Benmoussa : «Je reste à Tlemcen tant que je n'ai pas encore encaissé mon argent» Invité hier matin à l'émission «Al Qaâda» de la radio locale, le président Hassan Hemmar a profité de l'occasion pour vider son sac, en évoquant la crise financière qui secoue la maison sétifienne. D'ailleurs, il n'a pas n'écarté l'idée d'un départ, lui qui a pourtant fait face à de nombreux problèmes depuis l'entame de la saison. Il est sous une terrible pression En plus de la forte attente de la galerie sétifienne qui veut voir toujours l'Aigle noir atteindre les sommets, Hassan Hemmar affirme aussi qu'il est en train de subir une terrible pression de la part de ceux qui lui ont prêté de l'argent l'été dernier, allant jusqu'à le menacer de déposer au tribunal les chèques de garantie qu'ils ont en leur possession. Hemmar : «Je songe sérieusement à partir» Malgré la place de leader qu'occupe actuellement le club phare des Hauts Plateaux, Hassan Hemmar affirme que «je ne peux plus gérer cette terrible pression, au point de songe sérieusement à jeter l'éponge, en me retirant de mon poste de président de l'Entente.» L'avenir est loin d'être serein Si les amoureux de l'Aigle noir sont en train de rêver d'une phase retour encore meilleure que la première moitié de saison, Hassan Hemmar, quant à lui, s'est dit dépité par la situation actuelle que traverse le club, en affirmant clairement que l'avenir est loin d'être serein. La situation financière est catastrophique Hormis ses soucis personnels, le président Hassan Hemmar est revenu sur la situation financière catastrophique que traverse l'Entente ces derniers temps, ce qui n'aide nullement la direction à régler les arriérés des joueurs, notamment les anciens tels que Benchadi, Delhoum, Belkaïd et Diss qui n'ont toujours pas encaissé leur argent cette saison. On a besoin de six milliards A l'instar de Serrar, le président sétifien a affirmé que le club a besoin de pas moins de six milliards de centimes pour assurer une bonne gestion de l'Entente jusqu'au mois de mars, en payant notamment les arriérés des joueurs, tout en évitant un véritable clash entre la direction et la bande à Geiger. Serrar essaie de régler son conflit avec Salhi En prêtant pas moins de 2,3 milliards à Hemmar, avant l'entame de la saison, Rachid Salhi n'a nullement apprécié les récentes déclarations du président sétifien qui a affirmé n'avoir reçu aucune aide. C'est ainsi qu'il a exigé de recevoir son argent dans les meilleurs délais. Un conflit entre les deux hommes qui pousse Abdelhakim Serrar à intervenir et calmer les esprits, surtout que le club ne pourra pas rembourser une telle somme actuellement, alors que les joueurs menacent déjà de boycotter les entraînements. -------------------- Geiger de retour aujourd'hui Comme nous l'avons annoncé lors de notre dernière édition, le coach suisse Alain Geiger, qui a profité de cette trêve hivernale pour faire une nouvelle pige chez lui, est attendu dans l'après-midi d'aujourd'hui, à Alger, avant de rallier la ville de Aïn Fouara. Madoui assurera l'intérim à la reprise C'est l'adjoint Kheireddine Madoui qui devra assurer l'intérim à l'occasion de la séance de reprise prévue aujourd'hui à 18h, avec l'absence de l'entraîneur en chef, mais avec la présence probable de l'intégralité de l'effectif sétifien, notamment les quatre nouvelles recrues, Youcef Sofiane, Bengoreine, Kouamé et Cyril.» Djahnit passera une autre échographie demain Même s'il nous a affirmé qu'il se sentait nettement mieux ces derniers jours, le milieu de terrain Akram Djahnit devra passer une autre échographie, demain, afin d'en savoir plus sur son état de santé. Il pourra enlever la résine Décidé à respecter les consignes médicales concernant sa rééducation, lui qui tient à vite retrouver les entraînements avec le reste du groupe, l'international Espoirs Djahnit aura peut-être le veut vert pour enlever la résine qu'on lui a posée. En fait, tout dépendra de la décision du médecin qui attend de voir la nouvelle échographie que passera le joueur demain. Toujours pas de date pour le stage bloqué Si Abdelhakim Serrar a confié à Madoui que le stage bloqué prévu en Tunisie débutera le 11 janvier prochain, ce n'est pas le même discours qu'a tenu le manager général Redjradj lors de l'émission «Al Qaâda» hier matin, en affirmant que les Noir et Blanc pourraient partir le 13 janvier, ce qui laisse le doute planer concernant la date exacte de ce stage bloqué. L'Entente à la recherche de sparrings-partner Même si le coach Alain Geiger n'a toujours pas donné son accord final concernant la durée exacte du stage bloqué en Tunisie, en attendant justement le verdict des responsables de l'UNAF aujourd'hui, concernant la date de la finale de la Supercoupe, le manager Redjradj continue pourtant de contacter quelques écuries tunisiennes, afin de programmer une ou deux joutes amicales, avant d'affronter le Club Africain. Le jeune Aouf devra voir ailleurs Contrairement à Djahnit qui a su s'imposer avec brio avec les seniors, même s'il peut toujours évoluer avec les Espoirs, l'autre jeune Houssam Aouf n'a pas eu la même réussite, en n'arrivant pas à percer depuis le début de saison, ce qui a poussé la direction à le libérer en ce mercato hivernal. Il sera le seul libéré Après la décision de Serrar de maintenir encore et toujours le défenseur Lakhdari dans le groupe sétifien jusqu'à la fin de la saison, malgré des propositions sérieuses de certains clubs de l'élite, entre autres le CAB et le MCS, la direction a décidé donc de se contenter uniquement de la libération d'Aouf qui sera donc le seul joueur à être libéré. Benmoussa : «Je reste à Tlemcen tant que je n'ai pas encore encaissé mon argent» Comment s'est déroulée cette période de repos, avant la reprise des entraînements ? Je suis actuellement chez moi à Tlemcen. En plus clair, je refuse de retourner à Sétif avant d'encaisser mon argent. Vous savez, je ne peux plus accepter cette situation. Peut-on en savoir plus sur votre situation financière ? Avant tout, je n'ai pas encaissé la totalité de mon argent de l'an dernier, sans oublier que je n'ai pas encore touché un mois de salaire depuis le début de cette saison. C'est vraiment insupportable de jouer à Sétif, sans empocher cinq mois de salaire, ce qui me pousse à me comporter de la sorte. C'est ce qui vous a poussé à bout au point de prendre une telle décision… De nature, je suis quelqu'un de calme, mais je ne peux plus accepter qu'on me fasse d'autres promesses. J'ai donc pris la décision de ne plus retourner à Sétif, avant d'empocher mon argent, surtout que j'ai tout donné au club, même si j'ai vécu des moments très difficiles, avec la maladie de ma mère notamment. Mais vous serez forcément de retour si on vous régularisait, non ? Ce n'est pas mon seul problème, mais celui de tout le groupe, car la direction devra être équitable dans le versement de l'argent. C'est grâce aux efforts de tous les joueurs que nous avons pu décrocher le titre honorifique de champion d‘hiver. Après votre retour, que pouvez-vous promettre aux supporteurs ? J'espère juste que la direction réussira à régler ce problème dans les plus brefs délais, car nous possédons vraiment des joueurs de qualité qui ont réussi à propulser l'Entente au-devant de la scène, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Algérie, en revenant avec une précieuse qualification d'Oran, face au MCO. Quel est le secret de votre retour en force ces deux derniers mois ? En début de saison, j'étais perturbé par la maladie de ma mère, sans oublier que je n'avais pas la chance d'enchaîner les matchs, sauf que la donne a changé récemment, ce qui m'a permis de retrouver mon meilleur niveau, en contribuant notamment aux récents résultats positifs de l'équipe. ------------ Serrar n'a pas mis une croix définitive sur Daïnèche Malgré le maintien du défenseur Lakhdari, Abdelhakim Serrar, qui est préoccupé ces derniers heures par la signature des deux «Africains» Kouamé et Cyril, garde toujours l'espoir de recruter le défenseur émigré Nacer Daïnèche qui sera la dernière recrue de l'Entente en ce mercato hivernal.