans la production des Vert et Rouge a été leur incapacité à réagir et à construire convenablement leurs actions et organiser leur jeu. Même si par moment, les Unionistes arrivaient à équilibrer les débats, il n'en demeure pas moins que chaque minute sonnait le glas pour une défense dont le dysfonctionnement était criarde en dépit de la résistance farouche qu'ont montrée les camarades de Zaidi qui ne faisaient que retarder l'échéance au vu de la physionomie de la rencontre. Cela s'est vérifié lorsque les Vert et Rouge cédèrent à 20 minutes de la fin de la rencontre qui a vu l'USMAn arracher sa victoire non pas parce qu'elle était supérieure uniquement mais parce ce que ses joueurs en voulaient tellement qu'ils ont mis énormément du cœur à l'ouvrage, chose qui manquait aux Unionistes lesquels ont raté l'immanquable par l'entremise de Hamzaoui à 6 minutes du coup de sifflet final. Des imperfections criardes Les opportunités de l'USMBA se comptaient sur les doigts. C'est pour vous dire que l'attaque n'a pas dérogé à la règle face à Annaba. Les Vert et Rouge n'arrivaient pas sérieusement à inquiéter leurs adversaires. Ils usaient de balles imprécises en direction des avants littéralement mis sous l'éteignoir par les défenseurs annabis. Cela pour ne pas dire que les avants bel-abbésiens n'étaient que l'ombre d'eux-mêmes à telle enseigne qu'ils étaient transparents. Il est vrai que Hamzaoui avait la balle de l'égalisation dans les pieds (84'). Il est vrai, aussi, que les assistants de Benyellès ont tenté quelques modifications dans sa conception en incorporant Zazoua et Boukhari pour donner le coup de fouet nécessaire à la machine mais en vain. L'animation offensive manquait vigoureusement et les Vert et Rouge n'avaient pas les moyens de faire le jeu vers l'avant. C'est ce qui manque le plus à l'équipe pour pouvoir renverser la hiérarchie. Dans les moments cruciaux, l'USMBA est tenue de trouver des solutions pour se remettre rapidement sur la bonne voie. Benyellès, une absence et des interrogations Contre toute attente, lors de ce sérieux virage face à Annaba, c'est l'adjoint de Benyellès, Sidi Yakhlef, qui a managé l'équipe. En effet, devant rejoindre l'équipe à partir d'Alger (Ain Benian) où il s'y trouvait pour un stage d'obtention de la licence CAF, l'entraîneur Benyellès n'a pas rallié le groupe à Annaba. Les raisons de cette défection restent encore obscures. Cependant, l'absence du cheikh n'est pas passée inaperçue donnant lieu à divers interprétations car, à Bel-Abbès, chacun est allé de son propre commentaire et exégèse.